Selon Robert Vié le site du presbytère, présentant une butte naturelle, a pu recevoir un élément important des fortifications du village (une porte?).£En 1834 des travaux sont menés au presbytère. Trente ans plus tard un projet de reconstruction est lancé par la commune. Le logement du prêtre qui existe alors est très modeste, composé d'un rez-de-chaussée et d'un niveau de combles, en "deux corps." On y trouve : une cuisine avec sa souillarde, logées dans une des ailes, sans grenier, l'autre contenant deux chambres dont l'une à usage de salle à manger. Un bucher et une écurie contigus forment les dépendances.
Le projet, établi par l'architecte Duran, prévoit la construction d'un logis à deux niveaux de 12 mètres de façade et 9 mètres de côté. Au rez-de-chaussée se trouve un couloir traversant et la cage d'escalier et latrines. De chaque côté du couloir sont aménagées une cuisine avec sa souillarde et une salle à manger et un salon. Au premier il est prévu une chambre pour le curé, avec cabinet de toilette et de travail, ainsi que deux autres chambres dont une pour la domestique. Un second bâtiment est prévu sur deux niveaux : écurie, remise, bucher et four au rez-de-chaussée, grenier à foin au-dessus. Volière et loge à cochons doivent prendre place non loin du four.
Ce projet voit le jour en 1869-1870 ; il est conduit par l'entrepreneur Serilhac, de Tarbes, sous la direction de l'architecte Duran.
Le presbytère abrite de nos jours une maison particulière.
Chercheur associé à l'inventaire général pour les Hautes-Pyrénées