• recensement du patrimoine thermal
villa Recco
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Inventaire général Région Occitanie

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Pyrénées
  • Commune Argelès-Gazost
  • Adresse 2 avenue du général Nansouty
  • Cadastre 2023 AC 01 64
  • Dénominations
    maison
  • Précision dénomination
    de villégiature
  • Appellations
    Recco
  • Parties constituantes non étudiées
    jardin d'agrément

La villa Recco fait partie des cinq villas construites à Argelès-Gazost à l’initiative du vicomte Henri de Pradier d'Agrain, érudit voyageur né 1878 s'étant fixé dans la ville en 1911. Passionné par la région il écrit de nombreux articles à son sujet dont un livre Argelès et ses vallées.

Le vicomte fait réaliser le lotissement sur des terrains achetés dès 1908-1909, soit avant son installation définitive à Argelès. La villa Recco est portée comme construction nouvelle dans la matrice cadastrale en 1914. Les plans des cinq villas ont été dessinés par l'architecte tarbais Georges Larrieu, actif dans les stations thermales pyrénéennes, notamment à Cauterets aux thermes et à l'hôtel des postes et télégraphe construit en 1906.

Dans le premier quart du 20e siècle, au moins jusqu'en 1918, elle est mise en location par Mme Ricau-Lac qui gère plusieurs villas (5 sur une publicité 7 sur une autre) à Argelès-Gazost, qu'elle propose à la vente ou à la location. L'annonce précise que les villas, disposées autour du parc de la station, sont meublées et dotée de l'eau et de l'électricité. La propriétaire vend également des terrains à bâtir ainsi propose d'autres locations, "châteaux et maisons de campagne" dans la vallée. Une carte publicitaire est accompagnée de la photographie des cinq villas. En 1912, les annonces dans la presse indiquent que Mme Ricau-Lac se trouve au chalet Pax d'Argelès situé près de la gare.

La villa est implantée au nord du parc thermal, à l'angle de deux rues mais au départ elle était longée seulement par l'avenue de la Marne, la rue Nansouty ayant été percée seulement dans les années 1950.

La maison est composée de trois corps distincts juxtaposés. Le corps principal, à l'ouest se déploie sur trois travées à l'ouest, côté où la travée centrale forme un avant-corps. Un second corps plus court que le corps principal est situé à l'est de ce dernier. Un tour coiffé d'un toit en pavillon est implantée au sud-est. Chaque décrochement du plan donne lieu à des jeux de toitures qui animent les parties hautes de l'édifice.

Les façades sont animées de décors qui soulignent les différences de niveaux (bandeaux de briques, de galets ou de pierres traitées de façon rustique). Les allèges des ouvertures sont en brique. Les appuis de fenêtres et les meneaux sont matérialisés par de grands blocs de pierres équarries qui donnent un caractère rustique à l'édifice. Au sud, à l'étage, deux larges ouvertures donnent sur des balcons et ouvrent au sud sur le paysage pyrénéen.

  • Murs
    • maçonnerie enduit
  • Toits
    ardoise
  • Étages
    étage de soubassement, rez-de-chaussée surélevé, 1 étage carré, étage de comble
  • Couvrements
  • Élévations extérieures
    élévation ordonnancée
  • Couvertures
    • toit à longs pans demi-croupe
    • toit brisé en pavillon
  • Statut de la propriété
    propriété privée

Documents d'archives

  • AD Hautes-Pyrénées, Matrices cadastrales des propriétés bâties 3 P 819 et 3 P 822.

    AD Hautes-Pyrénées : 3 P 819 et 3 P 822

Bibliographie

  • BENSA, Mathilde. L'architecture de villégiature dans la station thermale pyrénéenne d'Argelès-Gazost (1885-1938), l'influence des acteurs privés et privés. Mémoire de Master histoire de l'art contemporain, Université Toulouse II Jean Jaurès, 2022/2023.

Périodiques

  • Henri de Pradier d'Agrain, Argelès et ses vallées, Nîmes : C. Lacour, 2001, 251 p.

Date(s) d'enquête : 2023; Date(s) de rédaction : 2023