• enquête thématique départementale, inventaire préliminaire de l'architecture civile médiévale
maison
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Inventaire général Région Occitanie
  • (c) Conseil départemental du Lot

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Lot - Martel
  • Commune Martel
  • Adresse rue Droite , rue du Four Bas
  • Cadastre 2015 BC 222, 426
  • Dénominations
    maison
  • Parties constituantes non étudiées
    boutique

Avec une claire-voie encore « romane », sur la rue Droite, la maison peut dater de la fin du 12e siècle ou du début du 13e siècle. Elle serait la plus récente des trois maisons dont la chronologie relative apparaît clairement dans les élévations postérieures sur la rue du Four Bas.£Les fenêtres à colonnettes de la façade ont été remplacées par une croisée et une demi-croisée, sans doute à la fin du 15e siècle ou au début du 16e, probablement en même temps qu'était supprimé le pan de bois du deuxième étage.

  • Période(s)
    • Principale : 1er quart 13e siècle , (incertitude)
    • Principale : limite 15e siècle 16e siècle , (incertitude)

La maison, aujourd'hui divisée, occupe une parcelle traversante entre la rue Droite, sur laquelle donne son élévation principale, et la rue du Four Bas. Elle est séparée des maisons voisines par deux andrones dans sa partie sud, alors que ses murs latéraux sont mitoyens dans le tiers nord.£La façade sur la rue Droite est entièrement ouverte au rez-de-chaussée par deux arcades brisées qui étaient fermées par des vantaux inégaux (2/3 et 1/3) selon ce qu'indiquent les chasses ménagées dans les murs latéraux.£Les modifications apportées aux fenêtres du premier étage ont laissé subsister suffisamment de vestiges de l'état d'origine pour permettre de restituer deux claires-voies séparées par un trumeau. Chaque claire-voie comportait quatre baies séparées par des colonnettes et couvertes de linteaux échancrés en plein-cintre ; le cordon d'appui, associé à une assise d'appui, est mouluré d'une bande et d'un gros tore, le cordon d'imposte d'une gorge sous une bande. Les têtes de mur appareillées du deuxième étage témoignent d'un pan de bois disparu, probablement en encorbellement, aujourd'hui remplacé par une maçonnerie.£Les fenêtres étaient sans doute équipées de porte-bannes, dont un exemplaire est remployé à droite de la fenêtre du deuxième étage, et un fer sectionné apparaît au-dessus de l'imposte près de l'angle sud-ouest.£L'élévation postérieure, sur la rue du Four Bas, s'appuie à l'ouest contre la maison voisine dont la chaîne d'angle a été entaillée pour recevoir la retombée de l'arc de la grande arcade, brisée et chanfreinée, du rez-de-chaussée. Le rez-de-chaussée conserve également un jour haut rectangulaire, aujourd'hui muré, et une porte latérale, couverte d'un arc brisé et chanfreinée, qui aurait été la porte d'entrée dans l'habitation ; le vantail s'effaçait dans un défoncement ménagé dans le mur latéral. Une seconde porte, dont l'arc et une partie du piédroit de gauche ont disparu, se trouvait au-dessus au premier étage : plus étroite, elle ouvrait peut-être sur un balcon auquel pourraient correspondre un trou de poutre placé à hauteur du seuil et une encoche biaise dans le sommier, destinée à la contrefiche d'un auvent. Le piédroit de droite de la porte forme aussi le piédroit chanfreiné d'une fenêtre qui se développait vers la droite et auquel répond un piédroit semblable accolé à la chaîne d'angle de la maison voisine et qui a conservé un fragment de son cordon d'appui. Les vestiges sont insuffisants pour restituer la forme des fenêtres dont une indication pourrait cependant être donnée par un linteau échancré en arc brisé en remploi dans le comblement d'un placard. La reconstruction du deuxième étage n'a laissé aucune trace de l'état d'origine.£A l'intérieur, les planchers ont été modifiés. Dans la partie sud, celui du premier étage était sans doute supporté au rez-de-chaussée par une colonne centrale, aujourd'hui placée près d'une arcade. Les murs intérieurs intègrent des niches et des placards, un évier et des latrines à chaque étage. La cheminée du premier étage, mutilée et remaniée, appartient sans doute à un état du Moyen Age, mais probablement pas à l'état d'origine.

  • Murs
    • calcaire
    • bois
    • pierre de taille
    • moellon
    • pan de bois
  • Étages
    2 étages carrés

Champs annexes au dossier - Architecture

  • NOTB_G
  • NOTB_S J. Pardinel, dossier de pré-inventaire, 1977, fiche 303, Centre de documentation, SCP Région Midi-Pyrénées.
  • APPA
  • APRO
  • ARCHEO
  • AVIS
  • CCOM
  • CHARP
  • CHARPP
  • COORLB93
  • COORMLB93
  • COORMWGS84
  • COORWGS84
  • ENCA
  • EPID
  • ESSENT
  • ETACT
  • FEN claire-voie
  • FEN2
  • FENP Vestiges de deux claires-voies à quatre baies, trois colonnettes et linteaux échancrés en plein cintre
  • INTER
  • MHPP
  • NOPC
  • OBSV
  • PAVIS
  • PETA_MA
  • PLU
  • PSAV_FA
  • SAV_FA
  • SELECT oeuvre sélectionnée
  • TAILL
  • TAILLP
  • TOITU
  • USER IVD46_SPLOT
  • VALID accessible au grand public
  • VISI
  • VISIB
  • VOIR_AUSSI
  • Statut de la propriété
    propriété privée
  • Intérêt de l'œuvre
    à signaler

Bibliographie

  • Garrigou Grandchamp (Pierre), Scellès (Maurice) dir., Demeures du Moyen Âge dans le Lot, Saint-Saturnin, Editions de la Flandonnière, 2023.

    catalogue

Documents multimédia

  • https://patrimoines.lot.fr Maisons médiévales du Lot

Date(s) d'enquête : 2006; Date(s) de rédaction : 2015
(c) Inventaire général Région Occitanie
(c) Conseil départemental du Lot