Dossier d’œuvre architecture IA46107549 | Réalisé par
  • enquête thématique départementale, vallée du Lot de Cahors à Capdenac
  • patrimoine ferroviaire
ponceau
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Conseil départemental du Lot
  • (c) Inventaire général Région Occitanie

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Lot - Causse et Vallées
  • Hydrographies le Lot
  • Commune Larnagol
  • Lieu-dit Seuzac
  • Dénominations
    pont
  • Précision dénomination
    ponceau
  • Appellations
    OA 35
  • Dossier dont ce dossier est partie constituante

Le ponceau a été édifié dans le cadre de la construction de la ligne de chemin de fer concédée à la Compagnie du Paris-Orléans, reliant Cahors à Capdenac et inaugurée le 14 juillet 1886.

Cette ligne d'intérêt général est réalisée sous la direction de Joseph Lanteirès, ingénieur en chef des Ponts-et-Chaussées. L'ingénieur ordinaire Jean Caillé est en charge de la direction des travaux pour l'arrondissement de Figeac jusqu'en 1883. À partir de 1885, l'ingénieur Eugène-Laurent Heurtault fait terminer les travaux d'infrastructure. Les plans sont dressés entre 1879 (début des études définitives) et 1886 (réception de la ligne) par le service des Ponts et Chaussées. D'après Lanteirès, tous les travaux devront être achevés trois ans et 10 mois plus tard, en vue de la mise en service en juillet 1886. Ce dernier décèdera quelques mois plus tard à Cahors.

La mise en adjudication du 1er lot de l'arrondissement de Figeac intervient le 23 novembre 1881 et a désigné Joseph Villetel, entrepreneur de travaux publics à Bergerac (Dordogne). A la suite du décès de ce dernier en 1885, Jean Villetel, son fils, termine les travaux de ce tronçon.

Contrairement aux autres ponceaux métalliques de la ligne, celui-ci ne semble pas avoir fait l'objet de remaniements.

Ce passage inférieur permet de circuler au-dessous de la voie ferrée. D'une seule travée, il se présente sous la forme d'un tablier métallique posé sur deux culées maçonnées en moellons de calcaire. Le tablier est constitué de plaques posées sur des poutrelles métalliques. Contrairement aux ponceaux métalliques, celui-ci n'a pas reçu d'enrobage de béton. Les garde-corps en fer forgé semblent également être d'origine.

  • Murs
    • calcaire moellon parement
    • fer
  • Typologies
    pont à poutrelles métalliques ou dalle de béton armé
  • Statut de la propriété
    propriété d'un établissement public

Documents d'archives

  • Archives nationales, Inventaire-index des Ingénieurs des Ponts-et-Chaussées (1748-1932), Paris, 1993, 2008.

  • AD Lot, 73 S 1 : Notice sur les travaux et dépenses d'établissement, dressée par l'ingénieur en chef des Ponts et Chaussées, Lanteirès, en juin 1886.

  • AD Lot, 213 S 1-2 : Registres du service des chemins de fer (1880-1891)

    - Superstructure - Installation des signaux fixes des stations, cloches électriques, appareils télégraphiques et divers, 5 novembre 1885.

    - Construction des bâtiments des stations et dépendances. Les sieurs Blavy et Cancalon, entrepreneurs, demandent le remboursement de leur cautionnement, 14 novembre 1886.

    - Établissement de barrières, poteaux kilométriques et indicateurs de pentes et rampes, etc. Le sieur Mathias Granges, entrepreneur, demande le remboursement de cautionnement, 3 décembre 1886.

    - Annexes des haltes de Cabessut, Saint-Cirq-Lapopie, etc. - Demande de l’entrepreneur Bezanger pour l’approbation d’une augmentation de dépenses en vue de la liquidation des travaux, 28 février 1888.

    - 1er lot (arr. Cahors) - Demande de l'entrepreneur Charles Peyrot d'une réduction de la retenue de garantie, 26 avril 1882.

    - 1er lot (Cahors), Envoi d'un mémoire de réclamations contre le décompte de son entreprise. Peyrot (Charles), entrepreneur à Cahors, 18 novembre 1885.

    - 1er lot (arr. Figeac), Joseph Villetel demande le remboursement du cautionnement, 4 octobre 1883.

    - 1er lot (arr. Figeac), Villetel, fils, entrepreneur de travaux publics à Bergerac, demande d’être accepté pour la continuation et le règlement des travaux du 1er lot en remplacement de son père décédé, 22 juin 1885.

    - 1er lot (arr. Figeac), Décès de l’entrepreneur Villetel, offre des héritiers pour la continuation des travaux, 4 juillet 1885.

    - 1er lot (arr. Figeac), Villetel, règlement définitif, 2 mars 1888.

    - 1er lot (arr. Figeac), Jean Villetel, fils, est entrepreneur sur la ligne Saint-Denis au Buisson, 8 mars 1882.

    - 2e lot (arr. Figeac), Rejet de la pétition par laquelle Victor Lionnet, entrepreneur du 2e lot (arr. Figeac), demande que son cautionnement en argent soit substitué à un cautionnement en immeubles jusqu’à la concurrence de 40 000 Francs, 27 février 1882.

    - 2e lot (arr. Figeac), Envoie d’un mémoire au sujet du décompte général et définitif de son entreprise, Victor Lionnet, entrepreneur 2e lot, à Montbrun, 11 décembre 1885.

Date(s) d'enquête : 2020; Date(s) de rédaction : 2021
(c) Conseil départemental du Lot
(c) Inventaire général Région Occitanie