Très certainement présent depuis la reconstruction de l’église paroissiale au 17e siècle, le presbytère a bénéficié de travaux de réparations dans la première moitié du 19e siècle. En effet, selon la description du bâti faite le 18 février 1836 par le Conseil Municipal, « la maison presbytérale mérite des réparations urgentes. La cheminée de la cuisine présente de graves inconvénients. (…) Les fenêtres du rez-de-chaussée, du premier étage et du salon exigent une nouvelle menuiserie pour résister « aux vents violents qui soufflent du fond de la vallée » ». Afin de réaliser ces travaux, les sommes de 1170 francs de la commune et de 670 francs du Conseil de Fabrique sont prévues [Histoire de Mosset. Période de 1830 à 1848 – Municipalité. La Monarchie de Juillet. [en ligne], URL : http://www.histoiredemosset.fr].
Au 19e siècle, l’édifice est compris dans un îlot d’habitations, constitué de grandes parcelles au côté de quelques-unes divisées. La façade Nord-Est n’est alors pas visible puisque plusieurs constructions sont accolées à celle-ci. Des remaniements postérieurs ont entrainé la destruction de plusieurs parcelles bâties, ainsi que le dégagement de la place San Julia et de la voirie. De plus, le presbytère est amputé de son aile Ouest en 1920, afin d’abriter la Poste. À la suite d’un incendie produit en 1960, l’édifice est reconstruit et des appartements pour la location sont aménagés [BOUSQUET, 1999, p.143].