2002-2008 : chercheur associé à l'Inventaire général
depuis 2008 : cbercheur à l'Inventaire général d'Occitanie
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Dossier non géolocalisé
Le calvaire du Mont Arès est établi sur un ancien lieu de culte païen. Le curé de la paroisse, l'abbé L. A. Haurou-Bejottes Béjottes est à l'initiative de la construction de cet ensemble dont les premiers travaux commencent le 11 mai 1854 (date de l'autorisation du conseil municipal).
Les chapelles sont construites progressivement avec l'aide des hommes et des femmes du village. Le mont Calvaire est achevé vers 1855-1860. Le 14 octobre 1863, le conseil municipal autorise la construction de la chapelle supérieure sur l'emplacement d'une ancienne montjoie consacrée sainte Barbe où sont régulièrement célébrés des offices religieux et devant lequel on allume chaque année le feu de la Saint-Jean.
Dans les années 1880, les moines bénédictins de Saint-Bertrand-de-Comminges commencent la construction d'un monastère qui ne sera jamais terminé. En effet, ils sont chassés en 1883 par les premières lois sur les Congrégations religieuses. Le site est progressivement abandonné et à l'état de ruine autour des années 1920.
Une croix monumentale est installée le 18 juillet 1943 et le site, que le clergé commence à restaurer, devient le lieu de dévotion de la basse vallée de la Neste. Il faut cependant attendre l'inscription sur la liste supplémentaire des Monuments historiques pour que le calvaire soit reconstruit. On y rajoute alors un théâtre de verdure de 400 places.
Un décor en céramique est rajouté en 1996 par C. Soucaret au fronton de la chapelle haute.
Le site est constitué de 11 oratoires disposés en ligne. Chaque chapelle, construite en moellons de pierre, se compose d'une niche protégée part un toit recouvert d'ardoises fixées sur une charpente apparente en bois. Une marche maçonnée permet aux fidèles de s'agenouiller devant chaque édicule.
Les quatre premières chapelles abritaient des scènes de la Passion : Agonie au jardin des Oliviers, Tribunal de Pilate, Flagellation, Couronnement d’épines. Les sept autres abritaient chacune deux stations d'un chemin de croix aujourd'hui conservé dans l'église paroissiale. Ainsi, chaque chapelle abrite-t-elle aujourd'hui un panneau qui présente les grandes étapes de la histoire du village et du Calvaire.
Au sommet du cheminement est installée la chapelle haute. Construite en moellons, elle adopte un plan rectangulaire très simple. La nef est couverte d'une voûte en bois protégée par une toiture à longs pans recouverte d'ardoises. Sur le pignon principal, on remarque un décor en terre cuite représentant la Crucifixion.
Le fronton de la chapelle haute est orné d'une crucifixion
Calvaire comprenant : douze oratoires échelonnés sur la hauteur du mont ; une maison communautaire à mi-pente ; une chapelle au-dessus des oratoires ; une croix sur piédestal, au sommet du mont (cad. A 244) : inscription par arrêté du 17 mars 1989£oratoire ; maison ; chapelle
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