Dossier collectif IA66003675 | Réalisé par
  • inventaire topographique
Ensemble des fontaines, lavoirs et établissements de bains de la commune de Prades
Copyright
  • (c) Communauté de communes Conflent Canigó
  • (c) Inventaire général Région Occitanie

Dossier non géolocalisé

  • Dénominations
    fontaine, borne fontaine, lavoir, abreuvoir, établissement de bains
  • Aires d'études
    Conflent-Canigou
  • Adresse
    • Commune : Prades
      Adresse : Rue des Fabriques , Place de la République , 150 Avenue du Général de Gaulle, Avenue du Docteur Lavall, Place du 18 Juin, 1 Rue des Fontaines, Place Gelcen , Rue de l'Agriculture , Rue des Fabriques, Rue de San Juan de Porto Rico
      Cadastre : 2021 BD 93 Fontaine Aymerich et Bains Saint-Michel, N°150 Avenue du Général de Gaulle ; 2021 BC 103 Bassin, Place du 18 Juin ; 2021 BE 97 Borne-fontaine, N°1 rue des Fontaines ; 2021 BA 35 Abreuvoir, Rue de l'Agriculture  ; 2021 AL 213 Lavoir et fontaine Saint-Côme (disparue)? Avenue du Docteur Lavall ; 2021 BC 50 Jardin du Pessebre, Rue de San Juan de Porto Rico ; 2021 BC 53 Lavoir Saint-Pierre et bains-douches, Rue de San Juan de Porto Rico ; 2021 BC 54 Lavoir Saint-Pierre et bains-douches, Rue de San Juan de Porto Rico

La commune de Prades possède un important réseau hydraulique souterrain, dont la plupart des fontaines présentes sont reliées. Celles-ci sont également alimentées par des puits, comme c’est le cas de la fontaine-abreuvoir de la place Gelcen. Le puits se situe à l’intérieur de la maison Gelcen, actuellement lieu d’accueil pour les associations locales et salle d’exposition. La fontaine localisée sur la place de la République est la seule raccordée au réseau d’eau potable. Aussi, plusieurs points d’eau communiquent avec les canaux d’irrigations, notamment dans la zone Sud du quartier des Tanneurs. À l’époque moderne, des lavoirs publics seront aménagés au plus proche de ces cours d’eau. Ils constituent des lieux de vie importants, utilisés jusqu’à la première moitié du 20e siècle. Celui situé en bordure de l’avenue du docteur Lavall est plus récent, puisqu’il apparaît dans les sources historiques dès 1879. Les fontaines visibles à Prades, datent essentiellement de la fin du 19e siècle, à l’exception de la fontaine dite « Aymerich », mentionnée dès 1839.

Dans la seconde moitié du 19e siècle, des réparations sont engagées sur la plupart des fontaines de Prades, jugées en mauvais état. L’extrait des registres des délibérations du Conseil municipal de la ville en date de 1862, indique que « les fonds alloués au budget de 1862 pour entretenir les fontaines sont épuisés ». De ce fait, la commission municipale décida « d’abattre et de vendre les arbres qui sont en face la maison Bès et ceux du chemin neuf et d’affecter le produit de leur vente à l’entretien des fontaines » [A.D. 66 123 EDt 102]. C’est également à la fin du siècle que les eaux de Prades vont être contaminées, en raison d’un important épisode de choléra survenu en 1884 [CAMPS, 2010, p.7].

Dans le courant du 20e siècle, plusieurs projets fontinaux ont été portés par la municipalité de Prades, afin de moderniser le réseau d’eau potable. Le projet d’alimentation en eau s’effectue sous le mandat de Denis Saleta entre 1904 et 1908, tandis que le premier projet fontinal connu dans les sources communales est mis en place de 1908 à 1912 [CAMPS, 2010, p.7]. Un second projet est réalisé en 1941, en raison des dommages causés au réseau d’adduction d’eau potable par les inondations d’octobre 1940 [A.D.66 : 123 EDt 177]. Pour cela, des travaux ont été engagés l’année suivante, pour un montant total de 168.335 francs. En 1946, une partie a pu être subventionné par l’Etat (133.640 francs), au titre du Ministère de la Reconstruction. L’entrepreneur Léon Fabre a été retenu pour assurer le suivi des travaux à réaliser, comme l’atteste la délibération du Conseil municipal de Prades en date du 6 Juin 1941. Les travaux élevés à 168.335 francs, ont consisté à changer les tuyaux et les manchons pour remplacer une canalisation emportée par les eaux. Par ailleurs, les travaux ont été fabriqués par la Société Minière & Métallurgique du Périgord [A.D.66 : 123 EDt 177]. De nouvelles crues survenues en Avril 1942, nécessitent à nouveau de réparer le réseau d’adduction d’eau. L’entrepreneur de travaux publics à Ria, Michel Angles, se chargea de la réalisation des travaux sous la conduite de l’architecte Parfait Pérez [A.D. 66 123 EDT 102].

En dehors des fontaines et des lavoirs, la ville de Prades s’est équipée d’établissements de bains entre les 19e et 20e siècles, destinés dans un premier temps à la classe bourgeoise. Les plus anciens construits datent de 1840, tandis que ceux édifiés en 1933 en bordure de la rue de San Juan de Porto Rico, sont actuellement occupés par la « Salle Joachim Eyt ». Ces derniers forment un modèle de bains-douches démocratique de la première moitié du 20e siècle, essentiellement utilisés par les populations indigentes.

Fontaines dites du Cami Nou (ou Caminou) :

Les fontaines sont au moins présentes depuis le 18e siècle. Elles sont indiquées au nombre de cinq dans le plan annexé au document relatif au redressement de la Têt, prescrit par arrêt du Conseil d’Etat du Roi daté du 20 Mars 1770.

Fontaine-abreuvoir, Place de la République :

La fontaine de la place centrale de Prades fut initialement construite en 1611, comme l’atteste une lithographie réalisée en 1845 par Mme. Lina Irnsinger [HUSER, CATAFAU, 2011, p.47]. En effet, l’inscription « 1611 » apparaît sur l’une des faces de la borne. Une tête d’animal de la famille des félins et faisant office de sortie d’eau, est visible en dessous de la date. Elle s’écoule dans un bassin circulaire (fontaine) puis dans un abreuvoir rectangulaire, dont un cheval est représenté en train de se désaltérer. Aussi, la partie sommitale est une structure pyramidale, terminée par une sphère portant une croix. Les autres lithographies effectuées entre 1824 et 1835, permettent de visualiser l’emplacement d’origine de la fontaine, qui se situait un peu plus en retrait de sa position actuelle [HUSER, CATAFAU, 2011, pp. 45 et 46].

Avec la transformation de la place publique au 19e siècle, une nouvelle fontaine est installée en 1867. D’influence néo-classique, elle fut réalisée par Martin Grazelles [DELORY, 2014, p.11] dans du marbre griotte. Ce dernier, reconnaissable par l’accumulation de fossiles marins, provient de carrières situées à 300 m de l’ancien lieu-dit de Belloc (commune de Villefranche-de-Conflent). Elles ont été exploitées au 19e siècle et les fragments extraits transformés à la marbrerie de Ria, afin d’épurer (castine) le minerai de fer des hauts-fourneaux. Selon les historiens et archéologues, la fontaine serait le seul monument à se rapporter à l’extraction du marbre griotte [MARTZLUFF, GIRESSE, CATAFAU, DE BARRAU, 2016 [en ligne]].

La fontaine est actuellement reliée au réseau d’eau potable de Prades. Elle est toutefois seulement en fonctionnement le jour du marché hebdomadaire, en raison du mauvais état du réservoir (fuite). De récentes restaurations du point d’eau ont consisté à remplacer le robinet d’eau en laiton de la face Sud par un poussoir.

Fontaine Aymerich et Bains Saint-Michel :

La fontaine est mentionnée en 1839, au moment où un certain Ange Aymerich décide de la faire réparer et déplacer à ses frais. M. Aymerich était à cette époque le propriétaire des Bains dits « Saint-Michel », ouverts vers 1840 [BLAIZE, D’ARTHUYS, PONSAILLÉ, TOSTI Jean, 1992, pp. 26 et 51]. En effet, cet établissement aujourd’hui disparu, a été décoré vers 1835 par une galerie presque complète (douze arcades) composée de chapiteaux, provenant de l’abbaye de Saint-Michel-de-Cuxa. Deux cartes postales datées de 1905 et 1908, permettent de visualiser la cour intérieure des Bains Saint-Michel, bordée d’une galerie rappelant la disposition du cloître roman de Cuxa. Les chapiteaux seront ensuite intégrés de part et d’autre du portail Ouest de l’église Saint-Pierre, entre 1920 et 1950 [BLAIZE, D’ARTHUYS, PONSAILLÉ, TOSTI Jean, 1992, p.26].

À l’origine, les bains étaient alimentés par l’eau de la fontaine, qui était adossée à la maison Aymerich. L’ensemble se trouvait dans l’actuelle rue du Jardin Aymerich, matérialisée en entrée Sud par un imposant encadrement en plein cintre, construit en pierre de taille (marbre rose). Le voussoir central en saillie, porte la date « 1841 » gravée, qui correspond très certainement à l’année de construction de l’établissement de bains.

Plusieurs incidents liés à la fontaine sont mentionnés dans les sources archivistiques de la première moitié du 19e siècle. C’est le cas en 1846, où les habitants du quartier indiquent la présence dans l’auge de « reptiles immondes…venimeux et répugnants à voir ». Ces reptiles sont en réalité des crapauds, dégagés par la suite de la fontaine [A.D. 66 123 EDT 102]. De plus, la locataire de la maison Aymerich, Mme. Zimmerman, débouchait régulièrement les tuyaux de la fontaine à l’aide de roseaux pointus, ce qui ne manqua pas de blesser les personnes habituées à puiser l’eau [BLAIZE, D’ARTHUYS, PONSAILLÉ, TOSTI Jean, 1992, p.52].

Les conditions hygiéniques liées à l’usage de l’eau sont évoquées à plusieurs reprises, notamment en 1858 par une lettre de l’Ingénieur ordinaire de l’arrondissement de l’Ouest, adressée au Maire de Prades. Il explique que la fontaine « ne servait pas uniquement au passage de l’eau, mais encore à laver tous les ustensiles de ménage, tous les légumes et une infinité de choses qui ne peuvent être tolérées sur la voie publique ». De plus, « le conduit souterrain qui longe la maison Aymeric est complétement engorgé de résidus des lavages (…) et le réservoir placé sous le tuyau de la fontaine qui écoule l’eau dans le conduit est continuellement plein. Le bassin, ainsi plein, sert maintenant d’abreuvoir aux chevaux et aux divers lavages (…) ». La traverse de la Route Impériale N 116 (actuelle avenue du Général de Gaulle), se retrouve donc en permanence inondée par l’eau et encombrée de saletés. Par ailleurs, « l’eau du bassin qui ne trouve plus d’issue se corrompt facilement et les saletés qui se trouvent dans le conduit, répandent dans l’air une odeur infecte qui peut être très pernicieuse à la santé des habitants du quartier ». Il a donc été décidé par cette lettre de « faire enlever le bassin ou réservoir en marbre » et de faire démolir et combler le conduit « en rétablissant le pavé de la rigole par où devra couler l’eau de la fontaine » [A.D. 66 123 EDT 102].

Pour autant, la fontaine continuera de fonctionner, malgré son débit de plus en plus faible au fil du temps. Selon le voiturier François Bigorre, propriétaire des bains Saint-Michel dans les années 1870, la fontaine de la place publique de Prades serait également insuffisante en eau. C’est pourquoi, il propose dans une lettre adressée au Maire le 27 Novembre 1873, d’amener les eaux perdues de la fontaine de la place dans celle des bains Aymeric [A.D. 66 123 EDT 102].

Dans un dossier relatif à une pétition des riverains Malet et veuve Canal datée de 1887 demandant l’alignement de leur propriété du côté de la rue du Chemin rural, il est fait mention du « Réservoir de la Fontaine Aymeric », situé dans la propriété d’Antoine Puig. Le plan de situation joint au dossier, permet de voir l’emplacement du réservoir, qui se trouvait en face de la propriété Castres [A.D. 66 123 EDT 102]. Celle-ci est par ailleurs mentionnée dans un courrier très complet écrit le 7 Juin 1908 par Mme. Marie de Saint Jean, nouvelle propriétaire du lieu. Elle indique que la prise d’eau a bel et bien été établie près de l’ancienne propriété Castres et que « l’eau arrive à la fontaine adossée à la maison Clerc (actuelle habitation n°150 Avenue du Général de Gaulle) ». De plus, un réservoir est établi sur le joint pour permettre « à la moitié de cette eau de se diriger vers et jusqu’à l’établissement des bains ». Cependant, la fontaine a un très petit débit. De plus, « l’eau se perd dans la partie entre la prise d’eau et la fontaine de la maison Clerc, les recherches et les réparations doivent être faites dans la canalisation qui amène l’eau au réservoir qui se trouve devant le terrain des magasins Combo » [A.D. 66 123 EDT 102].

Enfin, dans le cadre de la vente aux enchères du patrimoine immobilier de l’industriel Rémy Jacomy en Mai 1883, la liste des biens fonciers et immobiliers jointe à l’acte de vente de 1884, donne des indications sur le contexte d’urbanisation de l’actuelle rue du Jardin Aymerich. Jacomy possédait un terrain à bâtir d’une superficie de 140 m de long et 20 m de large environ. Il se trouvait au niveau de la rue appelée Jardin d’Aymerich, que l’industriel fit aménager. Diverses bâtisses ont donc été construites sur ce terrain depuis la saisie et sa transcription [CAMPS, 2010, p.22].

Fontaine, Avenue du Docteur Lavall :

Construite dans le courant du 19e siècle, la fontaine se trouvait à l’origine au « Firall d’en Haut », espace public qui correspond à l’actuelle gare routière située à l’intersection de la rue du Pérou, des avenues du Docteur Lavall et du Général de Gaulle [CAMPS, Avril 2001, p.5]. Selon les sources historiques, la fontaine aurait été reconstruite en 1880, en même temps que les travaux réalisés au lavoir et l’abreuvoir alors localisés de l’autre côté de l’avenue [CAMPS, Avril 2001, p.7].

Borne-fontaine – Puits - Bassin :

La place localisée entre l’Avenue du Général de Gaulle et la rue des Neuf Fiancées, a été aménagée en 1996 [témoignage recueilli auprès du service patrimoine de Prades]. L’emprise bâtie comprenait au début du 19e siècle une habitation développée en L, avec un jardin attenant (cadastre de 1807). Au moment de la création de la place, le puits était déjà existant. De plus, la borne-fontaine est un réemploi (19e siècle ?) également antérieur aux travaux. Elle porte la date « 1996 » gravée en relief, qui indique la date d’aménagement de l’espace public.

Borne-fontaine, N°1 rue des Fontaines :

La fontaine a été construite au 19e siècle, comme l’atteste la date « 1870 » gravée sur le fronton.

Borne-fontaine – Abreuvoirs, Place Gelcen :

La borne-fontaine et les bassins de l’abreuvoir sont des réemplois de points d’eau plus anciens, intégrés sur la place entre 1996 et les années 2000. En effet, la borne-fontaine porte la date « 1996 » gravée en relief, qui correspond certainement à la période d’aménagement de l’espace public. Elle est identique à celle de la place du 18 Juin, également reprise à la fin du 20e siècle.

L’ensemble est alimenté en eau grâce à un puits situé dans la maison Gelcen, qui comprend actuellement des salles dédiées aux associations. L’édifice regroupe trois parcelles cadastrées BA 155, 156 et 157, dont la dernière abrite le puits. A l’origine, ces parcelles ne formaient qu’un seul corps de bâtiment, comme l’atteste le cadastre de 1807. L’édifice de plan en U, était formé autour d’une cour (E 512). Aussi, un vaste jardin (E 313) probablement rattaché au bâti, se trouvait à l’emplacement de l’actuelle place Gelcen.

Abreuvoir, Rue des Aires :

Bassin antérieur au 19e siècle ? / 19e et 20e siècles.

Lavoirs, Rue des Fabriques :

Selon les témoignages oraux recueillies sur le terrain, les lavoirs publics sont existants depuis la fin du 18e siècle. Le « Plan du moulin Bonérich et de ses abords » daté de 1866, permet de visualiser quatre emplacements de bassins. Un dernier a semble-il été construit postérieurement, puisque les lavoirs sont actuellement au nombre de cinq. Les lavoirs ont été couverts dans le courant du 19e siècle. Sur l’un d’entre eux, un bloc de pierre porte la date « 1881 » gravée, qui pourrait correspondre à la période de modernisation du site.

Lavoir et fontaine Saint-Côme (disparue) :

Si le lavoir est une construction du 19e siècle, la fontaine est au moins existante depuis le 18e siècle et se situait à proximité de la chapelle Saint-Côme et Saint-Damien du quartier dit du « Peyró ». En effet, elle est mentionnée dans une requête datée du 20 août 1772 présentée à l’Intendant par le viguier du Conflent et Capcir, à l’encontre d’un laboureur de Prades du nom de Silvestre Serrat. Il lui est demandé de « retirer le fumier qu’il a tout près de la fontaine de St Côme à douze pas de distance, de combler le bassin qui le contient et de remettre les choses au même état avant ses entreprises et ce dans le délai de 3 jours » [CAMPS, Avril 2001, p.7.].

Le lavoir a été aménagé après le déplacement du cimetière Ouest de la ville (quartier du Peyró) à la Coste de Clara, décidé par la municipalité en 1868. En effet, celle-ci entrepris à cette époque d’aménager un champ de foire, pour le marché aux bestiaux [Culture & Patrimoine. La salle du foirail. Anciens abattoirs de Prades & Quartier du Foirail [en ligne]. Selon les témoignages recueillis au début des années 2000 par l’historienne locale Jeanne CAMPS, les lavandières dites « Bugaderes » (la lessive ; « la bugada » en catalan) du Peyró, lavaient le linge au lavoir pour les familles aisées de Prades.

La première mention relative à la construction d’un lavoir public remonte à 1879. À cette date, il est également question de reconstruire la fontaine proche du lavoir, tous deux étant situés au lieu-dit Saint-Come [A.D. 66 123 EDT 102]. Les travaux à réaliser pour un montant de 862,99 francs, ont été confiés à l’entrepreneur Joseph Pérabosch, comme l’attestent les archives concernant ce projet. Un plan dressé à Prades le 14 Avril 1879, permet de voir l’emplacement du lavoir projeté au côté d’un abreuvoir à deux bassins rectangulaires, alimentés en eau par la fontaine via une conduite forcée. Celle-ci aujourd’hui disparue, se trouvait vraisemblablement au Sud du lavoir, en bordure Ouest du tombeau de la famille Lacroix. Un second plan produit la même année, projette en coupe la nouvelle fontaine à construire, qui devait être une borne sur plan carré de style néo-classique. Dans la première moitié du 20e siècle, il a été décidé de fermer la source en raison de la mauvaise qualité de l’eau de source, analysée suite à un épisode épidémique de typhoïde survenue pendant les inondations de 1940 [CAMPS, Avril 2001, p.39.].

L’avant-métré et le détail estimatif des travaux, permet de connaître les matériaux employés ainsi que les dépenses prévues. Le lavoir et la fontaine ont été construits avec une maçonnerie ordinaire liée à la chaux, constituée de pierre de taille. La couverture du canal de décharge est prévue en maçonnerie de briques, cayrous et chaux, tandis que le pavage autour de l’abreuvoir devra être réalisé en pierre sèche. De plus, les tuyaux de la fontaine devront être en poterie de 8 cm de diamètre [A.D. 66 123 EDT 102]. En 1880, des travaux supplémentaires portés à 97,20 francs sont effectués, dont l’édification d’une rampe pour arriver au champ de foire ainsi qu’à la nouvelle fontaine Saint Come. Prades, le 30 Mars 1880.

Le lavoir est couvert depuis 1947, année de construction de la dalle de couverture en béton armé, avec entretoises et poutres. Selon les sources historiques conservées aux archives départementales de Perpignan, les travaux ont été portés par l’ingénieur Pérez Parfait, actif à Prades et réalisés par l’entrepreneur Jacques Deixonne pour un montant de 144.900 francs. De plus, le mémoire explicatif en date du 26 Novembre 1946, explique que le lavoir « est fréquenté par de nombreux usagers, car la modeste situation générale des habitants de cette partie de Prades ne leur permet pas d’avoir ou de faire installer à domicile un lavoir familial ». Aussi, malgré le fait que ce soit une construction relativement récente, il est « entièrement à ciel ouvert et ne présente absolument aucun abri contre les intempéries », ce qui laisse les usagers « dans l’impossibilité d’utiliser le lavoir par mauvais temps » [A.D.66 : 123 EDt 166].

Un grillage protège les faces Sud et Est du lavoir depuis 2020, en raison des fréquentes incivilités qui ont eu lieu ces dernières années. En effet, les parois intérieures du lavoir sont couvertes de tags.

Lavoir Saint-Pierre et bains-douches :

Le jardin du Pessebre qui jouxte à l’Est l’ancien lavoir Saint-Pierre, a été aménagé en 1931 sous le mandat d’Antoine Lavall (docteur pradéen) [L’Indépendant, Septembre 2020]. Toujours existant, cet écrin de verdure est actuellement réservé aux scolaires, dans le cadre d’activités « Nature et découverte ». Il fait partie d’un ensemble bâti qui comprenait le lavoir et les bains-douches édifiés en 1933 par l’entreprise en bâtiment Botta-Fico, afin que la population et principalement les plus modestes, puissent bénéficier d’un lieu pour l’hygiène corporelle [L’Indépendant, Décembre 2018]. Les plans de l’édifice ont été réalisés par l’architecte Joseph Berthier actif à Perpignan durant l’entre-deux-guerres, comme l’atteste une plaque en tesselles de mosaïques faisant apparaître l’inscription en noire « J. BERTHIER architecte PERPIGNAN » sur le piédroit latéral droit de la porte axiale Ouest. La partie relative au lavoir a été remaniée postérieurement et comprend désormais la « Salle Joachim Eyt », utilisée pour des manifestations culturelles. La conciergerie qui se trouvait au premier étage du bâtiment, est actuellement dédiée à l’association Mosaïque. De plus, une partie des bains-douches est occupée par la « Salle du Pessebre », où se déroulent plusieurs activités de bien-être dont le Qi Gong et le Tai Chi Chuan.

Fontaines dites du Cami Nou (ou Caminou), Rue des Fabriques :

Les fontaines se trouvent en contrebas d’un important mur de soutènement maçonné en granit et gneiss, à proximité des plus anciens lavoirs de Prades. Elles sont alignées et positionnées à intervalle régulier. Des cinq fontaines identifiées identifiées sur le plan de 1770, trois d’entre elles sont encore en fonctionnement. Une quatrième ne présente plus que des eaux de ruissellement.

L’eau circule sous une galerie souterraine voûtée en plein cintre, protégée à l’extérieur par une grille en fer forgé. Après son passage dans la fontaine, elle coule directement dans le canal de Baix. La première fontaine localisée la plus à l’Est, se compose d’un tuyau en fonte aménagé dans le mur et d’un bassin carré en marbre rose. L’orifice de sortie d’eau de la seconde fontaine est en céramique. Celle-ci n’a plus de bassin. La fontaine située au plus proche des lavoirs, comprend une niche en plein cintre et en cayrous ainsi qu’un bassin carré en granit reposant sur un soubassement en pierres et béton. Son tuyau d’amenée d’eau est en fonte.

Fontaine-abreuvoir, Place de la République :

La fontaine monumentale localisée au Sud de la place de la République, s’élève sur trois piédestaux de plan carré et en pierre de taille, aux dimensions décroissantes vers le haut. La basse est en marbre rose de Villefranche-de-Conflent, tandis que les deux supports supérieurs sont en marbre griotte. Ceux-ci sont constitués de plaques d’environ 20 cm d’épaisseur, qui ont été sciées, sculptées, polies puis assemblées par collage [MARTZLUFF, GIRESSE, CATAFAU, DE BARRAU, 2016 [en ligne]]. Les faces du premier registre sont décorées d’une triple voussure en plein cintre, au centre duquel se trouve une sortie d’eau ornée d’un mascaron en fonte de style néo-classique. Une tête d’homme barbu portant une couronne de roseaux fermée par une broche à motif floral orne les faces Ouest et Est, tandis que les faces Nord et Sud comprennent une tête féminine aux cheveux longs et bouclés, couronnée d’épis de maïs. Ces dernières conservent une couronne de robinet en fonte. L’ensemble est surmonté d’un vase en bronze d’inspiration antique et reposant sur une plinthe à deux marches, dans lequel se trouve une plante grasse. La marche inférieure comporte la date « 1867 » gravée (face Est). Les extrémités du vase sont décorées de putti à corps terminés en volutes, ainsi que de deux têtes de faunes. Des éléments de style ionique sont présents sur le vase, dont l’échine ornée d’oves, et la décoration végétale à feuilles de palmettes. Enfin, la fontaine dispose de quatre bassins demi-circulaires, avec un soubassement en béton et une partie supérieure en fer forgé, à décor d’entrelacs végétales.

Fontaine Aymerich et Bains Saint-Michel, N°150 Avenue du Général de Gaulle :

La fontaine est intégrée (réemploi) dans le soubassement de l’habitation n°150 Avenue du Général de Gaulle. Elle ne dispose plus de bassin, suite aux problématiques hygiéniques rencontrées dans la seconde moitié du 19e siècle. Sa partie inférieure taillée dans un bloc de granit, comprend l’inscription « 1824 » gravée, de part et d’autre d’un orifice de sortie d’eau bouché. Des traces d’un ancien enduit sont visibles autour de la pierre. En partie supérieure, la structure de la fontaine rappelle celle d’un entablement, délimité par un cavet renversé surmonté d'un fronton triangulaire plaqué contre le couvrement. La date « 1842 » est gravée en relief au centre du fronton et encadre un motif sculpté rappelant la disposition de quatre bassins d’eau. De plus, la date « 1841 » apparaît sur le voussoir central de l'encadrement cintré en claveaux de marbre rose, qui délimite l'entrée de l'actuelle rue du Jardin Aymerich. Ces deux dates correspondent vraisemblablement à la période d'ouverture des bains Saint-michel.

Enfin, l’ensemble a été construit en pierre de taille, qui pourrait correspondre à de la rhyolite.

Fontaine, Avenue du Docteur Lavall :

La fontaine est constituée d’un bassin circulaire en pierre calcaire, au centre duquel se dressent huit carpes décoratives posées sur un piédestal de même matériau. Ces dernières portent une vasque ornée d’oves, surmontés d’un putti en ronde bosse et fonte, appuyée sur un socle à feuilles d’eau et portant une coquille Saint-Jacques.

Borne-fontaine – Puits - Bassin, Place du 18 Juin :

La borne-fontaine se compose d’un piédestal demi-circulaire sur lequel est posé un bassin de forme identique. Celui-ci est positionné contre une borne de plan carré, en gros blocs de pierre de taille délimités par des joints cimentés. La face Ouest comprend en son centre une triple moulure avec robinet d’eau bouché. Elle est surmontée de la date « 1996 », très certainement gravée après l’assemblage de la fontaine. Le couronnement pyramidal est surmonté d’une sphère décorative. Deux piédestaux circulaires forment la base du puits. Celui-ci protégé par une grille, comprend une margelle ronde et une structure métallique ouvragée rappelant le modèle d’une boule de pétanque. Sur le côté latéral droit se trouve un large bassin de plan quadrangulaire d’où jaillit l’eau. La borne-fontaine est maçonnée en marbre rose de Villefranche-de-Conflent, tandis que les autres points d’eau ont été conçus en turret de Ferrals (pierre provenant du département de l’Aude).

Borne-fontaine, N°1 rue des Fontaines :

Édifiée contre le mur Nord de l’habitation n°1 rue des Fontaines et au niveau d’une placette d’angle, la borne-fontaine est un édicule monolithe entièrement taillé dans du marbre rose. Elle comprend un bassin carré à bordures arrondies, percé d’un orifice pour évacuer l’eau. Deux grilles d’égout rectangulaires en fer forgé à motifs quadrilobés, sont localisées en paroi intérieure du bassin. La borne possède un décor simple composé de deux cartouches latérales symétriques de forme convexe, au centre duquel se trouve une sortie d’eau circulaire. Un fronton surbaissé et mouluré vient couronner la borne. Il porte la date « 1870 » gravée en son centre. Cette dernière partie semble être issue d’un remaniement, en raison de l’application d’un ciment grossier de séparation entre le fronton et le reste de la fontaine.

Borne-fontaine – Abreuvoirs, Place Gelcen :

De plan carré, la borne-fontaine en pierre de taille (marbre rose) est posée sur un piédestal formé de dalles de même matériau. La face Nord comprend en son centre une double moulure avec robinet d’eau en fer forgé. Elle est surmontée de la date « 1996 », gravée après l’assemblage de la fontaine. Le couronnement pyramidal est surmonté d’une sphère décorative. De taille décroissante, les trois bassins quadrangulaires autrefois utilisés en tant qu’abreuvoirs, sont reliés entre eux par un tuyau creusé en fer. Ils ont été sculptés dans une pierre de type calcaire. Enfin, l’eau s’écoule ensuite dans une canalisation constituée de blocs de pierre de taille en marbre rose.

Abreuvoir, Rue des Aires :

L’abreuvoir est implanté contre le mur Nord-Ouest du presbytère de Prades, construit en 1957. Selon les témoignages recueillis sur le terrain, la maçonnerie de l’édifice, serait composée d’un enduit mélangé à de la terre prélevée dans la crypte de l’abbaye Saint-Michel-de-Cuxa. Cette mise en œuvre avait comme principale fonction de sacraliser le bâtiment.

D’un point de vue typologique, l’abreuvoir possède un bassin demi-circulaire taillé en calcaire, prenant la forme d’une grande auge pour animaux. La proximité avec la rue et l’Impasse de l’Agriculture, explique très certainement le choix d’implantation de ce point d’eau. Des restructurations postérieures ont été apportées, dont l’ajout d’un robinet en fer forgé et la consolidation de la partie latérale droite de l’abreuvoir par une structure en béton. Le jet d’eau est actionné par un bouton-poussoir récemment installé.

Lavoirs, Rue des Fabriques :

Les lavoirs publics sont localisés en contrebas de la rue des Fabriques et dans la continuité des fontaines dites du Cami Nou, non loin des remparts nord. Afin de préserver le site de dégradations et de toutes malveillances, l’accès est aujourd’hui protégé par deux grilles métalliques. Chaque emplacement de lavoir est protégé par une série de cinq voûtes en plein cintre maçonnées en cayrous, reposant sur d’imposants contreforts en blocs de pierres et briques. Ces voûtes forment des niches et sont reliées entre elles par une ouverture cintrée à linteau en cayrous posés de chant. La couverture clavée, est également en briques locales.

Trois lavoirs encore conservés, présentent la même typologie. Ils sont composés d’un grand bassin carré scindé en deux parties pour le rinçage et le lavage. Celui-ci s’effectuait dans un grand espace, à partir de six planches à laver inclinées et taillées dans le marbre rose de Villefranche-de-Conflent. La margelle est quant à elle en brique et béton. À l’arrière des lavoirs se trouvent des banquettes maçonnées en pierres, couvertes par des dalles de briques pour les plus récentes. Actuellement, le sol des lavoirs est constitué de pierres de schiste éclatées et d’un pavement en briques.

Tous ces lavoirs sont alimentés par une eau de source souterraine, rejoignant les bassins par un système de canalisations souterraines et ouvertes. De même que pour les fontaines dites du Cami Nou, l’eau circule dans un premier temps sous une galerie, protégée par une grille en fer forgé. L’intérieur est maçonné en briques et pierres locales. Ensuite, l’eau coule dans les bassins par l’intermédiaire d’une canalisation ouverte avec bas-côtés en briques, ou fermée dans de la céramique. Celle-ci est le mode d’alimentation le plus ancien, qui remonte vraisemblablement à la période de construction des lavoirs. Une vanne en fer permet de régler le niveau de l’eau, qui se déverse par la suite dans le canal de Baix.

Lavoir et fontaine Saint-Côme (disparue), Avenue du Docteur Lavall :

Le lavoir est situé en bordure de l’ancien champ de foire de Prades, à l’extrémité Est du quartier historique du Peyró. Il s’agit d’une construction semi-enterrée de plan carré, couverte par une toiture plane à dalles de béton armé. Celle-ci est maintenue en façade Nord par un mur maçonné en moellons liés à un mortier de ciment et de terre (partie basse), et repose sur des piliers quadrangulaires en blocs de ciment au Sud et à l’Est. L’entrée à l’intérieur du lavoir s’effectue en partie orientale, à partir d’une récente porte surmontée d’un linteau également en béton, faisant apparaître l’inscription peinte en majuscule « BUVETTE ». En effet, le terrain de pétanque-boulodrome « El Firal », situé à l’emplacement de l’ancien champ de foire, est un lieu de rencontre et de sociabilité, où plusieurs animations sont régulièrement organisées. L’intérieur du lavoir comprend un pilier central identique aux précédents, autour duquel sont développés cinq bassins à bordures bétonnées. Les trois bassins carrés et accolés servaient au rinçage, tandis que les deux bassins latéraux rectangulaires à margelle inclinée, devaient être employés pour le lavage. Des barres en métal positionnées contre le mur intérieur Nord étaient employées pour égoutter le linge. Le lavoir est alimenté en eau par une source souterraine. Chaque bassin dispose d’une vanne en fer afin de régler le niveau d’eau. Enfin, une rigole d’évacuation est aménagée autour du lavoir.

Lavoir Saint-Pierre et bains-douches, Rue de San Juan de Porto Rico :

De composition tripartite, le bâtiment est formé d’un rez-de-chaussée et de deux niveaux supérieurs. Plusieurs influences stylistiques ont été appliquées sur le bâti, dont le régionalisme avec le traitement du soubassement en blocs de marbre rose et de l’avant-toit formé d’une génoise décorative à plusieurs rangs, ainsi que d’une frise à dents d’engrenage peintes. De plus, les formes crénelées à couverture à double pente et en tuiles canal, rappellent le régionalisme d’inspiration hispanique. L’importante volumétrie est directement influencée de l’architecture Art déco ; l’usage des formes polygonales en partie Ouest (toiture) ainsi que l’application de formes décoratives géométriques, rappelle le type de construction réalisée à Perpignan entre les années 1930 et 1940. Par ailleurs, la composition soignée des façades et la disposition verticale des baies sont caractéristiques du modernisme « classique ».

La partie relative à l’ancien lavoir, correspond à l’extrémité Est de l’édifice. À l’origine, l’accès au point d’eau s’effectuait en façade Nord par un portail en fer forgé (reste de pièces métalliques sur les bas-côtés), remplacé par une porte vitrée. Les bas-côtés formant des piliers à terminaison pyramidale (marbre rose) et à maçonnerie apparente n’ont pas été modifiés. Un imposant linteau disposé en gradins, conserve en son centre l’inscription « LAVOIR PUBLIC » peinte en blanc sur un enduit ocre. L’ensemble est surmonté d’une niche-oratoire modelée en pierre de taille, représentant la figure de saint Pierre. Le premier étage terminé par une toiture à double pente, comprend une baie à volets bois récents, protégée par une marquise à volutes latérales en fonte. Aucun élément du lavoir public n’a été gardé à l’intérieur du bâtiment. L’accès à la conciergerie est possible depuis la « Salle Joachim Eyt », à partir d’un escalier droit à deux volées. Un couloir central à carrelage en pavés colorés de ciment, distribue plusieurs pièces utilisées pour l’association Mosaïque. L’une d’entre elles permet de rejoindre la cour arrière du bâtiment, en empruntant un escalier à deux volées métalliques. La façade méridionale possède un avant-toit constitué de chevrons bois, qui diffère du reste de la toiture.

Dans la continuité Ouest du lavoir, la façade sur rue dispose en rez-de-chaussée de deux récentes portes avec fenêtres latérales droite et au premier étage de dix travées de baies oblongues, surmontées d’un fronton triangulaire en ciment. Trois pairs de baies jumelées viennent rythmer le centre de la façade. La première porte ouvre sur l’espace des bains-douches, qui présente un petit hall d’attente précédant la chaufferie. Un unique couloir distribue quatre douches individuelles, dont les portes en bois peint gardent un loquet de verrouillage. Les bains-douches sont toujours en fonction (ouverture le mardi) et la durée maximale d’une douche est portée à 20 min maximum. La seconde porte permet d’accéder à un grand espace, dont le plafond est maintenu par un pilier de plan carré. Deux bassins quadrangulaires accolés sont situés à l’angle Sud-Est de la pièce (lavoir postérieur ?). Ceux-ci ont un soubassement enduit et des bordures en béton, avec une tablette légèrement inclinée.

Enfin, un portail moderniste pittoresque également en béton et identique à celui du jardin public attenant, s’ouvre à l’Ouest sur la porte de la Salle du Pessèbre. Celle-ci est rehaussée d’une décoration circulaire à pyramide inversée, typique de l’ornementation Art déco. Le hall d’entrée est en mosaïque produite à Perpignan, tel que l’indique la plaque à l’angle droit mentionnant « MOSAIQUE DES PYRENEES PERPIGNAN ». Une première pièce qui suit la forme polygonale de la structure bâtie, possède des murs latéraux ornés de mosaïques en terre cuite vernissée, surmontées de motifs demi-circulaire tracés en creux. La partie supérieure dispose d’une frise à dents d’engrenage, recouverte d’un enduit blanc. Un couloir intermédiaire permet de distribuer une dernière pièce, utilisée pour les activités de bien-être. L’entrée du couloir est matérialisée par un encadrement en mosaïque, comportant en son centre la représentation de Saint-Pierre nimbé, dans un blason en forme de losange. L’apôtre vêtu d’un pallium et d’une tunique, porte dans sa main gauche les clés du paradis et dans celle de droite la palme du martyr. Des iris dorées sont représentées sur un fond bleu autour du saint et une couronne surmonte le blason.

  • Typologies
    (17e siècle) ; (18e siècle) ; (19e siècle) ; (20e siècle)
  • Toits
    béton en couverture, tuile creuse
  • Murs
    • travertin pierre de taille
    • marbre pierre de taille
    • granite pierre de taille
    • brique maçonnerie
    • béton maçonnerie
    • ciment maçonnerie
    • enduit
  • Décompte des œuvres
    • étudiées 17

Documents d'archives

  • 1807
  • 1807
  • 1846-1908
  • 1940-1946
  • 1908
  • Sans date
  • Sans date
  • Sans date
  • Août 1960
  • Sans date
  • 1928-1977
  • 1917
  • 1905

Bibliographie

  • Janvier 2004
  • 2014
  • 2010
  • Avril 2001
  • 1997
  • Juin 2014
  • 1990
  • 2011

Périodiques

  • 1992

Documents multimédia

  • 2016
  • Sans date
  • 1984
  • Août 2006
Date(s) d'enquête : 2021; Date(s) de rédaction : 2021
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