D'après la qualité de l'appareil de pierre de taille et la forme des ouvertures, le premier état de la maison peut être daté de la seconde moitié du 13e siècle ou de la première moitié du siècle suivant. Les analyses de dendrochronologie réalisées sur le plafond de l'étage et sur la charpente indiquent que c'est peut-être dès 1434 que le bâtiment est réparé, avec une reconstruction en retrait du mur oriental devant lequel est établi un porche. D'après leur analyse stylistique, les décors peints ne sont en revanche pas antérieurs à la fin du 15e siècle ou au début du 16e siècle.
- enquête thématique départementale, inventaire préliminaire de l'architecture civile médiévale
- (c) Inventaire général Région Occitanie
- (c) Conseil départemental du Lot
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Lot - Figeac Ouest
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Commune
Capdenac
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Cadastre
2011
C
289
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Dénominationsmaison
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Appellationsdes gardes
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Période(s)
- Principale : 2e moitié 13e siècle , (incertitude)
- Principale : 1ère moitié 14e siècle , (incertitude)
- Principale : 2e quart 15e siècle
La maison est construite sur l'enceinte et jouxte la porte Narbonnaise. Son élévation ouest constitue donc une partie du mur de la ville ; au dernier niveau, une tête de mur appareillée en pierres de taille témoigne d'un pan-de-bois disparu, qui a été remplacé au 15e siècle par une maçonnerie de moellons dans laquelle se trouve une croisée. L'élévation sud présente un rez-de-chaussée en pierre de taille, avec deux grandes arcades et une arcade de porte à gauche, couvertes par des arcs brisés ; cinq trous carrés correspondant à des poutres marquent la séparation entre les deux niveaux. A l'étage, la maçonnerie est faite de moellons équarris soigneusement assisés et parfaitement liés aux pierres de taille de l'angle sud-ouest ; une porte couverte d'un arc brisé est ménagée près de l'angle sud-est et quatre niches carrées ou rectangulaires sont réservées dans le mur, à côté d'un long jour rectangulaire. Il faut donc supposer qu'un corps de galerie était disposé devant la façade actuelle ; l'étage, la galerie était ouverte sur l'enceinte par une baie libre (le piédroit est dépourvu de tableau) couverte d'un arc dont subsistent le sommier et l'imposte.£La reconstruction du 15e siècle a été réalisée en amputant le bâtiment de son extrémité orientale, remplacée par un porche : il subsiste cependant du premier état un piédroit mouluré d'un tore qui pourrait indiquer que la porte principale de l'édifice se trouvait là. La charpente à deux fermes à poinçon et pannes, datable de 1434, est un exemple précoce de ce type de charpente.
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Murs
- grès
- pierre de taille
- moellon
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Toitstuile creuse
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Étages1 étage carré
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Couvertures
- toit à longs pans
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Techniques
- peinture
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Statut de la propriétépropriété de la commune
- (c) Inventaire général Région Occitanie
- (c) Conseil départemental du Lot
- (c) Inventaire général Région Occitanie
- (c) Inventaire général Région Occitanie
- (c) Conseil départemental du Lot
Bibliographie
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Garrigou Grandchamp (Pierre), Scellès (Maurice) dir., Demeures du Moyen Âge dans le Lot, Saint-Saturnin, Editions de la Flandonnière, 2023.
catalogue -
Martzloff (Jean), La "Maison des Gardes", Capdenac-le-Haut, Lot, multigraphié, 2003, non paginé.
Périodiques
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Girardclos (Olivier), Perrault (Christophe), La maison des Gardes (Capdenac, Lot), dans Annales des XIVe rencontres archéologiques de Saint-Céré, n° 13, 2006, Saint-Céré, Association des Amis du Pays de Saint-Céré, 2018, p. 87-108.