Dossier d’œuvre architecture IA34009101 | Réalisé par
  • inventaire topographique
maison
Œuvre recensée
Copyright
  • (c) Inventaire général Région Occitanie
  • (c) Parc naturel régional du Haut-Languedoc
  • (c) Pays Haut Languedoc et Vignobles

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Tour-sur-Orb (La)
  • Commune La Tour-sur-Orb
  • Lieu-dit Boussagues
  • Cadastre 2016 AY 249  ; 2016 AY 34  ; 1826 E1 12,13,14

Autrefois, cette maison se trouvait dans une rue importante du faubourg comme le laisse supposer sa largeur, visible sur le cadastre ancien. C'est au moment où la rue a perdu son importance que des escaliers ont été accolés à la façade, empiétant ainsi sur l'espace publique. La présence d’un arc diaphragme situé au rez-de-chaussée intérieur des deux parcelles permet d’affirmer que la maison était constituée d’un premier étage unique. La porte à arc brisé ainsi que le linteau échancré en arc brisé permettent de dater cette maison du 13e siècle. Le chapiteau en remploi peut préciser la datation à la deuxième moitié du 13e siècle.

  • Période(s)
    • Principale : 2e moitié 13e siècle

La maison est aujourd'hui divisée en deux parcelles. La façade sur rue est ouverte au rez-de-chaussée par une porte brisée avec chanfrein qui était sans doute l'accès au logis. Aujourd’hui, deux escaliers extérieurs droits en maçonnerie permettent d’accéder au premier étage, occultant ainsi une partie de la façade originale. Sous chacun des escaliers des deux parcelles s’ouvre une porte, sous une voûte en plein cintre, permettant l’accès au rez-de-chaussée. Ces arcs ont été percés postérieurement après la division de la maison. A l’intérieur, un arc diaphragme parallèle à la rue, se retrouve au rez-de-chaussée de chacune des parcelles confirmant ainsi qu’il s’agissait à l’origine, d’une maison unique. L’absence d’un mur de refend, à l'étage laisse supposer que cet arc diaphragme portait le plancher d’une pièce unique à l'étage, peut-être divisée alors par une simple cloison. Les modifications apportées au premier étage ont laissé subsister suffisamment de vestiges de l'état d’origine pour permettre de restituer au moins deux baies géminées, formant certainement une claire-voie. En effet, sur la façade de la parcelle 249 se trouve le linteau échancré de deux arcs brisés qui repose sur deux impostes moulurées, dont une au moins suppose que les baies étaient séparées par un trumeau de maçonnerie. Des fragments du cordon d’appui et du cordon d'imposte sont toujours visibles sur la façade de la parcelle 34, entre lesquels apparaît une maçonnerie de pierre de taille, avec à droite le piédroit probablement de l'une des fenêtres qui a été détruite par l'implantation de la porte moderne.

  • Murs
    • calcaire pierre de taille
    • moellon
  • Toits
    tuile creuse
  • Étages
    étage de soubassement, 1 étage carré, 2 étages carrés
  • Couvertures
    • toit à longs pans
    • toit à un pan
  • Escaliers
    • escalier de distribution extérieur : escalier droit en maçonnerie
  • Techniques
    • sculpture
  • Représentations
    • ornement végétal, marronnier
  • Précision représentations

    Sur l'élévation sud-est de la parcelle 249 se trouve un chapiteau en remploi qui provient probablement des claires-voies de la façade, sur lequel figure une couronne de feuilles de marronnier et un motif non identifié au niveau de l’abaque.

  • Statut de la propriété
    propriété privée
  • Intérêt de l'œuvre
    à étudier
Date(s) d'enquête : 2017; Date(s) de rédaction : 2017
(c) Inventaire général Région Occitanie
(c) Parc naturel régional du Haut-Languedoc
(c) Pays Haut Languedoc et Vignobles
Articulation des dossiers