• recensement du patrimoine thermal
villa Piccina
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Inventaire général Région Occitanie

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Pyrénées
  • Commune Argelès-Gazost
  • Adresse 5 avenue du général Nansouty
  • Cadastre 2024 AC 01 28
  • Dénominations
    maison
  • Précision dénomination
    de villégiature
  • Appellations
    Piccina

La villa Piccina fait partie des cinq villas construites à Argelès-Gazost à l’initiative du vicomte Henri de Pradier d'Agrain, érudit voyageur né 1878 s'étant fixé dans la ville en 1911 après son mariage avec Édith de Langlade. Passionné par la région il écrit de nombreux articles à son sujet dont un livre Argelès et ses vallées.

Le vicomte fait réaliser le lotissement sur des terrains achetés dès 1908-1909, soit avant son installation définitive à Argelès. Les plans des cinq villas ont été dessinés par l'architecte tarbais Georges Larrieu, actif dans les stations thermales pyrénéennes, notamment à Cauterets aux thermes et à l'hôtel des postes et télégraphe construit en 1906. Les plans de la villa y sont conservés et sont datés de 1909.

La villa est restée depuis sa construction dans la famille d'Agrain mais le jardin, plus étendu à l'origine, à été amputé et le terrain vendu dans la 2e moitié du 20e siècle.

La villa est implantée sur une parcelle traversante, bordée à l'est par l'avenue du général Nansouty et à l'ouest par l'avenue des Pyrénées. La villa suit globalement un plan en L, prolongé par un corps en rez-de-chaussée au sud, qui supporte une terrasse ouvrant sur le premier étage. Cette disposition est prétexte à des jeux de toitures qui donnent son cachet pittoresque à la villa. Celui-ci est renforcée par les bandeaux de brique et de galet (comme sur la villa Mektoub pour ces derniers) et par le traitements saillants et rustique des appuis et linteaux des baies, sans doute en granite.

La distribution d'origine est connue par les plans conservés. Le sous-sol abritait la cave et la buanderie mais la cuisine, de façon étonnante et sans doute à cause de la surface réduite de la villa, se trouve au rez-de-chaussée. Ce dernier comportait également le salon (dans le corps en rez-de-chaussée) et la salle à manger, une chambre et un sanitaire. L'étage abritait 3 chambres un un cabinet de toilette, les combles avaient deux chambres, sans doute pour domestiques, ainsi qu'un grenier.

  • Murs
    • maçonnerie enduit
  • Toits
    ardoise
  • Étages
    1 étage carré, étage de comble, étage de soubassement, rez-de-chaussée
  • Couvrements
  • Couvertures
    • toit à longs pans croupe
    • demi-croupe
  • Escaliers
  • Techniques
  • Représentations
  • Statut de la propriété
    propriété privée

Documents d'archives

  • AD Hautes-Pyrénées, Matrices cadastrales des propriétés bâties 3 P 819 et 3 P 822.

    AD Hautes-Pyrénées : 3 P 819 et 3 P 822

Bibliographie

  • BENSA, Mathilde. L'architecture de villégiature dans la station thermale pyrénéenne d'Argelès-Gazost (1885-1938), l'influence des acteurs privés et privés. Mémoire de Master histoire de l'art contemporain, Université Toulouse II Jean Jaurès, 2022/2023.

Périodiques

  • Henri de Pradier d'Agrain, Argelès et ses vallées, Nîmes : C. Lacour, 2001, 251 p.

Date(s) d'enquête : 2023; Date(s) de rédaction : 2024