La chapelle, placée sous l'invocation de saint François, serait construite lors de l'établissement du couvent des Récollets dans le 3e quart du 17e siècle. D'après le chanoine Albe, l'église aurait également porté le vocable de Sainte-Foy au 18e siècle.
Cette chapelle a connu des remaniements de son mur ouest à une date inconnue. En effet, deux fenêtres munies de croisées ont été murées ainsi qu'une ancienne entrée surmontée par un arc surbaissé.
Les vestiges de décors peints présents dans la nef, le chœur et le collatéral pourraient remonter au 18e siècle. Malheureusement, ces décors sont en très mauvais états (voir IM46208255).
Lors du départ des Récollets à la Révolution, la chapelle est utilisée comme église paroissiale en remplacement de l'ancienne église Notre-Dame de l'Assomption, au cimetière, jusqu'à la construction d'une nouvelle église en 1889.
Pour le bon déroulement de l'office paroissial, une tribune est aménagée à l'entrée sud de la nef en 1834, d'après la date portée.
Enfin, un projet de réfection du clocher est à l'étude dans le dernier quart du 19e siècle avec une nouvelle installation des cloches. Cependant, la nouvelle église paroissiale étant déjà prévue, ce projet fut abandonné. La destruction de la partie supérieure de ce clocher-porche date de cette période. Il subsiste aujourd'hui le porche, le premier niveau ainsi que l'escalier en vis. La chapelle est vendue au bénéfice de la Fabrique pour la somme de 1 050 francs à Jean Garrigou, curé au Montat en 1895, natif de Laroque.
L'utilisation comme garage pendant une partie du 20e siècle a participé au délabrement de cette chapelle. Elle est actuellement en cours de rénovation pour une utilisation privée inconnue.
Chercheur pour le Département du Lot depuis 2017. Conservateur des antiquités et objets d'art du Lot depuis 2019.