Archives paroissiales de PEZENAS
(conservées dans la commune)
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Compte de recette et de dépense de l'administration de l'œuvre de la paroisse – 1805-1808.
8 janvier 1805 : payé pour taffetas pour une doublure d'une chasuble
Payé pour une vente de … Mestrallet de Lyon pour … de galon que M. Mazue (?) curé luy avait demandé pour l'ornement rouge : 709 francs
24 août 1806 : Payé à Prevosty marbrié pour réparations faites à l'autel de la chapelle Sainte Croix et pour reste de ce qui luy était dû pour celuy de Sainte Marguerite : 312 (ou 32?)
5 avril 1807 : Payé à Rouède sculpteur pour les deux gloires qu'il a fait aux chapelles de saint Blaise et de saint Roch;
suivent 966 francs de travaux divers pour ces chapelles.
18 août 1807 : Payé pour l'achat de trois cordons pour servir à nouer les aubes
29 septembre 1807 : Payé à la veuve Lamoureux pour un calice de 1 marc 4 onces 3 gr à 56 francs le marc, cy : 86
3 novembre 1807 : Payé à Melle Villebrun pour l'achat d'une aube et façon : 36
22 may 1808 : payé à Nègre, menuisier, pour le retable qu'il a fait à la chapelle de sainte Anne [en plus de la somme ] qu'il
avait reçu de la quette qu'on fit pour cette chapelle : 67
du 20 X (décembre) 1808 : Payé à la veuve Lamoureux orfèvre pour une croix d'argent pesant 3 marcs … : 264 francs
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Registre des délibérations de l'administration de la paroisse de Pézenas ouvert le 26 frimaire an 12, 18 décembre 1803, fermé en 1824.
20 décembre 1803. On arrête que le droit du grand glas et l'ouverture de la grande porte de l'église pour les enterrements sera fixé à 24 francs,
2° pour la sortie du drap d'honneur, 24 f
3° pour le droit de chape 6 f
4°pour la croix processionnelle, 3 f
5° pour l'assistance de chaque prêtre autre que ceux qui servent la paroisse, 3 f
6° pour le droit de bedau, 3f
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Une lettre du sous-préfet de Béziers incite la fabrique à recouvrer leurs biens, en respectant : l'arrêté relatif aux biens des fabriques, signé à Bruxelles le 7 thermidor an 11
Le gouvernement de la République, sur le rapport du ministre de l'intérieur, arrête :
Art.1. Les biens des fabriques non aliénées, ainsi que les rentes dont elles jouissaient, et dont le transfert n'a pas été fait, sont rendues à leurs destination.
Art. 2. Les biens des fabriques des églises supprimées seront réunis à ceux des églises conservées et dans l'arrondissement desquelles ils se trouvent.
Art. 3. Ces biens seront administrés dans la forme particulière aux biens communaux par trois marguilliers que nommera le Préfet sur une liste double présentée par le Maire et le Curé ou desservant.
Art. 4. Le curé ou desservant aura voix consultative.
Art. 5. Les marguilliers nommeront parmi eux un caissier. Ses comptes seront rendus en la même forme que ceux des dépenses communales...
Signé Bonaparte, premier consul
30 mai 1805 ou 10 prairial an 13
Les marguilliers établissent un règlement pour le placement des personnes dans les places vacantes du chœur.
Art. 1. Les stales hauts et bas qui se trouveront vacants pourront être pris par tous ceux qui entreront dans le chœur en payant entre les mains du suisse qui désignera les places, une rétribution d'un sol pour la grand messe et d'un sol pour les vespres. Cette rétribution sera double les jours de fêtes solennelles.
Art. 2. Le suisse refusera l'entrée du chœur aux enfants et à toute personne qui paraîtra avec un bonnet sur la tête ; il empêchera que le chœur soit encombré, les ministres de l'autel devant avoir un libre passage. Pour le maire et ses adjoints, gratuité des fournitures mortuaires. On peut s'abonner pour avoir sa chaise toute l'année à la même place.
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14 mai 1807. M. Mazue, curé, a dit : MM., me trouvant hier 13 mai à Béziers, M. Daumas, curé de Saint-Nazaire, m'a remis le calice et la patène de vermeil que je vous présente ; c'est un don fait à l'église paroissiale de Pézenas. Le donnateur (sic) ne
veut pas être connu ; il demande seulement des prières pour lui et les personnes qui l'ont aidé dans l'exécution de cette
pieuse offrande. L'assemblée ayant admiré la magnificence de ce présent et la beauté de l'ouvrage, … remercie
chaleureusement.
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20 juin 1810. Le Président Gontier : les officiers de l'archiconfrérie du saint Sacrement ayant besoin de la somme de quatre cents francs pour payer toutes les fournitures nécessaires à la parfaite confection du dais. Le prêt est accepté.
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7 juillet 1811. Bonnet, un des membres du conseil, a dit : comme légataire de feu François Valat (Valot) mon oncle, ancien curé de cette ville, j’offre en don à la paroisse un calice en argent avec sa patène et son étui, une chasuble rouge et une étoffe verte à fleurs, propre à faire une chasuble. Pour tous ces objets réunis, je demande qu’il sera fait annuellement, et à perpétuité, le 4 octobre, jour de saint François, un obit pour le repos de l’âme de feu M. Valat mon oncle. C’est accepté. Le don est évalué à 200 f.
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Octobre 1811. Le conseil a encore délibéré que Mes. les marguiliers étaient authorisés à faire l’achapt de deux surplis pour servir à l’usage des prêtres habitués de la paroisse.
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5 avril 1812. Le conseil a de plus délibéré que le bureau était authorisé à faire réparer la chambre capitulaire destinée pour les assemblées, à faire faire une table ronde de manière qu’elle puisse contenir les onze membres du conseil et à la garnir d’un tapis de drap.
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24 avril 1814. M. le Président a dit : la France vient d’être délivrée d’une affreuse tyrannie. Notre roi légitime sur le throne de ses pères. Témoignons par un signe extérieur les sentimens de notre cœur et faisons arborer en signe d’allégresse et d’adhésion à tous les actes du gouvernement provisoire au haut du clocher de la paroisse le drapeau blanc. Accord unanime.
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9 avril 1815. Demande formée par les officiers de l’archiconfrérie du très saint Sacrement. Ces messieurs ont délibéré de faire confectionner la broderie du dais qui n’avait été que commencée. La dépense se trouve plus considérable qu’ils ne l’avaient imaginé, et les fonds qu’ils ont en caisse ne sont pas suffisans pour faire face à tout. Ils vous prient de leur prêter la somme qui leur sera nécessaire, avec l’offre d’en faire le remboursement au fur et à mesure qu’ils retireront les fonds annuels. Accord ; on ne dit pas le montant du prêt.
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5 janvier 1817. Le conseil autorise la dépense pour le service funèbre de Louis XVI.
Messieurs du bureau ont demandé la même autorisation pour l’achat de six nappes d’autel, leurs garnitures et façon.
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4 mai 1817. Mrs du bureau ont demandé l’autorisation du bureau pour la dépense à faire pour habiller le suisse et pour l’achat de la masse du bedeau, cette dépense excédant la somme qu’ils sont autorisés à employer sur leurs propres délibérations.
Accord.
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12 avril 1818. Sur la demande de Mrs du bureau, le conseil les autorise à traiter : […]
3° à renouveler avec Angèle Guiraud l’abonnement pour l’entretien des ornements et du petit linge de la sacristie, à raison de 165 f. l’année les petites fournitures comprises.
4° Avec Christine Guiraud, l’abonnement pour l’entretien, le blanchissage et le repassage des aubes et surplis au même prix de 165 francs, les petites fournitures comprises.
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16 avril 1820. Mrs du bureau ont dit que feu M. Mazue cué avait, dans la sacristie, à luy appartenans, des ornemens, des vases sacrés, une croix d’argent et une certaine quantité de cire ; que ces divers objets n’avaient pas encore été retirés de son armoire par ses héritiers, dans l’intention où ils sont d’en proposer l’achat à l’œuvre, qu’il conviendrait d’accepter cette proposition et de traiter avec eux cet achat.
Accord pour l’achat.
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15 juin 1820. Joseph Brouliet, prêtre succursaliste de Sainte-Ursule, apporte le titre de nouveau curé de la collégiale que l’évêque de Montpellier vient de lui décerner.
[Le commissaire délégué ] a, avec Messieurs les témoins, accompagné Mr Brouliet à la porte d’entrée de l’église qu’il a fermée et ouverte. De là, Mr Brouliet, après qu’il a eu pris de l’eau bénite et fait le signe de la croix, a été conduit au maître-autel où, s’étant mis à genoux, il a fait sa prière et ayant baisé l’autel il a ouvert et fermé le tabernacle, a sonné la cloche, a visité les fonts baptismaux, le confessionnal, est monté à la chaire, en est descendu, a touché le pupite, et s’est assis au (sic) première stale du chœur.
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8 avril 1821. M. le curé a dit que les aubes des acolytes et des céroféraires étaient hors d’usage, qu’il était indispensable de les renouveler ; que la paroisse avait besoin de deux chapes blanches ainsi que de deux dalmatiques noires et qu’enfin l’église avait encore besoin d’un ciboire encore plus grand que celui dont on se servait et qui, par sa capacité, était insuffisant pour le nombre de communiants. D'après cet exposé, le conseil a délibéré d'autoriser Messieurs du bureau des marguilliers à faire l'achat des étoffes nécessaires pour les aubes, les chapes blanches, les dalmatiques noires, ainsi que pour leur façon et de plus à faire l'achat d'un ciboire de cent cinquante millimètres de diamètre au mieux des intérêts de l'œuvre.
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14 avril 1822. Le conseil, sur la proposition d'un de ses membres a encore délibéré
1° que la rétribution de trois francs attribuée à l'œuvre pour l'ouverture de la grande porte aux funérailles sera dorénavant
portée à dix francs pour le cas seulement où l'on n'y joindra pas la sonnerie.
2° Que le drap d'honneur, quand il sera porté aux funérailles par l'administration, sur la demande des familles, sera payé quarante huit francs.
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11 avril 1824. Mrs du bureau ont dit que dans le nombre des ornements dont l'église est pourvue, aucun ne répondait à la majesté du service aux jours de la fête Dieu et des autres grandes fêtes de l'année, qu'il serait convenable de faire l'emplete d'un ornement complet, d'une beauté et d'un prix analogue au prix et à la beauté du dais ; que la dépense sera considérable d'autant qu'il faudra y ajouter l'achat pour le dais de panache remplaçant ceux qui y sont et qui le déparent et des cordons qui y manquent et encore l'achat de deux chapes de couleur violette nécessaires au service.
Que cette dépense, d'après tous les devis estimatifs de tous les articles, ne peut pas être évaluée au dessous de quatre mille francs ; qu'on pourra y pourvoir soit au moyen des revenus de l'église, soit par une sévère économie, soit avec quelques offrandes des fidèles et qu'ils la soumettent à la délibération du conseil.
Accord du conseil pour consacrer 4000 francs.
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Registre des délibérations, ouvert le 1er novembre 1846, fermé le 25 mars 1866
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18 avril 1847. M. le curé a dit que les robes du bedeau étaient en mauvais état et hors de service et qu'il était urgent d'en faire confectionner deux, l'une pour les cérémonies ordinaires et l'autre pour les grandes festivités. Le bureau approuvant les dires de M. le curé, autorise M. le trésorier à faire confectionner avec économie les deux robes.
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20 juin 1847 : aux porteurs du dais pendant la procession, 12 francs, une paire de souliers pour le suisse
Les deux robes du bedeau ont coûté 79 francs.
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28 mai 1848 : Le trésorier expose : je me suis fait présenter par le bedeau les manteaux de deuil qui servent aux funérailles. J’ai reconnu que leur nombre s’élevait à cinquante deux, y compris sept manteaux pour enfants dont trois hors de service, que sur les quarante cinq manteaux pour hommes, il en est douze dans un état de vétusté tel qu’ils ne peuvent plus figurer décemment dans aucune funéraille, qu’il y a nécessité de les remplacer mais que pour ne pas trop charger les dépenses de l’exercice courant il faudrait se borner actuellement à faire celle de six manteaux. Demande à être autorisé à vendre certains vieux manteaux à quelque marchand chiffonnier.
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3 octobre 1852 : ornements sacerdotaux qui ont été fournis dans le courant de l’année par Vve Monteilhet, de Lyon.
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7 juillet 1853 : inventaire
Ornements
Un ornement complet en drap d’or composé de trois chappes, d’une chasuble, de deux dalmatiques, trois manipules, trois étoles, deux bourses, un épistollière et une ceinture en moire blanche avec crépine en or fin.
Un autre ornement en velours rouge composé d’une chappe, une chasuble, deux dalmatiques, trois manipules, quatre étoles, un voile, un épistolier et de deux bourses dont l’une brodée en nacre pour les bénédictions.
Deux voiles, l’un en drap d’argent et l’autre en damas blanc broché pour être placés devant le saint sacrement lorsqu’il est exposé
sur l’autel.
Un autre ornement en damas rouge galonné partie en or fin et partie en or faux, composé de trois chappes, une chasuble, deux dalmatiques, trois manipules, trois étoles, un voile, une bourse et une garniture de l’épistolier.
Un autre ornement en damas rouge galonné partie en or faux et partie en or fin, composé d’une chappe, d’une chasuble, d’une manipule, d’une étole, d’une bourse et d’un voile.
Trois ornements pour la semaine dont deux en damas rouge et l’autre en satin rouge galonné en soie.
Une chappe servant pour les bénédictions du jeudi en soie rouge brochée, garnie avec l’étole en argent fin.
Deux étoles en damas rouge garnie or faux dont une des franges est en or fin.
Un autre ornement en damas violet, teint, garni d’un galon dentelle en argent fin, composé d’une chappe, d’une chasuble, de deux étoles, d’une bourse et d’un voile.
Un autre ornement en damas complet garni en dentelle d’argent fin, composé d’une chappe, d’une chasuble, de deux dalmatiques, de deux étolles, de trois manipules, d’un voile, d’une bourse et d’une garniture de l’épistolier.
Un autre ornement complet en satin violet broché en blanc, composé d’une chappe, d’une chasuble, de deux dalmatiques, deux étoles, une bourse, un voile et une garniture de l’épistolier.
Un autre ornement en damas violet galonné en argent faux composé d’une chasuble, une étole, une manipule, une bourse et un voile.
Deux chasubles avec leurs accessoires en damas violet galonné en soie jaune.
Deux autres chasubles en satin violet avec leurs accessoires galonnés en soie blanche.
Deux écharpes et deux étolles en soie blanche brochée en couleur avec des galons en or faux, une chasuble, deux dalmatiques et leurs accessoires en moire blanche brochée en couleur, le tout galonné en or fin.
Une chappe et une chasuble en soie blanche brochée en couleur avec des galons en or fin, deux étolles dont une en or fin et l’autre en galon de soie jaune, un manipule, un voile et une bourse.
Une chasuble en damas blanc avec ses accessoires garnie en dentelle or fin.
Une autre chasuble en soie blanche brochée blanc avec dentelle en or fin.
Une autre chasuble en damas blanc galonnée en soie jaune.
Deux autres vieilles chasubles en soie blanche brochée avec leurs accessoires et leurs galons en soie.
Une chasuble en dauphine verte brochée garnie d’une dentelle en argent fin, avec ses accessoires.
Une autre chasuble en damas vert galonnée en soie verte.
Une autre chasuble avec ses accessoires en damas vert galonné en soie blanche.
Une chasuble en dauphine jaune brochée à fleurs avec ses accessoires garnis en dentelle d’argent fin.
Un ornement complet en damas noir broché et galonné en argent fin et faux, composé de trois chappes, d’une chasuble, de deux dalmatiques, trois étolles, trois manipules, une bourse, un voile et la garniture d’un epistolier.
Une chappe dite des enterrements, en damas noir filoselle et laine galonnée en soie blanche.
Une chasuble en damas laine noire et ses accessoires galonnés en argent faux.
Une autre chasuble et ses accessoires en satin noir galonnée en dentelle d’argent fin.
Une étole pastorale en satin noir granie en dentelle d’argent fin.
Une autre étole pastorale à deux faces, l’une violette et l’autre blanche avec dentelle en or fin.
Une autre étole pastorale en damas violet et rouge à deux faces, galonnée en or faux.
Une autre étole pastorale à deux faces, l’une jaune et l’autre blanche, galonnée en soie.
Une autre étole pastorale à deux faces avec des galons blancs et noirs.
Une autre étole pastorale à deux faces, l’une rouge et l’autre violette avec ses galons et ses glands en soie jaune.
Une autre étole pastorale en velours noir avec une croix brodée en argent fin, ainsi que ses galons.
Une autre étole blanche et violette avec ses galons et ses glands en or fin.
Un drap d’honneur en velours noir avec quatre glands et ses galons en argent fin.
Un drap mortuaire en laine, traversé d’une croix blanche, deux peintes (pentes ?) en mousseline noire pour entourer le catafalque, deux bretelles pour porter la croix, une en peau blanche et l’autre en velours rouge garni d’un galon en or faux.
Un chaperon en velours rouge galonné en or fin pour le saint ciboire.
Deux bourses pour le saint viatique et l’autre pour les saluts du jeudi. […]
Linges, vêtements et étoffes
Deux robes pour le bédeau dont l’une en alépine et l’autre en serge noire.
Cinq soutanes en serge noire à l’usage des chantres et des chappiers.
Deux chapeaux, un panache, deux habits de drap bleu galonnés en soie, deux gilets en drap rouge, deux culottes en drap bleu, 2 écharpes porte-épée, une épée et une hallebarde, le tout pour le suisse.
Un tapis en tulle brodé en or garni en flo …? blanche.
Six nappes en toile pour les petits autels.
Dix-sept nappes pour le grand autel, unies.
Quatorze tours de main.
Cinq linges pour crédences.
Quatre garnitures de crédence.
Dix serviettes et trente-six essuie-mains.
Quarante-quatre lavabeaux.
Dix-sept corporaux.
Cent vingt purificatoires.
Trente amits.
Six garnitures de nappe en tulle.
Douze garnitures de nappes pour la semaine.
Une garniture de nappes pour les petits autels.
Trois nappes d’indienne.
Quatorze aubes de percale.
Quatorze ceintures pour les enfants de chœur.
Vingt-quatre aubes ordinaires.
Trois aubes en tulle en fil passé.
Deux aubes de deuil en tulle.
Trois aubes en tulle brodées au crochet.
Trois aubes en bon état de mousseline brodée.
Un voile ou mouchoir de baptiste pour couvrir la croix le jour du vendredi saint.”
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11 novembre 1855. Le curé Antoine Coste a laissé ses biens à la paroisse (“legs général et universel”).
Dans le legs, on voit une somme de mille francs due au sieur Coulazou, de Montpellier. Mr le curé a donné sa chapelle et ses ornements à l’église.
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8 mai 1859. On paie M. Trezie-Guitou cinquante francs pour un chapeau galonné et paré d’une plume blanche qu’il a fourni pour le suisse.
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9 juillet 1865 : une somme de vingt-sept francs cinquante centimes due au sieur Courtès, teinturier, pour avoir reteint trente manteaux de deuil et la vieille robe du bedeau.
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Registre des délibérations du bureau des marguilliers de la fabrique de l’église Saint-Jean de Pézenas, ce registre a été commencé le 8 avril 1866 et terminé en 1876
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Il faut la somme de vingt-cinq francs due au sieur Claude, tailleur, pour la confection d’un baudrier pour le suisse.
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28 avril 1867 : il y avait lieu encore d’appliquer les six cents, montant de l’offrande faite par Monsieur Paulhan à la fabrique à l’achat de deux chappes en velours rouge afin de completter l’ornement de la même étoffe qu’elle possède.
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7 juillet 1867. Il est à nouveau question des chapes en velours rouge brodées en or fin dont la confection a eu lieu à Montpellier.
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6 octobre 1867 : Toujours les chapes : vous m’avez alloué une somme de six cents francs pour payer à Mme Veuve Coulazou le montant de deux chappes en velours de soie rouge galonnées en or. Sur cette somme, je n’ai dépensé que cinq cent seize francs, y compris diverses fournitures étrangères à la confection des deux chappes.
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29 décembre 1867. Le conseil a autorisé le bureau à dépenser une somme de six cent soixante deux francs pour le nouveau costume du suisse dont la confection a été confiée aux sieurs Viguier et Combes, de Toulouse.
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27 septembre 1868 : vingt neuf francs vingt centimes due à M Escourbiac, jeune, marchand, pour l’étoffe par lui fournie pour la soutane du sieur Garrigues, chantre. […] celle de quarante francs qui servira à rembourser à Monsieur le curé le prix d’une étolle en velours de soie noire brodée en argent.
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11 octobre 1868 : …six cent soixante deux francs, montant du costume du suisse, mais cette dépense particulière s’étant élevée à six cent quatre vingt francs par suite du remplacement d’un gland en laine rouge par un gland en or demi fin, placé à la hallebarde qui fait partie de ce costume.
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Il est question de deux cents francs du solde du prix du vitrail colorié, à dessins et à personnages, qui doit être placé à la
demi-lune du grand chœur de notre église. Intéressant puisque la date ne figure pas sur la verrière de Mauvernay.
Le conseil a en même temps autorisé le bureau à faire procéder par voie d’économie aux frais de la construction du cadre, de la fourniture des divers matériaux et de la pose dudit vitrail.
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4 avril 1869 : celle de quinze cent quatre vingt francs, que le conseil a votée dans la séance de ce jour au paiement de l’ornement en velours de soie noire, brodé en argent fin. L’ornement a été acheté à Noël Estève.
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4 juillet 1869 : celle de nonante trois francs due à Mr Estève de Montpellier pour la restauration des panaches du dais, l’achat d’un panache pour l’ornement de l’adoration perpétuelle du st sacrement, et l’achat d’une quantité de lustrine pour la conservation des ornements.
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10 octobre 1869 : celle de cinquante trois francs due au sieur Coulazou, marchand d’ornements d’église de Montpellier pour l’achat d’une chasuble et d’un goupillon
celle de quarante deux francs, montant de la portion à la charge de la fabrique, sur le prix du tour d’autel en velours de soie rouge fourni par la maison Combes et Viguier de Toulouse.
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27 mars 1870 : une somme de quatre vingt quinze francs payée à Monsieur le curé pour partie du prix d’un devant d’autel, d’un ornement et d’un aspersoir.
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30 décembre 1874 : Pour le coût des 25 francs de rente 3%, à Monsieur Viguier de Toulouse, pour solde du prix de l’ornement drap d’argent brodé, 801,55 à Monsieur le curé pour le coût d’une étole pastorale double, violet et blanc, 45
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30 juin 1875 : à Monsieur Viguier, de Toulouse, 130
Transcriptions de juin-juillet 2012
Josiane Pagnon
Pour l’Inventaire régional du patrimoine culturel
Conseil régional de Languedoc-Roussillon
de Montpellier