Il semblerait que le premier noyau villageois n’était pas protégé par des remparts, comme l’indique un acte de 1254 dans lequel Aigne est cité comme villam de Anhano. Les indices de l’existence d’une enceinte apparaissent plus tardivement, dans deux documents du XIVe siècle. Le premier est un acte de 1330 sur les droits de pâturages dans les limites entre Aigne et Beaufort, qui cite à plusieurs reprises le castri de Anhano. Le second document est un registre de reconnaissances de la petite commanderie hospitalière d’Homps (dans l’Aude), datant de 1390. Il dénombre trente-six biens sur Aigne, dont un patu « infra muros loco dicto ad platea », description évocatrice d’un site ceint de murailles. Le mur du rempart est presque entièrement dissimulé par la ceinture d’édifices construits entre le 18e siècle et le 20e siècle à l’emplacement des anciens fossés.
- inventaire topographique, Pays Haut Languedoc et Vignobles
- (c) Inventaire général Région Occitanie
- (c) Pays Haut Languedoc et Vignobles
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Pays Haut Languedoc et Vignobles - Saint-Pons-de-Thomières
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Commune
Aigne
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Adresse
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Cadastre
2021
A
128-137 ; 141 ; 158-161 ; 164-166 ; 168 ; 171 ; 172 ; 1021 ; 1022 ; 1025 ; 1051
;
1817
A
31 ; 33 ; 35 ; 37 ; 39 ; 40 ; 46 ; 47 ; 51 ; 53 ; 54 ; 56 ; 59 ; 60 ; 63 ; 64 ; 67 ; 68 ; 70 ; 73
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Dénominationsenceinte
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Dossier dont ce dossier est partie constituante
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Période(s)
- Principale : Fin du Moyen Age , (incertitude)
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Dates
Le rempart est relativement bien conservé, parfois sur une hauteur assez importante. Le mur a cependant été percé en de nombreux endroits - quand il n’a pas été totalement supprimé - afin de créer des communications entre les caves médiévales et les constructions modernes et contemporaines. Les ruptures de bâti entre les maisons sont peu fréquentes et semblent plutôt relever de réaménagements postérieurs, incitant à penser que l’enceinte est formée par une muraille de fortification plutôt que par le front continu des maisons. L’alignement de deux corbeaux en pierre au-dessus de la porte fortifiée avec deux trous aménagés dans la maçonnerie du rempart (parcelle 129 du cadastre actuel) pourrait indiquer que l’enceinte était autrefois couronnée par un hourdage.
Les portions d'enceinte conservées présentent à leur base une épaisseur de 100 à 120 cm, diminuant légèrement aux étages supérieurs. Les murs sont construits en moellons de grès équarris, posés en assises régulières. Les photographies avant travaux de la maison située au 34 rue Saint-Martin permettent d’apercevoir la partie sommitale de cette enceinte, au-dessus de laquelle l’étage de comble a été construit. Un contrefort a été observé à la parcelle 1021 du cadastre actuel ; il semble avoir été construit a posteriori, probablement pour consolider le mur suite aux percements assurant la liaison entre les caves médiévales et le bâtiment du 19e siècle. Trois archères ont pu être observées (parcelles A135, A137 et A159 du cadastre actuel). La première est murée, seul l’ébrasement interne est encore visible. La seconde est bien conservée. La troisième, déjà agrandie par le percement d’une porte au XXe siècle, a été modifiée lors des travaux de réhabilitation de la mairie en 2020. La fenêtre de tir est étroite et de forme rectangulaire, l’ébrasement intérieur est important ; la simplicité de ces formes rend difficile toute tentative de datation précise.
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Murs
- grès moellon
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Typologies
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Statut de la propriétépropriété privée
- (c) Archives départementales de l'Hérault
- (c) Pays Haut Languedoc et Vignobles
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