• enquête thématique départementale, inventaire préliminaire de l'architecture civile médiévale
  • enquête thématique départementale, vallée du Lot de Cahors à Capdenac
demeure dite "borie"
Œuvre étudiée
Auteur
Copyright
  • (c) Inventaire général Région Occitanie
  • (c) Conseil départemental du Lot

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Lot - Cahors-2
  • Hydrographies le Lot
  • Commune Lamagdelaine
  • Adresse 586, 615 rue du Pech de Clary , 19 impasse des Marronniers
  • Cadastre 1812 D4 1642, 1643, 1644, 1645, 1646, 1647, 1648, 1649, 1650  ; 2006 C1 11, 12, 13, 14, 16, 2014  ; 2014 AA 22, 23, 24, 157, 158
  • Précisions autrefois sur commune de Laroque-des-Arcs
  • Dénominations
    demeure
  • Appellations
    borie
  • Parties constituantes non étudiées
    cour

L'origine et l'histoire de cette borie ne sont pas connues. La borie est très proche dans sa conception de celle de Savanac. Comme elle, elle s'est constituée à partir d'un logis primitif de dimensions modestes. Ce logis, contre lequel la tour est venue s'appuyer, comportait deux étages et était couvert en tuiles canal entre deux pignons découverts à rampants lisses. Les principaux vestiges conservés doivent dater du 13e ou du 14e siècle. D'importantes modifications ont été apportées à l'édifice à la fin du 16e siècle ou au début du 17e siècle.

Présence de fenêtres géminées qui pourraient faire remonter cet ensemble de maison au 13e siècle. Les piédroits en quart-de-rond et les vestiges de croisée attestent d'une campagne de travaux à la fin du 15e siècle ou au tout début du 16e siècle.

D'après le registre des augmentations du cadastre, l'aile nord-ouest connaît un agrandissement en 1866 par Fabien Pons. Un agrandissement de l'aile sud-ouest intervient peut de temps après, en 1881 par Jean Jarlan.

  • Période(s)
    • Principale : 13e siècle, 14e siècle , daté par travaux historiques , (incertitude)
    • Principale : limite 15e siècle 16e siècle , daté par travaux historiques
    • Principale : 2e moitié 19e siècle , daté par source
    • Secondaire : limite 16e siècle 17e siècle , daté par travaux historiques

L'édifice médiéval, très défiguré, entre autres par une réhabilitation récente, est aujourd'hui divisé en plusieurs immeubles. Il comportait trois corps de bâtiment disposés en un quadrilatère régulier de 25 m de côté, autour d'une cour fermée par une courtine au sud. Une tour carrée occupait l'angle nord-ouest du quadrilatère. Le parti de la borie était donc très proche de celui que l'on observe à la borie voisine de Savanac. L'ensemble a été récemment modernisé et les parties médiévales y sont devenues difficilement identifiables.

Dans l'aile sud-ouest, seul le corps de bâtiment (parc. 2014 AA 24) est resté déchiffrable. Au rez-de-chaussée de son élévation sur cour, les revêtements récents ont laissé apparent une fente de jour chanfreinée à piédroits de briques et linteau de pierre. L'élévation externe conserve une fenêtre à colonnette et à deux formes en arc brisé. Le chapiteau est décoré de feuillages naturalistes. Une cheminée était implantée dans l'angle nord-est de la pièce du premier étage. Une autre cheminée à manteau saillant porté par un arc segmentaire était implantée sur l'élévation est. Il semble qu'elle soit à attribuer à un remaniement du 16e ou du 17e siècle. Une seconde fenêtre médiévale, semblable à la première, prenait place dans l'élévation sud du bâtiment. Le profil de la toiture est dessiné sur l'élévation de la tour attenante par un solin d'appareil en briques qui correspond en fait à un ancien pignon découvert dont la base des rampants apparaît en élévation.

La tour de plan carrée (parc. 2014 AA 158) vient s'accoler contre l'élévation ouest du bâtiment précédent qu'elle domine d'un niveau. Il est vraisemblable cependant qu'elle ait été dérasée. Ses parties basses sont construites en moellons de calcaire, la brique prédominant dans les parties hautes. Aucun percement médiéval n'y est resté apparent à l'exception de petites fenêtres hautes, dont les linteaux de bois ont été rapportés.

Un corps de bâtiment moderne en apparence, porté côté cour par un arc de briques, reliait la tour à un second corps de logis prolongeant l'aile nord et édifié en briques comme celui de l'aile ouest. Les vestiges de deux baies en arc brisé séparées par un mince trumeau y apparaissent encore au deuxième étage de l'élévation sur cour. Elles pourraient passer pour une fenêtre géminée si chacune des deux formes n'était dotée d'une arrière-voussure particulière.

Un bâtiment récent est venu s'y adosser et recouper les deux baies. L'aile orientale semble avoir été en grande partie réédifiée à la fin du 15e siècle ou au début du siècle suivant comme le suggèrent les restes d'une demi-croisée et d'une croisée. Deux constructions totalement modernisées ou récemment réédifiées complètent la composition à l'extrémité des ailes nord-est et nord-ouest.

  • Murs
    • brique
    • calcaire moellon
  • Toits
    tuile creuse
  • Étages
    1 étage carré
  • Escaliers
    • escalier de distribution extérieur : escalier droit en maçonnerie
  • Typologies
    type C : maison avec étage de soubassement et rez-de-chaussée surélevé
  • Techniques
    • sculpture
  • Représentations
    • ornement végétal
  • Précision représentations

    Chapiteau de fenêtre à feuillages naturalistes.

  • Statut de la propriété
    propriété privée
  • Éléments remarquables
    fenêtre

Documents d'archives

  • AD Lot, 3 P 1205 : Cadastre, Lamagdelaine, états de section de 1812, section C et D.

  • AD Lot, 3 P 1207 : Cadastre, Laroque-des-Arcs, registre des augmentations et diminutions (de 1869 à 1913), contient Lamagdelaine jusqu'en 1875.

  • AD Lot, 3 P 1158 : Cadastre, Lamagdelaine, registre des augmentations et des diminutions.

Bibliographie

  • Séraphin (Gilles), Donjons & châteaux du Moyen Âge dans le Lot, Portet-sur-Garonne, Editions midi-pyrénéennes, 2014.

    catalogue

Documents multimédia

  • https://patrimoines.lot.fr Châteaux et manoirs du Lot

Date(s) d'enquête : 2006; Date(s) de rédaction : 2006, 2022