Erigée en 1648 sous le vocable de Notre-Dame de l'Assomption et à l'initiative de François Fages, prêtre, cette église a connu plusieurs phases de remaniements. Si d'importantes réparations sont signalées en 1761, elle aurait été rebâtie presque complètement en 1819 selon Albe. Toutefois, ces travaux qui ne sont pas documentés ont pu rester à l'état de projet. En 1843 le maire signale le mauvais état de l'édifice et la couverture fait l'objet de travaux cette même année. En 1856 l'agent voyer Maury dresse un projet de restauration du sanctuaire : l'année suivante le mur nord du chœur est reconstruit, le dallage repris et des voûtes en brique établies. En 1885 un clocher-porche est élevé sur la façade occidentale d'après les plans et devis de l'architecte Rodolosse. Quant à la chapelle latérale nord, si sa construction n'est pas documentée, elle n'est pas antérieure à 1856 et a pu précéder ou suivre de peu la reconstruction de la sacristie en 1896, à moins qu'elle ne soit contemporaine du vitrail daté 1875 qui l'agrémente. Les derniers travaux en 1989 ont notamment consisté en la suppression des voûtes de la nef, leur remplacement par un plafond lambrissé, et au décrépissage total de l'intérieur faisant ainsi perdre son cachet à cette modeste église rurale. Ils ont été suivis par la rénovation de la flèche en 1992.