Dossier non géolocalisé
Cet édifice n'apparait pas sur le cadastre de 1830. Il a donc probablement été bâti dans la seconde moitié du 19e siècle. Il est transformé ou restauré dans la première moitié du 20e siècle. Dès sa construction, il semble avoir répondu à des fonctions purement agricoles et non d'habitation.
Il a récemment été repris par endroits, comme en témoignent les parpaings de béton. Ainsi, la remise qui flanquait l'étable a-t-elle été fermée par un linteau béton et des portes en bois.
Cet édifice agricole est orienté nord-sud. Il est situé au croisement du chemin rural (Parc Sarrat) et de la départementale n°139. La maçonnerie est en moellon de schiste sur une large partie des quatre élévations, enduite partiellement à la chaux. L'extrémité sud de l'élévation est présente un pan en terre crue sur un solin de schiste. Quelques gros blocs de schistes sont assisés dans les soubassements (élévation nord). Cette construction a été remaniée et consolidée par l'adjonction de parpaing de béton (chaîne d'angle sud-ouest, reprise d'ouvertures sur l'élévation est). Des plaques de tôle ondulée couvrent l'ensemble ; seule la demi-croupe en ardoise témoigne de l'ancien matériau de la toiture.
Cet édifice répondait aux fonctions d'étable et de fenil. Son élévation orientale est percée de deux portes à double vantaux, chacune d'elle est surmontée d'une large baie permettant d'aérer le fenil (même type de baie sur l'élévation nord). L'une d'elle (extrémité sud) est mi-close par un essentage de planches. L'élévation ouest est percée d'une fenêtre et d'une petite baie. L'encadrement de l'ensemble des ouvertures est en bois. Seul l'encadrement de deux petites baies d'aération sur la partie supérieure de l'élévation sud est en pierre.
