La parcelle comprend plusieurs bâtiments (cf. plan de localisation des bâtiments) dont les parties les plus anciennes, pour lesquelles le programme ne paraît pas répondre à celui d'une maison, datent peut-être du 13e et du 14e siècle. D'importantes incertitudes subsistent quant à la localisation du Collège de Rodez, fondé en 1371, auquel auraient pu appartenir ces bâtiments. De nombreux remaniements ont précédé les travaux réalisés au 19e siècle, époque à laquelle on doit en particulier l'escalier extérieur actuel.
- étude d'inventaire
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- (c) Inventaire général Région Occitanie
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Cahors centre - Cahors Nord Est
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Commune
Cahors
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Lieu-dit
îlot 48
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Adresse
68 rue du Bousquet
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Cadastre
2008
CE
35
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Dénominationsédifice à fonction non identifiée
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Appellationsdit collège de Rodez
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DestinationsBousquet (rue du) 68
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Parties constituantes non étudiéescour
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Période(s)
- Principale : 13e siècle
- Principale : 14e siècle , (incertitude)
- Secondaire : 17e siècle
- Secondaire : 19e siècle
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Dates
- datation par dendrochronologie
Le bâtiment 1 ferme la cour à l'ouest. Il conserve, au rez-de-chaussée, des maçonneries médiévales sur lesquelles sont encore perceptibles des vestiges de décors peints (mur sud) à motif géométrique et faux appareil à double joints ocre rouge. Ces éléments pourraient dater du 13e ou du 14e siècle. Une porte en arc brisé située dans la partie sud de la façade sur cour (façade est), ouvrait sur la galerie qui constitue, aujourd'hui le rez-de-chaussée du bâtiment 3.
À gauche de cette porte, le mur qui ferme la galerie côté sud est mitoyen avec la parcelle voisine (CE 16). Les maçonneries en moellons calcaire visibles sont antérieures (12e siècle ?) au percement de la porte en arc brisé en brique (13e-14e siècle ?). L'ouverture de cette porte semble indiquer que l'ensemble du 13e ou 14e siècle, constituant peut-être le Collège de Rodez, s'étendait, côté sud, sur la parcelle voisine (CE16). Malgré des différences de niveaux notables, d'autres baies, percées dans la partie orientale du mur sud de la galerie, pourraient constituer d'autres communications avec d'anciens bâtiments situés au sud. De même, la porte en arc brisé en brique qui est percée dans le mur est de la galerie indique des liens avec les bâtiments situés à l'est de l'ensemble actuel. Ces observations permettent de comprendre, qu'au 13e ou 14e siècle, l'ensemble était organisé différemment d'aujourd'hui et que les bâtiments s'étendaient sur les parcelles contigües. Il est à noter la présence de fausses briques peintes (mur ouest de la galerie) et les vestiges d'une peinture murale (mur est de la galerie) sur laquelle ce qui était représenté n'est plus identifiable.
Suite aux travaux d'aménagements qu'ont connus les étages du bâtiment 1 au 19e siècle, il n'est actuellement pas possible de localiser les vestiges médiévaux et de préciser ainsi les dispositions de l'édifice médiéval. À l'est, les combles ont été ouverts sur la cour par une galerie en bois (soleilho) dont la structure à poteaux et aisseliers coudés est datable du 15e siècle. Cet aménagement est vraisemblablement postérieur à la charpente conservée à cet étage et dont la retombée des fermes se fait sur l'arase des murs gouttereaux, sous l'étage de la galerie en bois (soleilho).
Le bâtiment 2 conserve d'importants vestiges médiévaux jusqu'au 2e étage. Les vestiges de baies indiquent que les niveaux actuels sont différents des niveaux médiévaux. Le plan dressé par Calmon et Prat révèle qu'aux 16 e-17e siècles ce bâtiment appartenait à la parcelle voisine à l'est (CE 34). Le bâtiment 2 adopte un plan carré. Ses murs présentent une épaisseur de 1 m au rdc et mesurent encore 80 cm d'épaisseur au dernier niveau. Dans son état médiéval, il comprenait : un niveau de rez-de-chaussée, et deux étages (au moins). Le rez-de-chaussée était accessible par une porte couverte en arc brisé en brique, ouverte dans la partie nord du mur ouest. Une étroite fente de jour, dont l'embrasure intérieure était cintrée et largement ébrasée, existait à sa droite. Les deux baies étaient placées sous la première volée de l'escalier monumental qui était porté par un grand arc dont le départ est conservé. Le rez-de-chaussée était également percé, côté nord par une fenêtre haute (hauteur des piédroits sans avoir pu atteindre leur sommet : 2,56 m), largement ébrasée à l'intérieur. Un placard, couvert en plein cintre et pourvu d'une feuillure pour la porte, existait dans la partie ouest du mur sud. Un conduit intra-mural relié à la fosse à latrines voûtée qui existe sous le sol du rez-de-chaussée a été découvert dans le mur nord lors des travaux. Les deux portes ouvertes dans le mur ouest et celle ouverte dans le mur est ont été réaménagées au 17e siècle et au 19e siècle. D'une hauteur approchant les 4 m sous plafond, le premier étage du bâtiment 2 était percé d'une porte en arc brisé ouverte dans la partie nord du mur est. Son mur ouest était quant à lui percé par une fenêtre géminée, centrée sur la façade, dont seuls subsistent les piédroits. Le mur nord n'a pas été dégagé pendant les travaux et le mur sud a été très altéré par l'aménagement d'un conduit de cheminée (au 19e siècle ?). L'existence d'un deuxième étage est attestée par la présence d'un placard dans la partie sud du mur est.
La maison à pan-de-bois (bâtiment 3) construite au-dessus de la galerie médiévale sur cour ne semble pas antérieure au 17e siècle. Des croisées ouvraient ces étages et certains piédroits conservent des moulurations. Cette datation est confortée par la présence d'une cheminée en brique caractéristique de cette époque au 1er étage de la maison. L'ensemble a toutefois était fortement impacté par les travaux du 19e siècle.
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Murs
- brique
- bois
- enduit
- pan de bois
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Toitstuile creuse
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Étagessous-sol, 2 étages carrés
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Couvrements
- voûte en berceau plein-cintre
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Couvertures
- toit à longs pans
- appentis
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Escaliers
- escalier de distribution extérieur : escalier tournant à retours avec jour en charpente
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Techniques
- peinture
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Représentations
- ornement géométrique
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Précision représentations
frise en ruban plié et faux appareil de pierre
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Statut de la propriétépropriété privée
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Sites de protectionsecteur sauvegardé
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