• enquête thématique départementale, inventaire préliminaire de l'architecture civile médiévale
château de Ginibrède, Génibrède ou Gimbrède
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Inventaire général Région Occitanie
  • (c) Conseil départemental du Lot

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Lot - Marches du Sud-Quercy
  • Commune Castelnau-Montratier-Sainte-Alauzie
  • Lieu-dit Ginibrède
  • Cadastre 1823 E3 723  ; 2013 E3 735
  • Précisions commune fusionnée après inventaire  ; autrefois sur commune de Castelnau-Montratier
  • Dénominations
    château
  • Appellations
    Génibrède, Gimbrède
  • Parties constituantes non étudiées
    cour

L'attribution de la construction du château aux Templiers et de sa destruction à Simon de Montfort (L. Limayrac, 1885) est aujourd'hui récusée. La première mention serait de 1209 : au décès de Pons de Gourdon, ses fils Pons et Ratier se partagent l'héritage, mais Flaugnac, Castelnau et Ginibrède restent indivis entre eux (F. Hautefeuille, 1998). En 1258 les lieux seraient (à nouveau ?) un alleu appartenant aux comtes de Toulouse (C. Didon, 1996). Il passe ensuite aux Donazac, puis, par alliance, aux Saint-Géry (ou Saint-Gily, seigneur de La Ginibrède en 1451, cf. J. Lartigaut, 2000). Plusieurs actes des années 1457-1484 font état du repaire, qui sert de "reduch" aux habitants du mas de Sadol ; une description en est donnée en 1466 : la porte principale se trouve à l'est, il y a une salle basse à l'ouest et une autre au midi, et deux salles hautes et une grosse tour (F. Hautefeuille, 1998). La "maison noble" de Gimiscède (Génibrède), avec métairie et moulin, appartient en 1504 à Jacques de Saint-Géry (L. d'Alauzier, 1985). Au 16e siècle la seigneurie passe aux Ginestet de Selves, dont ce sont peut-être les armes qui figurent sur une cheminée. Le dernier seigneur est Victor de Pommeirol-Ginac et, au 19e siècle, la demeure est achetée par les Limayrac (C. Didon, 1996).£Les parties anciennes qui subsistent peuvent dater de la fin du 13e siècle ou du début du 14e. Le corps de bâtiment sud a été entièrement transformé, et peut-être en partie rebâti, au 19e siècle.

  • Période(s)
    • Principale : limite 13e siècle 14e siècle
    • Principale : 19e siècle
    • Secondaire : 16e siècle

Le château a été construit à flanc de coteau, en bordure de la Grande Barguelonne sur laquelle se trouve le moulin de Ginibrède. Le plan cadastral de 1823 montre un grand édifice à quatre corps de bâtiment entourant une cour, flanqué de tours d'angle de plan carré au nord-ouest, nord-est et sud-est. Les deux premières tours subsistent : bâties en pierre de taille, ou en moellon soigneusement équarri, elles sont munies d'archères cruciformes pattées. Entre les deux tours, le corps de bâtiment nord a conservé une grande partie de ses élévations, avec en particulier des portes couvertes d'arcs brisés et chanfreinées.

  • Murs
    • calcaire
    • pierre de taille
    • moellon
  • Toits
    tuile creuse, tuile plate
  • Étages
    2 étages carrés
  • Couvertures
    • toit à longs pans
    • toit en pavillon
    • flèche carrée
    • croupe
  • Techniques
    • sculpture
  • Représentations
    • sirène
    • armoiries
  • Précision représentations

    Armoiries des Ginestet de Selves (?) sur la hotte d'une cheminée : parti, au 1 bandé de (...) et de 5...), au 2 de (...) à l'arbre arraché de (...) ; au chef de (...) à une croisette de (...) accostée de deux étoiles de (...) ; supports : 2 sirènes-poissons.

Champs annexes au dossier - Architecture

  • NOTB_G Limayrac (Léopold), Etude sur le Moyen Age : histoire d'une commune et d'une baronnie du Quercy (Castelnau-de-Montratier), Cahors, Girma, 1885, p. 350, 357-360.£Lartigaut (Jean), Les lieux fortifiés dans la partie occidentale du Quercy au XVe siècle, dans Annales du Midi, t. 79, 1967 (non consulté).£Alauzier (Louis d'), Le dénombrement de 1504 en Quercy pour le ban et l'arrière-ban, dans Bulletin de la Société des Etudes du Lot, t. CVI, 1985, p. 42.£Didon (Catherine), Châteaux, manoirs et logis. Le Lot, Chauray, Ed. Patrimoine medias, 1996, p. 301.£Hautefeuille (Florent), Structures de l'habitat rural et territoires paroissiaux en bas-Quercy et haut-Toulousain du VIIème au XIVème siècle, thèse de doctorat sous la direction des professeurs Pierre Bonnassie et Maurice Berthe, Université de Toulouse-Le Mirail, 1998, Annexe 1, vol. 1, Paroisse de Saint-Martin-de-Valauzi, 2.1.1, Paroisse de Saint-Aureil, 2.1.1.£Lartigaut (Jean), Le Quercy après la Guerre de Cent Ans (vers 1440 - vers 1500). Aux origines du Quercy actuel, Cahors, Editions Quercy-Recherche, 2001, p. 214, 557.
  • NOTB_S
  • APPA
  • APRO
  • ARCHEO
  • AVIS
  • CCOM
  • CHARP
  • CHARPP
  • COORLB93
  • COORMLB93
  • COORMWGS84
  • COORWGS84
  • ENCA
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  • ESSENT
  • ETACT
  • FEN
  • FEN2
  • FENP
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  • USER IVD46_SPLOT
  • VALID accessible au grand public
  • VISI
  • VISIB
  • VOIR_AUSSI
  • Statut de la propriété
    propriété privée
  • Intérêt de l'œuvre
    à signaler

Bibliographie

  • Séraphin (Gilles), Donjons & châteaux du Moyen Âge dans le Lot, Portet-sur-Garonne, Editions midi-pyrénéennes, 2014.

    catalogue

Documents multimédia

  • https://patrimoines.lot.fr Châteaux et manoirs du Lot

Date(s) d'enquête : 2008; Date(s) de rédaction : 2013
(c) Inventaire général Région Occitanie
(c) Conseil départemental du Lot