• dossier ponctuel
  • enquête thématique régionale, Jardins remarquables
ancien château Delong, devenue villa Bel Air
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Inventaire général Région Occitanie
  • (c) Conseil départemental des Hautes-Pyrénées

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Hautes-Pyrénées - Tarbes
  • Commune Tarbes
  • Cadastre 2014 BW 3
  • Dénominations
    demeure
  • Appellations
    chateau Delong
  • Destinations
    crèche

Le château Delong et ses dépendances ont été construits sur un important terrain acquis en 1840 par Damase Delong. La propriété est rachetée en 1884 par 2 industriels : Mullenheim et Danos (associé de Oustau). La documentation disponible signale qu'entre1887 et 1908 la villa est propriété du marquis Henri de Breteuil et de son épouse Constance de Castelbajac. A cette date, M. Estevenet, mécène de la ville de Tarbes, la rachète.£En 1921, la villa est acquise par Maurice de Rothschild, député des Hautes-Pyrénées, qui l'offre à la vente dix ans plus tard. La ville de Tarbes en fait l'acquisition le 11 décembre 1931 avec tout le mobilier qu'elle contient et son parc.£Dès 1932, l'immeuble connaît de nombreuses modifications. Il est aménagé par la municipalité pour installer des patronages laïques. Le château Delong est rebaptisé Villa Bel Air.£En 1965, la municipalité décide d'affecter la villa à une crèche. Dès lors les abords immédiats sont clôturés et la ville isolée du jardin.

La villa est construite sur un plan rectangulaire. La façade principale est orientée au nord vers la ville, la façade sud, ou façade postérieure, étant orientée côté jardin avec une vue initiale sur les Pyrénées que l'extension urbaine au-delà de l'avenue de Coubertin est venue boucher.£La villa comporte un rez-de-chaussée surélevé et un premier étage sous un haut comble percé de lucarnes, et développe sept travées d'ouvertures sur chaque façade.£Sur la façade antérieure, au nord, les trois travées centrales sont mises en relief par un avant-corps central bien avancée. Un chaînage alterné pierre et brique sur les angles de la façade et de l'avant-corps introduit un rythme vertical. A l'inverse, un jeu de bandeaux saillants de section carrée, entre le rez-de-chaussée et l'étage et au droit des linteaux de l'étage, puis une corniche saillante sous le toit, accentuent l'horizontalité de la composition. L'avant-corps central et ses deux ailes latérales sont respectivement coiffés en pavillons par une couverture d'ardoise à forte pente qui abrite le comble.£A l'encontre de la façade antérieure, la façade sud sur jardin présente un corps central à trois travées en retrait, couvert à deux pans, entre deux avant-corps latéraux en saillie, couvert en croupe à pignon découvert, que viennent souligner aux angles des chainages alternés brique et pierre. Le corps central est précédé en rez-de-chaussée par une véranda couverte d'une toiture de zinc et ouvrant sur le jardin par une arcature en bois formant loggia, composée de trois arcs segmentaires reposant sur de fines colonnettes.£Comme sur la façade antérieure, l'ensemble des baies, de forme rectangulaire, relève du style éclectique, mélangeant arcs cintrés et segmentaires (rez-de-chaussée), linteaux droits et curvilignes (premier étage), arcs cintrés ou polygonaux à frontons (lucarnes). Les linteaux sont ornés de cabochons en pointes de diamant. Le comble est percé sur chaque façade de trois hautes lucarnes décoratives à ouverture cintrée surmontée d'un fronton en aileron orné d'un ornement en acrotère. Chaque pignon méridional est brisé et surmonté d'un fronton-pignon.£Un enduit jaune clair couvre les murs. A quelques détails près, la quasi totalité des encadrements d'ouvertures et tout le décor de façade est en marbre gris clair, à l'instar de l'architecture de villégiature des villes thermales proches (Bagnères). Les éléments de modénature se distinguent par contraste grâce à un jeu de polychromie entre la brique rouge et le marbre gris clair. La surface des pignons méridionaux est décorée d'une ornementation en calepinage de brique losangé. Les pointes des toits en pavillon brisés portent des épis de faîtage en fonte orné de motifs végétaux (tiges et fleurs en clochettes pendantes) et de petits fanions à tridents.

  • Murs
    • brique
    • marbre
    • enduit
    • galet
    • maçonnerie
  • Toits
    ardoise
  • Plans
    plan rectangulaire régulier
  • Étages
    entresol, rez-de-chaussée surélevé, 1 étage carré, étage de comble
  • Élévations extérieures
    élévation à travées, élévation ordonnancée
  • Couvertures
    • toit à longs pans brisés
    • toit brisé en pavillon
    • pignon découvert
  • Escaliers
    • escalier de distribution extérieur : escalier droit en maçonnerie
  • Typologies
    architecture de villégiature
  • Techniques
    • sculpture
    • fonte
    • ferronnerie
  • Représentations
    • losange
    • volute
    • pointe de diamant
    • fronton

Champs annexes au dossier - Architecture

  • NOTB_G
  • NOTB_S
  • APPA
  • APRO
  • ARCHEO
  • AVIS
  • CCOM
  • CHARP
  • CHARPP
  • COORLB93 0462362 ; 6240387
  • COORMLB93
  • COORMWGS84
  • COORWGS84 43.2230892461549, 0.0763446239475855
  • ENCA
  • EPID
  • ESSENT
  • ETACT
  • FEN
  • FEN2
  • FENP
  • INTER
  • MHPP
  • NOPC
  • OBSV
  • PAVIS
  • PETA_MA
  • PLU
  • PSAV_FA
  • SAV_FA
  • SELECT oeuvre sélectionnée
  • TAILL
  • TAILLP
  • TOITU
  • USER IVR73_SCPMIDIPYR
  • VALID accessible au grand public
  • VISI
  • VISIB
  • VOIR_AUSSI
  • WCOM Tarbes
  • IMP 20220321_R_01
  • Statut de la propriété
    propriété de la commune
  • Intérêt de l'œuvre
    à signaler

ouvert au public

  • Plans, coupe et élévation de la demeure lors de sa transformation en crèche municipale (1963).

    Archives municipales de Tarbes
  • Archives municipales de Tarbesplan de 1940.

Date(s) d'enquête : 2014; Date(s) de rédaction : 2015