Dossier d’œuvre architecture IA34010651 | Réalisé par
  • opération ponctuelle, Pays Haut Languedoc et Vignobles
parc du château de Veye
Œuvre repérée
Auteur
Copyright
  • (c) Inventaire général Région Occitanie

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Pays Haut Languedoc et Vignobles - Saint-Pons-de-Thomières
  • Commune Olonzac
  • Adresse 21 boulevard Louis Blazin
  • Cadastre 2025 AB 805
  • Dénominations
    parc
  • Dossier dont ce dossier est partie constituante
  • Parties constituantes non étudiées
    clôture de jardin, chemin de jardin, pont de jardin, lac de jardin, jardin potager, verger

La création du parc, initiée par Charles de Veye, est confiée à l'horticulteur-paysagiste montpelliérain Léon Aussel (ce dernier est notamment l'auteur des jardins de l'hôtel de Pams à Perpignan, qu'il réalise en 1896). Un plan daté du 26 septembre 1892, conservé au château, permet d'apprécier le projet initial qui s'étendait sur sept hectares. Seul un tiers du projet, compris dans la zone entre le château et la chapelle érigée vers 1860, a finalement été réalisé. La partie située au sud du canal d'amenée du moulin, sur laquelle devait se prolonger le parc, a finalement accueilli un potager ainsi qu'un verger (transformé il y a quelques années en oliveraie). Les travaux se sont étalés sur plusieurs années, le réservoir étant daté de 1897.

Le parc était orné de statues. L'une d'elles, aujourd'hui conservée à l'intérieur du château, est une copie de la statue de Notre Dame des Eaux, installée dans le jardin des sœurs de la charité à Nevers, où Bernadette Soubirou s’est réfugiée après les apparitions de Lourdes et où elle est morte en 1879. Elle avait été installée dans le parc à l'initiative de Charles de Veye, qui avait un attachement particulier à Lourdes (il y passait six mois de l’année, étant un membre fondateur en 1925 de l’hospitalité de St Roch du diocèse de Montpellier).

La partie ouest du parc, non réalisée, a été exploitée pour la culture de la vigne. Ces parcelles ont été vendues en 2020 à la commune pour la réalisation d'un lotissement.

  • Période(s)
    • Principale : 4e quart 19e siècle
  • Dates
    • 1892, datation par source
  • Auteur(s)

Le parc s'étend sur un terrain plat d'une superficie d'environ 23 000 m². Le jardin est divisé en deux parties par le canal d'amenée de l'ancien moulin à eau. La zone nord prend la forme d'un jardin pittoresque, à l'anglaise, associant pelouses, arbres isolés et bocage de jardin, tandis que la zone sud, autrefois occupée par un potager et un verger, est aujourd'hui une oliveraie. Un pont enjambe le canal et relie ces deux espaces. Il est équipé de garde-corps en faux-bois de fonte, également employé pour le mobilier de jardin.

Le jardin à l'anglaise est agrémenté d'un bassin, de rocaille et de statues (l'une d'elle, vandalisée, est aujourd'hui conservée à l'intérieur de la maison). Il comprend en outre une maison d'habitation pour le jardinier, un réservoir d'eau, un lavoir ainsi qu'une noria. L'ensemble des ouvrages liés à l'eau est alimenté par l'ancien canal d'amenée du moulin, prenant l'eau de la rivière Ognon.

  • Jardins
    arbre isolé, bocage de jardin, rocaille de jardin, pelouse
  • Statut de la propriété
    propriété privée
  • Intérêt de l'œuvre
    à signaler
Date(s) d'enquête : 2024; Date(s) de rédaction : 2025
(c) Pays d'art et d'histoire Haut Languedoc et Vignobles
(c) Inventaire général Région Occitanie
Articulation des dossiers