• enquête thématique départementale, inventaire préliminaire des églises médiévales
église paroissiale Saint-Cirq et Sainte-Juliette
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Inventaire général Région Occitanie

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Lot - Saint-Géry
  • Commune Saint-Cirq-Lapopie
  • Cadastre 2011 B03 803
  • Dénominations
    église paroissiale
  • Vocables
    Saint-Cirq et Sainte-Juliette

Saint-Cirq-Lapopie a été le siège d'un archiprêtré avant le 11e siècle (Foissac, 1933) et jusqu'à la Révolution et des archiprêtres sont connus au moins depuis 1231 (Clary, 1986). La première église, dont subsiste l'abside, peut dater de la seconde moitié du 12e siècle. En 1416, l'archiprêtré est uni au collège Pélegri de Cahors, dont le syndic est dès lors archiprêtre (E. Albe). L'édifice a été presque entièrement reconstruit et agrandi, sur un plan différent orienté nord-sud, dans la première moitié du 16e siècle : en 1522, l'archiprêtre Ramon Fizamen obtient que les consuls contribuent au financement et le chantier est confié au maître d'oeuvre Guillaume Capelle ; les travaux sont interrompus par la mort de l'archiprêtre vers 1538 (Foissac, 1933), et il revient aux consuls d'assurer l'achèvement du nouvel édifice (V. Rousset, 1990). Un bail à besogne est passé en 1548 pour la réparation du clocher et de la tour d'escalier, et d'autres réparations sont faites à l'église en 1583-1595 ; les Rodorel de Conduché y fondent une chapellenie du Saint-Sépulcre peut-être avant 1553, et ils y élisent sépulture (E. Albe).

L'église occupe une étroite plate-forme subordonnée au château dont subsistent les ruines, sur la falaise qui domine le Lot.£Le premier édifice était orienté est-ouest : il s'agissait d'une construction de taille modeste, mais soigneusement bâtie en pierre de taille, dont l'abside, seule conservée, est devenue chapelle de l'église du 16e siècle. L'étroitesse du rocher a imposé de l'asseoir en partie sur un niveau de soubassement auquel donne accès un porte couverte d'un arc brisé et à arêtes vives. L'abside était précédée d'une travée de choeur en grande partie reconstruite, mais subsistent les colonnes engagées de l'arc doubleau, dont le chapiteau sud, illustrant l'histoire de Judith, doit être attribué au 16e siècle.£L'église du 16e siècle est un vaste édifice à nef unique bordée de chapelles latérales disposées entre les contreforts, et à chevet polygonal. Nef et choeur sont voûtés d'ogives alors que les chapelles sont couvertes de voûtes d'arêtes. La première travée de la nef est surmontée d'une tour-clocher carrée dont les niveaux supérieurs sont desservis par un escalier en vis. Le portail, double, est encore gothique mais son décor intègre quelques éléments du vocabulaire de la première Renaissance, à laquelle appartient en particulier la niche du tympan.

  • Murs
    • calcaire
    • enduit
    • moellon
    • pierre de taille
  • Toits
    tuile plate, tuile creuse
  • Plans
    plan allongé
  • Étages
    1 vaisseau
  • Couvrements
    • cul-de-four
    • voûte d'ogives
    • voûte d'arêtes
    • voûte en berceau
  • Couvertures
    • toit à longs pans
    • toit à un pan
    • toit en pavillon
    • croupe ronde
  • Escaliers
    • escalier dans-oeuvre : escalier en vis sans jour en maçonnerie
  • Techniques
    • sculpture
    • peinture
  • Représentations
    • ornement végétal
    • tête humaine
    • armoiries
    • fleur
  • Précision représentations

    Les bases des colonnes engagées de l'ancienne abside sont décorées de tiges portant des palmettes et demi-palmettes, l'un des chapiteaux porte des feuilles d'acanthe, l'autre la représentation de Judith brandissant la tête d'Holopherne. Les culots de la nef sont en forme de têtes humaines.£Armoiries non identifiées sur l'enfeu de la deuxième chapelle ouest : écartelé, aux 1 et 4 de gueules à la bande d'or accompagnée d'un roc d'échiquier de même (armoiries brisées des Rodorel de Conduché ?), aux 2 et 3 d'azur, au roc d'échiquier et au coeur d'or posés en pal accompagnés de quatre étoiles de même.£Du décor peint au 17e siècle dans le choeur subsistent des bouquets de fleurs.

Champs annexes au dossier - Architecture

  • NOTB_G Foissac (Adrien), Notes sur Saint-Cirq-Lapopie, dans Bulletin de la Société des Etudes du Lot, t. LIV, 1933, p. 350-360.£Clary (Abbé), Dictionnaire des paroisses du diocèse de Cahors, Cahors, Imp. Tardy, 1986, p. 243-244.£Rousset (Valérie), Architecture domestique du XIIIe au XVIe siècle à Saint-Cirq Lapopie, Mémoire de maîtrise sous la direction de M. le professeur Yves Bruand, Université de Toulouse-Le Mirail, 1990, vol. texte, p. 19-21.
  • NOTB_S A. diocésaines de Cahors, Monographies d'Edmond Albe, manuscrit (version numérique mise en ligne sur quercy.net).
  • APPA
  • APRO
  • ARCHEO
  • AVIS
  • CCOM
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  • CHARPP
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  • COORMLB93
  • COORMWGS84
  • COORWGS84
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  • Statut de la propriété
    propriété de la commune
  • Intérêt de l'œuvre
    à signaler
  • Protections
    classé MH, 1911/07/13
  • Référence MH
Date(s) d'enquête : 2006; Date(s) de rédaction : 2011
(c) Inventaire général Région Occitanie
(c) Conseil départemental du Lot