Dossier collectif IA66003640 | Réalisé par
  • inventaire topographique
Ensemble des canaux de la commune de Codalet
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  • (c) Communauté de communes Conflent Canigó
  • (c) Inventaire général Région Occitanie

Dossier non géolocalisé

  • Dénominations
    canal d'irrigation
  • Aires d'études
    Conflent-Canigou
  • Adresse
    • Commune : Codalet

Le territoire est traversé par la rivière de la Lliterá, qui prend sa source à 2500 m d’altitude sur la Costa de Sant Jaume et se jette dans le fleuve la Têt. Cet important cours d’eau, est également franchi par le canal dit Rec de Dalt (d’en Haut), connu comme étant l’un des plus anciens canaux d’irrigations du Conflent. Selon l’historien Jaubert de Passa, la première mention du Rec de Dalt est faite en 1285, au moment où les « religieux de Saint-Michel-de-Cuxa (…) et de Notre-Dame de Lagrasse », décident d’établir un canal sur le territoire de Prades [JAUBERT DE PASSA, 1821, pp.111 et 112]. Afin de l’alimenter en eau, une concession visant à prendre les eaux de la fontaine d’En-Gorner (territoire de Ria) est prévue par l’abbé de Saint-Michel de Cuxa. C’est finalement le roi Jacques II, qui après avoir prouvé que ces eaux étaient dépendantes du district royal de Villefranche et acheté le titre de propriété, se chargea d’instaurer une nouvelle concession. Outre la fontaine d’En Gorner, il est également prévu d’utiliser les eaux de la Têt [JAUBERT DE PASSA, 1821, p.114]. Des dispositions bien précises liées à l’usage et la gestion de l’eau du canal sont définies dans la concession. En effet, les habitants de Prades et de Codalet ont l’obligation « de se rendre aux ateliers » de construction du canal, sous peine d’une amende ou d’une journée de travail [PATAU, BERNADAS, MONESTIER, 1990, p.16]. De plus, le canal est commun aux habitants de Prades et de Codalet, qui bénéficient d’une autorisation pour « agrandir, refaire et défaire la digue et le canal, toutes les fois qu’ils le jugeront convenable, pour recevoir un volume indéterminé d’eau » .Selon Jaubert de Passa, le canal d’une largeur estimée à environ 3 pieds, permet d’arroser au 19e siècle 1096 journaux de terre, soit 36189 ares sur les territoires de Ria, Codalet et Prades. De plus, il fut utilisé pour l’entretien de quelques usines, dont une manufacture de draps à Prades [JAUBERT DE PASSA, 1821, p.115]. La concession permettait également le fonctionnement de moulins à farine, exclusivement réservés aux seigneurs [JAUBERT DE PASSA, 1821, p.117]. Actuellement, le Rec de Dalt est géré par l’ASA Branche ancienne de Prades, qui regroupe également le Rec de Baix (canal inférieur de Prades édifié vers 1521), conduisant à la création d’un secrétariat partagé dans les années 2000 [ROMEIRA, Juillet 2014].

Le 19e siècle est marqué par une diversification des cultures irriguées et l’élargissement du périmètre irrigable sur la commune de Prades ainsi que des territoires alentours, afin de faire face à la concurrence de la Plaine du Roussillon. Les syndics des canaux de Prades, Ria et Codalet ont dans ce sens adressé une lettre au Préfet des Pyrénées-Orientales en date du 29 juillet 1837 ; « Chaque année, Monsieur le Préfet, chaque jour nous démontre combien il est nécessaire pour nous de profiter des avantages que nous pouvons retirer de la portée actuelle de notre canal, en aval de tous nos ponts, aqueducs et de chercher à donner ainsi un produit des terres qui devraient finir par devenir absolument improductives. Les immenses plantations de vignes qui ont eu lieu depuis un certain nombre d'années dans le premier arrondissement nous réduisent à la nécessité de diminuer nos vignobles, car nos vins ne peuvent soutenir la concurrence de ceux du premier arrondissement dont on nous inonde chaque année, le produit de nos vignes ne peut plus couvrir les frais de culture » [RIAUX, 2007]. Par ailleurs, l’extension des terres arrosables devrait permettre aux habitants plus modestes d’accéder à la ressource en eau, jusqu’ici principalement exploitée par les propriétaires aisés. Les communautés d’habitants de l’arrondissement de Prades demandent alors à ce qu’un nouveau canal soit construit, à partir de la dérivation de la Têt. Ce futur canal, dit de Bohère, pourra ainsi transiter par les communes de Ria, Sirach, Codalet, Taurinya, Prades, Clara-Villerach et Los-Masos [RIAUX, 2007]. Le projet a fait l’objet de nombreuses contestations émanent des communautés villageoises de la plaine du Roussillon. Un nouveau prélèvement en amont des prises d’eau existantes pourrait conduire à une importante pénurie d’eau. Les travaux du canal n’ont ainsi pu démarrer avant la seconde moitié du 19e siècle.

Construit de 1864 à 1881 sur la rive droite de la Têt [MERCADER, 1933, 125 pages], le canal de Bohère est un cours d’eau long de 42 km, qui permet l’irrigation des terres comprises entre sa prise d’eau sur la localité de Serdinya (Haut-Conflent) et Los-Masos. Le territoire de Codalet bénéficie de l’accès à l’eau du canal, depuis les années 1870. Cet ouvrage fut mainte fois fragilisé par la présence d’un sous-sol argileux, principalement dans la vallée de la Lliterà. D’importants travaux ont donc été réalisés entre 1932 et 1933, par les architectes Félix Mercader et Bernard Banyuls [MERCADER, 1933, p.79]. Malgré les mesures de consolidation prises lors de ces travaux, le canal est à nouveau endommagé au cours du siècle, principalement en raison de l’Aïgat d’Octobre 1940. L’entreprise Fondeville est alors chargée de réaliser les réparations, parallèlement à la modification du tracé initial. Cet important changement destiné à augmenter le volume d’eau du canal, s’est accompagné dans les années 1950 par la construction d’un siphon. Le premier syndicat du canal de Bohère s’est constitué à la suite de la publication d’un décret impérial du 14 mars 1863, accordant aux habitants des communes de Ria, Codalet, Prades, Clara et Los-Masos à se réunir en association Syndicale, appelée « Société du Canal de Bohère » [MERCADER, 1933, p.24]. Chargée de l’entretien et de l’exploitation du canal, cette structure toujours existante, est portée par un Syndicat Intercommunal à vocation unique, dont le maire de Los Masos, Monsieur Guy Cassoly, en est l’actuel président. Les communes évoquées ci-dessus sont toujours comprises dans le périmètre. Par ailleurs, l’association « Sauvegarde du canal de Bohère » créée en 2016, est chargée de protéger et valoriser le patrimoine « historique, culturel, architectural, agricole, touristique, environnemental » du cours d’eau [Journal officiel].

Quatre autres canaux d’irrigation présents sur le territoire, témoignent de la richesse du patrimoine hydraulique. Il s’agit des canaux de la Plana, la Llongadere (ou canal des moines), la Sacristia et del Moli. Ceux de la Llongadere et del Moli, apparaissent également sur le cadastre napoléonien. Des travaux de réfection ont été entrepris entre 1935 et 1937 au niveau de la prise d’eau du canal de la Llongadere (commune de Taurinya). En effet, les importantes crues de l’année 1933 ont emporté la prise d’eau et un tronçon du canal sur une longueur d’environ 70 mètres. Le projet de réfection, alors porté à cette époque par l’Association Syndicale du canal d’arrosage de la Llongadere, a consisté à rétablir la prise d’eau sur le même emplacement. Il prévoit de la relier au canal existant par des buses en ciment d’un diamètre de 0m40, posées dans une tranchée puis par un bâchage de béton de ciment [A.D. 66 : 14 Sp 149]. Ces travaux ont été réalisés pour un montant de 30.000.00 francs.

Le canal del Moli, qui longe l’actuelle route D27, irrigue une très grande partie des parcelles agricoles de Codalet. Son nom est certainement lié à la présence d’un ou de plusieurs moulins, dont certaines sources historiques en attestent l’existence. C’est par un acte en date du 12 janvier 1627, que le procureur royal confirme à la communauté de Codalet la propriété des moulins à farine dit de la Litera et dels Teners, situés sur le territoire de Codalet. Celui de la Litera aurait été acquis le 26 Janvier 1572 [A.D. 66 : 43 Edt8]. A nouveau, l’état des moulins à farine dressé en 1741, mentionne un moulin à farine appartenant à un roturier du nom de Dominique Laguerre. A cette époque, son produit annuel moyen est estimé à 50 livres [ROSENSTEIN, Revue Conflent, 1989, p.34]. Les moulins aujourd’hui disparus, ont pu être emporté lors d’un épisode de crue intense (Aïguat de 1940 ?).

Les canaux de la Sacristia et de la Plana, ont quant à eux été aménagés postérieurement à la première moitié du 19e siècle, en raison de leur absence sur le cadastre de 1807. Un plan d’ensemble dressé en 1864 par l’Ingénieur ordinaire du service hydraulique des Ponts et Chaussées (Pyrénées-Orientales), fait état de l’ensemble des canaux de la Lliterà. Depuis 2012, l'ASA de la Lliterà, issue de la fusion de quatre ASA (El Moli, la Plane, la Llongadère, la Sacristia), s’occupe de la gestion des canaux de la Lliterà. Ce processus de fusion permet de simplifier les procédures administratives liées au partage de l’eau, ainsi que de mutualiser les frais de gestion (coûts des travaux de réfection par exemple) [Chambre d’agriculture des Pyrénées-Orientales, 2012, pp. 6-12].

Canal Rec de Dalt :

Le cadastre de 1807 permet de retracer le parcours du Rec de Dalt, au sein de la commune de Codalet. Celui-ci arrosait tous les jardins Nord et Ouest du village, implantés à l’arrière des habitations. Ces espaces toujours existants, bénéficient de cette proximité avec le canal, dont une partie est enterrée sous quelques maisons du centre. Un bassin de récupération à l’entrée Ouest du village a été construit dans les années 2000, afin de canaliser les possibles fuites d’eau du canal dans le centre de Codalet. L’eau ainsi récupérée est ensuite conduite vers la rivière de la Lliterà. Le canal possède un cuvelage en béton et par endroits des éléments de liaison construits dans le même matériau, permettant le passage entre les rives.

Points principaux répertoriés sur le canal Rec de Dalt :

-Passerelle métallique : (X : 605750.82 / Y : 34249.73), 381 m d’altitude. Rénovée après éboulement de juin 2001 (Étude globale des canaux principaux du secteur de Prades. Rec de Dalt. 2012. P.41)

-Vannes martelières, utilisées pour la distribution de l’eau d’irrigation : 1. (X : 605770.35 / Y : 34215.57) à environ 398 m d’altitude, placée au niveau d’un ouvrage de décharge dit de la Barnade. 2. (X : 606135.51 / Y : 34527.68), 383 m d’altitude. En interconnexion avec la fin de la branche secondaire du canal de Bohère. 3. (X : X = 606438.57 / Y : 34114.52), 385 m d’altitude.

-Vanne en métal au départ d’une branche secondaire dite « L’œil de Trois ». Elle se trouve à proximité d’un petit pont en pierres sèches et d’un pont-aqueduc, qui présente une arche en plein cintre encadrée de cayrous. Une vanne martelière située à l’entrée de ce dernier pont, permet l’évacuation du trop-plein d’eau vers la Lliterà, à partir d’un chenal aménagé à cet effet.

Canal de Bohère :

Situé sur toute la zone Sud de Codalet, le canal de Bohère alimente en eau la colline Saint Jean. Il a la particularité de posséder un siphon, permettant la circulation de l’eau entre chaque rive de la Lliterà. La tête amont (X : 606366.06 / Y : 32639.36 / Altitude : 496) localisée en rive gauche, est un ouvrage bétonné qui concentre l’aval du passage sous le terrain naturel, à partir d’un tunnel. Le débit de l’eau est régulé au moyen de deux vannes, ainsi que d’un chenal de décharge du trop-plein. Non loin de l’abbaye de Saint-Michel de Cuxa se trouve la tête aval (rive droite), également bétonnée (X : 606833.29/ Y : 32762.27/ Altitude : 488). Le canal est formé de tronçons en pierres sèches ou bétonnés, ainsi que d’un radier généralement constitué de terre. Il peut être ouvert ou couvert par endroits par des dalles en béton. L’ouvrage comprend un départ de branche secondaire dite de Codalet (vers 480 m), permettant l’irrigation de parcelles. Il s’agit également de la nouvelle prise d’eau du rec del Moli, aménagée en 2021. Plusieurs petits ponts en pierres sèches viennent ponctuer le canal, dont deux situés à proximité de l’embranchement entre les canaux de la Sacrista et de la Llongadere (0B 16 et 17). Ils permettaient de canaliser l’eau de petits correcs (ravins), qui passaient à l’origine sous le canal de Bohère. Ces ouvrages cités ne sont plus utilisés, depuis la construction du siphon.

Le canal bénéficie d’un débit de 740 l/s et dessert une surface totalisant plus de 700 hectares. En fonction de Mars à Novembre, il présente plusieurs fonctions, dont l’irrigation des terres agricoles et le rechargement des nappes d’eau souterraines. Ce principe d’irrigation dit « gravitaire » consistant à utiliser la gravité comme force motrice, est contesté en raison de son caractère « gaspillant », contrairement au système du « goutte à goutte » principalement employé sur la plaine du Roussillon.

Canaux de la Llitera :

Les canaux de la Llitera permettent l’arrosage d’un périmètre compris entre la commune de Taurinya et les lotissements développés à l’Est du centre de Codalet. Ils ont la particularité d’être interconnectés entre eux, avec des prises d’eau différentes.

Celui de la Sacristia possède sa prise dans la Lliterà, à l’entrée du village de Taurinya. Une partie de l’ouvrage est en pierres sèches et protégée par un aménagement sommaire composé de tuyaux en béton et de portes en bois. Son cuvelage est essentiellement constitué de béton. De plus, le canal est par endroits aménagé directement sous la roche existante. Il a la particularité de comprendre un dessableur, permettant d’évacuer le limon entraîné par la rivière. Utilisé de manière régulière par une seule propriétaire de terrain, le canal se jette directement dans celui de la Llongadere, non loin d’une petite construction agricole. Ce dernier, qui possède également sa prise d’eau dans la Lliterà, est connecté avec le canal du Moulin (ou Rec del Moli). Il longe la D27 et permet l’irrigation des terres situées autour de l’abbaye Saint-Michel de Cuxa. Enterré sur plusieurs mètres, son cuvelage est en béton et en terre à l’approche du monastère.

Les canaux de la Plana et du Moulin sont actuellement reliés au canal de Bohère, à la suite des différentes crues qui ont sévi sur le territoire. Le système d’alimentation en eau a en effet changé en raison des dommages causés par les catastrophes naturelles, dont l’Aïguat de 1940 et la tempête Gloria en 2020. Situé sur la rive gauche de la Lliterà, le canal de la Plane permet l’arrosage des terres présentes au Sud de la chapelle-ermitage Saint Jean de Noceras. Il a bénéficié de travaux réalisés en 2021, dans le cadre d’une convention établie entre les ASA de la Llitera et de Bohère. Son alimentation est rendue possible grâce au canal de Bohère, depuis les années 1940. A l’origine, une vieille décharge de Bohère permettait d’amener l’eau au canal. Les aménagements effectués en 2021 ont consisté à renforcer le canal de la Plana, à partir de buses de 200 mm enterrées, permettant de l’alimenter en eau à partir de Bohère. La prise d’eau actuelle (latitude : 42,594624 / longitude : 2,412715 / altitude : 485 m), s’effectue au moyen d’une vanne en fonte.

Le Rec del Moli est principalement utilisé pour l’irrigation des terres agricoles Est du territoire, jusque dans les hauteurs de Prades. Une branche secondaire du canal permet l’arrosage des jardins et des parcelles privées situées majoritairement en partie Sud de Codalet. Au 20e siècle, la gestion du canal est portée par l’association syndicale du canal del Moli, présidée par M. Bonneil Paul. Elle est formée de petits propriétaires représentants en totalité une surface de 24 hectares, comprenant des prairies artificielles, des jardins familiaux auprès du village de Codalet et 5 hectares environ de vignes. La taxe moyenne annuelle payée de 1924 à 1933 est de 70 francs par hectare, ce qui reste relativement coûteux. La resclosa (prise d’eau en catalan), qui se situait initialement dans la Lliterà non loin de la fontaine dite « Font d’en Xirinacs », a été emportée par une importante crue en décembre 1932 [A.D. 66 : 14 Sp 154]. L’association syndicale prend alors la décision de réaliser d’importants travaux d’urgence, afin de permettre l’arrosage des terres et l’alimentation des sources des fontaines de Codalet. Les travaux auraient consisté à abandonner l’ancienne resclosa et la partie du canal emportées, en construisant un barrage (actuellement détruit ?) de prise d’eau formé d’un massif de gabions métalliques [A.D. 66 : 14 Sp 154]. Cet aménagement porté à hauteur de 38 500 francs, a pu faire l’objet d’une subvention allouée par le Ministère de l’Agriculture en 1935, « égale au tiers des dépenses (honoraires non compris) et limitée au maximum de 12.165 francs » [A.D. 66 : 14 Sp 154]. À la suite d’un éboulement survenu en 2014, le canal bénéficie d’un branchement provisoire sur la branche secondaire du canal de Bohère. Malgré cet aménagement, les nouveaux éboulements survenus en 2020 à cause de la tempête Gloria ont coupé la partie médiane, causant une interruption dans l’irrigation de quatre parcelles arrosables. Dans ce sens, de récents travaux ont été réalisés en Février 2021 (également convention entre ASA la Llitera et ASA du canal de Bohère), de manière à créer une nouvelle prise d’eau dans le canal de Bohère en zone non touchée par les éboulements (406 m d’altitude). La sortie dans le Rec del Moli s’effectue au moyen d’un tuyau enterré. Comme le canal de Llongadere, le Rec del Moli possède un cuvelage en béton et en terre. Des tuyaux couvrants ont été rajoutés en 2017, afin de renforcer son étanchéité.

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Documents d'archives

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  • 1937
  • 1812-1935
  • 1833-1916
  • 1863-1894
  • 1859-1933
  • 1807

Bibliographie

  • 1990
  • 2012
  • 2012
  • 2012
  • Lien URL : https://www.cairn.info/revue-histoire-et-societes-rurales-2001

    2001

Périodiques

  • 1989

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    1821
  • 2007
  • 2012
  • 2014
Date(s) d'enquête : 2021; Date(s) de rédaction : 2021
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