Jean de Laporte, chevalier à la Cour des Aides de Montauban, épouse en 1709 Marie Foy le Blanc, fille du seigneur de Trespoux alors président de l'Election de Cahors. Il reconstruit et agrandit le château inférieur de Larnagol (cf. date portée : 1711) ainsi que le portail d'entrée ouvrant depuis la rue sur la basse-cour (réalisé par la maître maçon Antoine Palis après 1717, il fut détruit dans les années 1980). En 1725, le même maçon construit un degré polygonal pour mettre en liaison la basse-cour et le niveau de terrasse devant la porte du château ; il a été englobé entre la fin du 18e siècle et 1811 dans l'emmarchement actuel. Une "oisellerie" ou fauconnerie était située à l'angle du mur de clôture contre le ponceau : elle fut en grande partie démolie peu avant 1950.
Le salon du rez-de-chaussée de l'aile sud ouvrait en 1729 sur un parterre orné de 12 orangers (terrasse méridionale). Les jardins des terrasses orientales avec leurs soubassements puissants datent vraisemblablement du début du 18e siècle : le style des maçonneries s'apparente encore à celui de la fin du 17e siècle. De plus, l'existence d'un bassin est attestée en 1729, date de l'inventaire après décès de Jean de Laporte. Les compositions végétales d'origine ont disparu, mais demeurent les dalles verticales qui délimitaient les plate-bandes. En 1771, des travaux de ferronnerie (porte et rampes des jardins) sont confiés par son fils, Etienne-Alexandre de Laporte, à Fournol, maître-serrurier de Figeac. En 1894, un mur de soutènement du jardin est refait à neuf.
Au début du 20e siècle, l'ensemble est restauré par le célèbre ferronnier d'art Raymond Subes, notamment le dallage des terrasses supérieures autour des bassins ainsi que les maçonneries des escaliers et des bassins.
Une étude archéologique permettrait le repérage de l'ancien système d'adduction d'eau : ce réseau, en provenance d'une source en résurgence de la falaise, au niveau supérieur des terrasses, alimentait les différents bassins ainsi que la demeure : canalisations jusqu'à l'évier de la cuisine constatées par Raymond Subes en 1924. Un système complémentaire de récupération, de stockage et de filtrage de l'eau (batterie de 8 cuves) a été conçu et réalisé par Raymond Subes au début du 20e siècle. Celui-ci avait également présenté des sculptures de Maillol et Rodin sur le premier niveau de terrasse et un faune en fonte de zinc (provenant peut-être de Versailles) dans le bassin octogonal de la terrasse sud. Ces derniers éléments ne sont plus présents sur le site. Raymond Subes conçut également la grille de séparation entre le perron d'arrivée et la terrasse méridionale (orangeraie).