Dossier thématique IA65007022 | Réalisé par
  • recensement du patrimoine thermal
Etablissements thermaux disparus de Bagnères-de-Bigorre
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  • (c) Inventaire général Région Occitanie
  • (c) Université de Pau et des Pays de l'Adour

Dossier non géolocalisé

Localisation

Entre les pentes du Mont-Olivet, du Bédat et de l’ancien bourg fortifié, le territoire historique de Bagnères recèle une extraordinaire richesse hydrologique, occasionnant l’émergence de nombreuses résurgences, connues et souvent exploitées par la population locale depuis le Moyen Age (premières mentions en 1317, 1347, puis 1474) et la Renaissance, voire, ponctuellement l'antiquité.£En 1714, le plan de Bagnères recense 15 sources exploitées sous forme de bains. En 1789, la commune atteint le nombre considérable de 31 établissements de bains et buvettes (dont trois abandonnés), mobilisant chacun entre une et trois sources (voire quatre pour les bains Cazaux). En 1856, la commune dénombre encore 27 établissements pour la plupart privés et exploités avec plus ou moins de succès, malgré la construction des Grands Thermes qui centralisent huit sources. C’est la construction des néothermes du casino en 1879 qui marque un coup d’arrêt décisif à l’activité thermale privée en provoquant le tarissement de la plupart des sources émergeant à l’intérieur des anciennes fortifications médiévales.£Bien que la plupart des sources ne soient plus exploitées de nos jours, de nombreux aménagements demeurent localisables, car sis à l’intérieur d’édifices encore existants (Petit Bains, Bains Lias, Bains Pinac, Buvette Lasserre, Laguthière à Frascati, Bains de Santé, Bains Mora etc.) qui ont orienté leur activité vers l’hébergement touristique ou la location à l’année, tandis que d’autres ont totalement disparu parce qu'ils étaient intégrés à des bâtiments démolis. Sur la base des cartographies de 1789, 1856 et autres archives, la liste des établissements de bains et buvettes disparus se compose de :£- Bains disparus afin d'alimenter les Grands Thermes (en plus des sources de la Reine, du Dauphin et de la Rampe) (voir notice spécifique sur cet établissement thermal) :£o Bains de Saint-Roch£o Bains Roc de Lanne£o Bains du Foulon£o Bains des Yeux£o Bains du Platane£- Autres établissements et aménagements disparus:£o Bains de Versailles£o Bains Carrère-Lannes£o Bains du Grand Pré£o Bains du Petit Pré£o Bains du Petit Prieur£o Bains Pierra£o Bains Arqué£o Source romaine£o Fontaine Nouvelle£o Bains Cazaux (voir notice spécifique)£o Bains Théas (voir notice spécifique)£o Buvette de la Peyrie (voir notice spécifique)£Entre la fin du 19e siècle et la seconde moitié du 20e siècle, ces établissements ont cessé leur activité en raison du tarissement des sources, de l’aménagement d’installations plus performantes à proximité mais aussi de projets de restructuration urbaine.

  • Période(s)
    • Principale : 14e siècle
    • Principale : 15e siècle
    • Principale : 16e siècle
    • Principale : 17e siècle
    • Principale : 18e siècle
    • Principale : 19e siècle

Hormis leurs signalements sur les cartographies historiques, l'iconographie actuelle ne permet pas de restituer la morphologie exacte de ces édifices, exceptés les quelques cas particuliers que représentent les établissements Cazaux, Théas, Versailles, La Peyrie et le Grand Pré.£D'après les rares descriptions connues, ces établissements allaient de la cabane en planche ou annexe en maçonnerie abritant exclusivement quelques espaces de bains à la maison à étages accueillant des logements.£Ces aménagements prennent place au sein de bâtiments habituels de l'architecture vernaculaire ou rurale, ayant recours aux matériaux et techniques de construction issus de l'environnement immédiat (calcaire de Bigorre, ardoises, maçonnerie, toitures à croupe ou demi-croupe, lucarnes, galeries sommitales en bois...).£Selon toute vraisemblance, les bains installés dans l'enceinte fortifiée et dans le bourg moderne intègrent un habitat urbain de type immeuble, sans espaces extérieurs, avec deux ou trois niveaux souvent couronnés d'une galerie et ils sont localisés dans les caves.£Les établissements implantés dans les faubourgs, c'est-à-dire dans des espaces plus ouverts à l'époque, consistaient en un habitat individuel de campagne plus ou moins étendu.

Présentation succincte

  • NOTSUC La station thermale de Bagnères-de-Bigorre se distingue depuis le Moyen Age par la quantité de ses bains publics et privés, atteignant 31 établissements en 1789. Entre la fin du 19e siècle et la première moitié du 20e siècle, ces établissements ont cessé

Champs annexes au dossier - Architecture

  • NOTB_G BORDEU Théophile (de), Lettres contenant des essais sur l’histoire des eaux minérales du Béarn, de Bigorre etc., adressées à Mme de Sorbério, Amsterdam, 1746, rééd. Vignancour, Pau, 1835£FROIDOUR Louis (de), Mémoire du Pays et des Etats de Bigorre, publié
  • NOTB_S A.M. Bagnères-de-Bigorre, Plan de Bagnères en 1714£A.M. Bagnères-de-Bigorre, Plan de Bagnères en Bigorre, Lattré graveur, Paris, 1789£A.M. Bagnères-de-Bigorre, Plan de Bagnères-de-Bigorre établi sur le plan cadastral de 1771… avec les changements opérés j
  • APPA
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  • CHARP
  • CHARPP
  • 467743.92 ; 6222199.31
  • oeuvre sélectionnée
  • IVR76_VDELPECH
  • accessible au grand public
  • Bagnères-de-Bigorre
  • 20220321_R_01
Date(s) d'enquête : 2019; Date(s) de rédaction : 2019
(c) Inventaire général Région Occitanie
(c) Université de Pau et des Pays de l'Adour