Dossier collectif IA48901380 | Réalisé par
  • dossier ponctuel
Série de chasse-roues (43) disposés le long de la Voie royale
Copyright
  • (c) Conseil départemental de la Lozère
  • (c) Inventaire général Région Occitanie

Dossier non géolocalisé

  • Dénominations
    route
  • Aires d'études
    Lozère
  • Adresse
    • Commune : Saint-Martin-de-Lansuscle
      Lieu-dit : Cadastre :

Le long du tracé de cette portion de route dite Voie royale, ont été repérés plusieurs aménagements liés à la circulation notamment des chasse-roues (43) limitant l'emprise de la chaussée.

Il s'agit de blocs monolithiques fichés au sol, situés sur le bord extérieur de la voie. Ces blocs sont des éléments de schiste (et un exemple de quartz) souvent intégrés entre les pierres de couronnement, nommées "cabussel", du mur de soutènement. Les blocs ne sont pas conservés sur la totalité du parcours mais à certains endroits, souvent en série, mais également de façon isolée parfois. Il est difficile d'établir des généralités à leur sujet puisque leur état de conservation n'est pas homogène et leur fréquence n'est plus régulière.

Lors du repérage effectué, nous avons dénombré 43 chasse-roues, dont 3 ont été repris entièrement par Marc Dombre (ABPS) dans les années 2000 (CR5 à CR7). Les chasse-roues sont implantés au niveau du couronnement du mur à une distance maximale de 80cm maximum du bord. Leur forme est significative avec un bord droit rectiligne côté extérieur et un bord arrondi en quart de rond allongé, côté chaussée afin de dévier les roues des chars. Les blocs sont peu épais (une dizaine de cm d'épaisseur) et sont placés à des distances régulières. Cette distance varie d'une série à l'autre. Elle doit être en rapport avec la pente, le risque de basculement ou l'absence de problématique générale. Certaines séries possèdent des entraxes inférieurs à 2m tandis que d'autres sont de l'ordre de 4.5m ou de 8m.

L'état actuel des chasse-roues est dégradé : de nombreux blocs ont basculé soit sur le côté, faute de maintien, soit en suivant le mouvement du mur dans lequel ils sont implantés. Certains blocs sont en bon état, mais la majorité est cassée ou usé, certains sont totalement arrasés. Le repérage est également rendu difficile par la végétation et par les portions de voie où les murs ont disparu.

La datation exacte de ces ouvrages reste inconnue même si la construction de la Voie royale (et l'élargissement de voies anciennes) est attribuable à la fin du 17e siècle et au début du 18e siècle ; ils ont sûrement été repris au cours du temps. De plus, divers types de maçonnerie au niveau des murs de soutènement de la voie marquent des reprises, des reconstructions et des réparations de différentes époques.

  • Typologies
    (limite 17e siècle 18e siècle)
  • Toits
  • Murs
    • schiste pierre de taille
  • Décompte des œuvres
    • repéré 43
Date(s) d'enquête : 2024; Date(s) de rédaction : 2024
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(c) Inventaire général Région Occitanie