Dossier d’œuvre architecture IA66003619 | Réalisé par
  • pré-inventaire
Oratoire Saint-Valentin
Œuvre recensée
Copyright
  • (c) Communauté de communes Conflent Canigó
  • (c) Inventaire général Région Occitanie

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Conflent-Canigou
  • Commune Taurinya
  • Adresse Rue Sant Valentí
  • Cadastre 2021 0A 277

Cet oratoire, qui était autrefois dédié à Saint-Sébastien [Les oratoires du Conflent, 2007, p.27], est certainement existant depuis la seconde moitié du 19e siècle. Plusieurs oratoires existaient à cette époque dans le village, dont trois chapelles dédiées à la Vierge Marie [CAZES, Revue Conflent, Numéro 47, 1968, p.18]. Une délibération du Conseil municipal en date de 1857, évoque la nécessité de réparer ces trois édicules, afin de « ne pas les laisser tomber en ruines ». La proposition étant votée à la majorité absolue, le financement des réparations a été rendu possible grâce à « la récolte des noix de la présente année vendues aux enchères » [CAZES, Revue Conflent, Numéro 47, 1968, p.18].

Saint-Vincent fut très vénéré dans le territoire, puisqu’il est considéré comme étant le patron des paysans. De plus, il était invoqué par les habitants de Taurinya afin de se protéger des maladies, notamment de la peste [CATHALA-PRADAL, CHRISTOFOL, NICOLAU, Bernard, 1999, p.20]. Des processions étaient organisées en son honneur, notamment à partir de Prades entre les 16e et 17e siècles [CAZES, Revue Conflent, Numéro 47, 1968, p.16]. La municipalité a perpétué le culte de Saint-Valentin entre le 20e siècle et le début des années 2000, en organisant une procession le lundi de la Pentecôte. La relique de Saint-Valentin (16e siècle) provenant de l’abbaye de Saint-Michel-de-Cuxa, était alors portée par quatre prêtres, qui prenaient dans un premier temps la direction de la chapelle éponyme. La procession parcourait ensuite les rues de Taurinya, accompagnée de chants à la gloire de Saint-Valentin [CATHALA-PRADAL, CHRISTOFOL, NICOLAU, Bernard, 1999, p.18].

L’oratoire est une construction monolithe de plan carré, maçonné en moellons de gneiss et schistes liés à la chaux. Il comprend en son centre une niche carrée, à débord et linteau supérieur en pierre de schiste équarri. La niche, protégée par une grille métallique, abrite des céramiques réalisées au 20e siècle par un artiste taurinyanais du nom de François Miró, qui présente des liens de parenté avec le peintre catalan Joan Miró (neveu) [Exposition. Saint-Michel de Cuxa, p.27]. Celles-ci illustrent les scènes de vie et de mort de Saint-Valentin. Enfin, la niche est surmontée par un cône en moellons à quatre pans, à la pointe duquel est fixée une croix en fer forgé.

  • Murs
    • gneiss moellon
    • schiste moellon
  • Toits
    gneiss en couverture
  • Couvrements
  • Couvertures
    • toit conique
  • Typologies
  • État de conservation
    restauré
  • Représentations
    • saint Valentin
  • Précision représentations

    -Représentation en pied de Saint-Valentin portant la palme du martyr (centre)

    -Représentation de Saint-Valentin accompagné de fidèles (latéral droit)

    -Représentation du martyr de Saint-Valentin (décapitation), (latéral gauche)

  • Mesures
    • la : 1,1 m
    • pr : 0,9 m
    • h : 2,2 m
  • Statut de la propriété
    propriété de la commune

Bibliographie

  • 2007
Date(s) d'enquête : 2021; Date(s) de rédaction : 2021
(c) Communauté de communes Conflent Canigó
(c) Inventaire général Région Occitanie
Articulation des dossiers