Dossier d’œuvre architecture IA65000415 | Réalisé par
  • enquête thématique régionale, Jardins remarquables
jardin botanique du château de Lourdes
Œuvre repérée
Copyright
  • (c) Inventaire général Région Occitanie

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Hautes-Pyrénées
  • Commune Lourdes
  • Cadastre 2011 CE 105
  • Dénominations
    jardin botanique
  • Appellations
    du château de Lourdes
  • Dossier dont ce dossier est partie constituante
  • Parties constituantes non étudiées
    fabrique de jardin, cascade, terrasse en terre-plein, butte artificielle, allée, escalier, mur de clôture

Jardin réalisée par Marguerite dite Margalide Le Bondidier, épouse de Louis le Bondidier, conservateur et fondateur du Musée de Lourdes en 1922. Diplômée des Beaux-Arts, férue d'ethnographie et de flore pyrénéennes, elle devient la principale collaboratrice de son époux dans la création du Musée de Lourdes.

En 1921, le château à l'abandon est couvert de broussailles. Margalide Le Bondidier commence à créer un jardin de fleurs alpines au pied du château, puis un potager et un verger sur le terre-plein au nord, occupé jusque là par des barraquements de 1914.

Elle contribue ensuite, par ses compétences artistiques, à diversifier les collections du musée. De 1926 à 1927, Margalide confectionne une maquette au 1/10e de maisons pyrénéennes (maisons de la vallée de Campan, ferme basque, maison béarnaise). Son équipe comprend un collaborateur, Marcel Cambon, et deux ouvriers du château. Ce travail nécessite la prise de photographies et de mesures rigoureuses des monuments in situ, et la réalisation de nombreux dessins.

A partir de 1928, de nouvelles maquettes, certaines au 1/25e, se succèdent : La chapelle des Templiers de Luz est réalisée en 3 mois (coût 6.500 francs). 1929-1931 : le village aragonais d'Alquezar. 1933 : Saint-martin-du-Canigou.£Ce travail est mené parallèlement à la recherche des plantes alpines. En mars 1926, Margalide enrichit les jardins (pont-levis, terrasse) de plantes d'altitude recueillies à Gavarnie (aconit napel, ramondia...). Elle utilise les réserves d'eau de la citerne médiévale, puis l'eau de la ville en provenance du Pic du Jer, amenée à mi-hauteur du rocher dans un réservoir destiné à l'arrosage du jardin. En 1938, les hêtres morts de l'esplanade sont remplacés par une double rangée de platanes conduits en voûte pour l'ombrage. Des tonnelles garnies de rosiers grimpants agrémentent la courtine et dégagent les rocailles. En 1946, Margalide fait installer une pompe à moteur pour créer une cascade artificielle au milieu des rocailles : ""des amas de décombres de jadis qui recouvraient le vieux rocher de Mirambel, elle a fait une floralie perpétuelle au milieu de laquelle bruit un ruisseau"" (R. Decary).

Enfin en 1949, elle débute la maquette de Saint-Bertrand-de-Comminges avec ses quatre collaborateurs (le Colonel d'Hauterive, Joseph Furlan, René Bielh et Marcel Cambon). Maquette terminée en juin, avec ses 98 maisons et jardins.£L'embellissement du jardin se poursuit toujours en 1952 avec des plantes du Lac de Gaube. En 1954, le ""Pyreneum"" (musée des maquettes) et les rocailles fleuries reçoivent la visite du Professeur Chouard de la Sorbonne avec la Société Botanique de France. Plusieurs statues ont été commandées par Margalide à des amis sculpteurs.

Le jardin du musée de Lourdes occupe l'esplanade haute du château-fort, c'est-à-dire tout l'espace libre à l'intérieur des fortifications, devant les tours du château et ses constructions annexes, intitulé l'Esplanade des Chevaliers. Le jardin de rocaille occupe la première partie du jardin, en dénivellé au-dessus de la première cour, devant la chapelle et les pièces du musée. La cascatelle qui anime la rocaille est alimentée par une pompe. Le jardin des maquettes est établi sur le terre-plein supérieur, devant le château lui-même. Il est desservi par une allée de platanes ombragée. Des maquettes d'architecture pyrénéenne sont alignées sur le côté nord de l'allée (côté château). Elles sont destinées à illustrer la grande variété de l'architecture sur les deux versants de la chaine prénéenne. Des plaques indiquant la localisation des édifices représentés. Les maquettes sont réalisées en ciment et peintes avec de vives couleurs. La cathédale de Saint-Bertrand possède d'authentiques vitraux et peut être éclairée de l'intérieur. La ferme basque sert de refuge et de mangeoire pour les oiseaux. En contrebas, le long du passage qui conduit au Bastion Chausenque, une large plate-bande est abondamment garnie de plantes pyrénéennes. Rocaille, plates-bandes et massifs jardinés sont entourés de dalles de schiste verticales. L'étiquetage est réalisé avec une tige en fer recourbée dans laquelle est glissée une petite plaque d'ardoise trouée. Les soubassements des maquettes sont en gros moellons granite ou calcaire.

  • Murs
    • calcaire
    • schiste
    • moellon
    • maçonnerie
  • Plans
    jardin irrégulier
  • Escaliers
    • escalier de distribution extérieur : escalier droit en maçonnerie
    • rampe d'accès
  • Autres organes de circulation
    rampe d'accès
  • Jardins
    massif de fleurs, plate-bande, rocaille de jardin

Champs annexes au dossier - Architecture

  • NOTB_G Faure F. Au-revoir, Margalide Le Bondidier, s.n., s.d.£Decary R. Margalide Le Bondidier, Lourdes, 1991, 99 p.
  • NOTB_S
  • APPA
  • APRO arrêté
  • ARCHEO
  • AVIS
  • CCOM
  • CHARP
  • CHARPP
  • COORLB93 0451685 ; 6226775
  • COORMLB93
  • COORMWGS84
  • COORWGS84 43.0971172330143, -0.0484206715332634
  • ENCA
  • EPID
  • ESSENT
  • ETACT
  • FEN
  • FEN2
  • FENP
  • INTER
  • MHPP
  • NOPC
  • OBSV
  • PAVIS
  • PETA_MA
  • PLU
  • PSAV_FA
  • SAV_FA
  • SELECT oeuvre repérée
  • TAILL
  • TAILLP
  • TOITU
  • USER IVR73_SCPMIDIPYR
  • VALID accessible au grand public
  • VISI
  • VISIB
  • VOIR_AUSSI
  • WCOM Lourdes
  • IMP 20220321_R_01
  • Statut de la propriété
    propriété de la commune
  • Intérêt de l'œuvre
    à signaler
  • Protections
    classé MH, 1995/09/21
  • Précisions sur la protection

    Ensemble du château fort, composé du sol des trois parcelles concernées avec l'emprise du château fort et de la roche, et des éléments bâtis en totalité, à l'exception du logement du conservateur, du garage et du bâtiment de l'ascenseur (cad. CE 104 à 106) : classement par arrêté du 21 septembre 1995£

  • Référence MH

De dimensions modestes, adapté à la surface de l'esplanade sommitale du château fort, le jardin botanique évoque la flore locale et pyrénéenne.£ouvert au public

Date(s) d'enquête : 2011; Date(s) de rédaction : 2011
(c) Inventaire général Région Occitanie
(c) Conseil départemental des Hautes-Pyrénées
Articulation des dossiers