De plan quadrangulaire, l’édifice de trois niveaux est actuellement situé en retrait d’une cour fermée par un portail métallique sur rue. L’entrée s’effectue en façade Ouest (mur gouttereau), dont l’ordonnancement sur trois travées et les encadrements d’ouvertures en cayrous sont caractéristiques de la fin du 19e siècle. Toutes les menuiseries en bois ont été reprises, ainsi que la maçonnerie en pierres apparentes liées à la chaux. Deux structures en appentis sont visibles au niveau de la cour, dont l’une ouverte abrite l’ancien pressoir à raisin communal. La partie arrière de l’édifice correspond à l’ancien jardin du presbytère, déjà mentionné sur le cadastre napoléonien. Le jardin est délimité au Nord par un second corps de bâtiment, comprenant un rez-de-chaussée accessible par deux entrées surmontées de linteaux droits en bois d’origine. Cet espace, qui aurait pu servir de remise agricole, abrite les tonneaux en bois de l’ancien espace d’exposition. Contrairement à la façade principale, celle développée sur le jardin est enduite. Les ouvertures ont toutes été remaniées, ainsi que les menuiseries.
Le rez-de-chaussée présente un sol en carreaux de céramiques de couleurs jaune et rouge, caractéristiques des années 1960. Les deux stores latéraux en PVC ont été rajoutés postérieurement et séparent le rez-de-chaussée de la salle du conseil municipal. Un escalier à paliers intermédiaires et à première marche à volute, permet de desservir les deux étages supérieurs. Le premier niveau est formé d’une pièce à plancher en bois d’origine, comprenant une unique fenêtre s’ouvrant sur le jardin. Un rangement intégré dans l’épaisseur du mur Nord est présent et rappelle l’organisation des équipements traditionnels de la cuisine. Le second niveau a complétement été transformé pour l’accueil du public. Il diffère du troisième étage, qui conserve ses murs en maçonnerie liée à un hourdage en terre. Ce dernier correspond à des anciens combles, accessibles par une trappe. Tout comme le premier étage, les ouvrages de charpente (plancher et couverture) sont d’origines. Certains murs conservent des trous de boulins obstrués, qui témoignent des transformations successives du bâti. Les combles abritent actuellement des archives communales (planches graphiques etc.), dont la conservation n’est pas optimale. Enfin, la toiture en double pente est couverte de tuiles canal.