• enquête thématique départementale, inventaire préliminaire de l'architecture civile médiévale
château
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Inventaire général Région Occitanie
  • (c) Conseil départemental du Lot

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Lot - Souillac
  • Commune Masclat
  • Cadastre 2013 A 691, 692
  • Dénominations
    château
  • Parties constituantes non étudiées
    cour, communs

Dépendant des vicomtes de Turenne, Masclat appartient au 13e siècle aux Cardaillac (H. Viers, 1977, p. 55), auxquels il faut attribuer la tour qui constitue la partie centrale de l'actuel corps de bâtiment principal, et peut-être le corps de logis et la seconde tour, plus petite, qui lui ont été ajoutés au nord-est.£Au siècle suivant, la seigneurie est passée par alliance aux Thémines, puis aux Ithier et par mariage à Hugues de Lopdat, à la fin du 14e siècle. Elle est ensuite partagée entre différentes familles : en 1504 (L. d'Alauzier, 1984), Jean d'Auriolle, évêque de Montauban, dénombre pour un quart de la seigneurie, aux côtés de Jean de Blanchefort, pour un quart également, et du cousin de celui-ci, Jean de Vervaix, dit de Masclat. Les deux ailes du corps principal actuel, flanquées aux angles de tours rondes, et la tour d'escalier sont datables de la fin du 15e siècle ou du début du 16e siècle et sont peut-être dues à Jean de Vervaix, dont le père hommage en 1465 à Guy de Pons pour le château et la châtellenie (H. Viers, 1977, p. 58). Deux dépendances encadrent la cour située au sud : d'après la notice Mérimée des Monuments historiques, l'une est du 17e siècle, l'autre du 19e et serait construite avec les pierres provenant de l'ancien prieuré de Caminel.

  • Période(s)
    • Principale : 13e siècle , (incertitude)
    • Principale : limite 15e siècle 16e siècle
    • Principale : Temps modernes

Le château jouxte l'église paroissiale. Une grande cour s'étend devant le logis, au sud-ouest ; une seconde cour, à l'est, sur laquelle ouvre le portail actuel, est encadrée par deux bâtiments de dépendances. Le logis comporte une tour centrale, de plan carré, dont les murs ont plus de 2 m d'épaisseur à la base et dont la masse est bien délimitée en façade par les chaînes d'angle ; les baies sont modernes à l'exception de celles du niveau supérieur, dont deux sont couvertes d'arcs brisés. Les deux ailes accolées sont flanquées chacune d'une tour ronde, au sud-ouest et au sud-est, dont la couverture a disparu ; des demi-croisées murées et les canonnières en "trou de serrure", de grande dimension et chanfreinées, appartiennent à la même campagne de travaux que la porte de l'escalier, à linteau sous arc brisé et tores.£Le corps de logis médiéval accolé au nord-est est en pierre de taille et conserve dans son élévation sud-est, au niveau du rez-de-chaussée, les vestiges d'une arcade brisée et un jour muré ; il comporte un sous-sol couvert d'une voûte en berceau brisé.£Les élévations ont connu d'importantes modifications à l'époque moderne avec en particulier la création de grandes baies organisées en travées et de combles mansardés à lucarnes surmontées de frontons.

  • Murs
    • calcaire
    • pierre de taille
    • moellon
  • Toits
    ardoise, tuile plate
  • Étages
    sous-sol, rez-de-chaussée surélevé, 3 étages carrés, étage de comble
  • Couvrements
    • voûte en berceau plein-cintre
    • voûte en berceau segmentaire
  • Élévations extérieures
    élévation ordonnancée
  • Couvertures
    • toit en pavillon
    • toit à longs pans brisés
    • croupe brisée
  • Escaliers
    • escalier dans-oeuvre : escalier en vis
  • Techniques
    • sculpture
    • céramique
  • Représentations
    • armoiries
    • lion
  • Précision représentations

    Armoiries des Fénelon (?) sur l'écu (contemporain ?) sculpté sur la clef de l'arc du portail d'entrée et dans un décor de gypserie d'un salon réaménagé au 19e siècle : (d'or) à trois bandes de (sinople) (la bordure doit-elle être prise en compte dans les armoiries ?). Armoiries des Vervaix, au-dessus d'une cheminée au rez-de-chaussée (d'après H. Viers) : (d'azur) à 5 bandes (d'or).£Un médaillon remployé au revers d'une lucarne inscrit un lion qui, pour Dominique Watin-Grandchamp (2006), pourrait être celui des Cardaillac ; D. Watin-Grandchamp fait également état de carreaux de pavement en terre cuite estampés.

Champs annexes au dossier - Architecture

  • NOTB_G Viers (Henri), Masclat-en-Quercy (chronique historique), dans Bulletin de la Société des Etudes du Lot, t. XCVIII, 1977, p. 53-75.£Alauzier (Louis d'), Le dénombrement de 1504 en Quercy pour le ban et l'arrière-ban, dans Bulletin de la Société des Etudes du Lot, t. CV, 1984, p. 215, 272, 283, .£Roudié (P.), Masclat, Hermé, 1986 (non consulté).£Didon (Catherine), Châteaux, manoirs et logis. Le Lot, Chauray, Ed. Patrimoine medias, 1996, p. 107.
  • NOTB_S A. DRAC de Midi-Pyrénées : dossier de protection au titre des Monuments historiques, par Dominique Watin-Grandchamp, 2006.
  • APPA
  • APRO
  • ARCHEO
  • AVIS
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  • CHARPP
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  • COORMLB93
  • COORMWGS84
  • COORWGS84
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  • FEN2
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  • VALID accessible au grand public
  • VISI
  • VISIB
  • VOIR_AUSSI
  • Statut de la propriété
    propriété privée
  • Intérêt de l'œuvre
    à signaler
  • Protections
    inscrit MH, 2007/05/16
  • Précisions sur la protection

    Le château et la parcelle qui le porte ainsi que le mur le séparant de l'église (cad. A 691) : inscription par arrêté du 16 mai 2007.

  • Référence MH

Bibliographie

  • Séraphin (Gilles), Donjons & châteaux du Moyen Âge dans le Lot, Portet-sur-Garonne, Editions midi-pyrénéennes, 2014.

    catalogue

Documents multimédia

  • https://patrimoines.lot.fr Châteaux et manoirs du Lot

Date(s) d'enquête : 2007; Date(s) de rédaction : 2013
(c) Inventaire général Région Occitanie
(c) Conseil départemental du Lot