Au début du 19e siècle, Eugène BRUN, époux FABREGUETTES, possède une teinturerie sur la parcelle nord (parcelle D 89 du cadastre napoléonien, actuellement AI 289 ; bâtiment presque entièrement détruit et transformé en aire de stationnement) et une savonnerie, sans doute principalement à usage textile sur la parcelle sud (D 91, actuellement AI 298). Aux alentours de 1855, Auguste BRUN ajoute un moulin à foulon puis un ensemble d’ateliers construits en particulier aux dépends de la cour centrale et de l’espace vacant en bord de Lergue jusqu’à établir une usine textile complète comportant toute la série des opérations (filature, tissage, foulon, teinturerie, apprêts et bureaux) et fonctionnant grâce à une machine à vapeur de 12 ch., autorisée en 1857. La production industrielle cesse sans doute aux alentours de 1900 et les bâtiments sont transformés en logements par Auguste BRUN, avocat. Ils passent ensuite à sa fille, épouse d’Eugène CAZAL, et à ses successeurs.