L'histoire du territoire communal dans l'Antiquité est assez peu connue, bien que l’on conserve une pile gallo-romaine en élévation à la Turraque. Trois découvertes sont mentionnées dans la Carte archéologique de la Gaule. Il s’agit d’abord d’une seconde pile funéraire, aujourd’hui disparue, près du Breuils. Au nord, vers Magret, une sépulture contenant deux monnaies et datée du 2e siècle après J.C. a été découverte dans les années 1960. Enfin, des vestiges gallo-romains sont mentionnés près du hameau du Mas.£La famille de Biran apparaît dans la documentation écrite à partir du 11e siècle. Jusqu’à la fin du 13e siècle, c’est l’une des familles les plus puissantes du Fezensac. Elle décline à la fin de ce siècle et la seigneurie passe par mariage à la famille de Fezensaguet. Au début du 14e siècle, un conflit éclate et la seigneurie tombe dans les mains de la famille d'Armagnac. Elle passe ensuite au duc d'Alençon, aux Albret puis au maréchal de Roquelaure à partir du début du 17e siècle.£Les édifices les plus anciens observés datent du milieu du Moyen âge : château du village, église du Mas, église de Ramensan. Les vestiges de la fin du Moyen Âge sont aussi relativement nombreux, principalement au village (nouveau château, enceinte, tour-porte, maisons à pan-de-bois), mais aussi dans la campagne (moulin à eau, remplois au Boué).£Le 17e siècle semble être une période particulièrement prospère pour la commune, avec notamment la construction de l’église paroissiale (portail et retable sculptés monumentaux) et des travaux sur d’autres édifices (église du Mas, maisons du village, etc.).£La partie rurale de la commune n’a pas été étudiée en détail dans le cadre de l’inventaire préliminaire. Il semble tout de même y avoir plusieurs fermes qui remontent aux Temps modernes, notamment au 18e siècle, tout comme certaines maisons du village.£Au cours du 19e siècle et de la première moitié du 20e siècle, la commune connait un développement relativement important qui se traduit dans l'architecture publique (réaménagement du château en mairie-école) et civile (nombreuses fermes et maisons, château du Marteret). Le village reste cependant dans ses limites médiévales et seules quelques maisons sont bâties alentour sans que cela forme un véritable faubourg.£Au cours du 20e siècle, le paysage bâti de la commune a peu évolué. Il n’y a pas eu de construction de lotissements et la qualité paysagère du site et de ses environs est conservée.