Dossier d’œuvre architecture IA32100696 | Réalisé par
  • enquête thématique départementale, Les transformations des agglomérations en Gascogne gersoise à la fin du Moyen Age
tour porte
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Inventaire général Région Occitanie

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Gers - Montesquiou
  • Commune Montesquiou
  • Cadastre 1813 B non cadastré ; 2016 AB non cadastré

La tour-porte de Montesquiou semble être l’une des plus anciennes du département. Elle présente des caractéristiques architecturales différentes de toutes les autres qui ont pu être observées (arc en plein-cintre et non pas brisé, appareil légèrement plus petit et moins régulier). Cette tour-porte pourrait dater de la fondation du castelnau, au 12e siècle, si l’on en croit les éléments observés et la bibliographie (Boquien).£La tour-porte a peut-être été édifiée en deux étapes : d’abord un simple percement dans le mur d’enceinte correspondant à la face externe de la tour en appareil moins régulier et à l’arc en plein-cintre supérieur ; ensuite une tour édifiée en arrière correspondant au couloir et à l’arc en plein-cintre inférieur, l’appareil étant un peu plus grand et régulier. La première phase remonterait au 12e siècle et la deuxième phase peut-être au 13e ou 14e siècle.£La pierre rougie et éclatée en de nombreux points sur la face interne et au niveau de la voûte du couloir témoignent d’un incendie dont la datation n’est pas possible.£Vers le 18e siècle un arc segmentaire est bâti en-dessous de l’arc précédent. La construction de ce nouvel arc est probablement à mettre en relation avec l’abaissement du niveau de circulation.

  • Période(s)
    • Principale : 12e siècle
    • Principale : 13e siècle , (incertitude)
    • Principale : 18e siècle

La tour-porte est implantée à l’ouest du village, dominant la vallée de l’Osse. Initialement dans le prolongement du mur d’enceinte, elle est aujourd’hui en retrait de celui-ci du côté droit.£La tour-porte présente un plan rectangulaire. Elle est conservée sur trois niveaux. La porte est couverte d’un arc segmentaire au-dessus duquel sont encore visibles deux arcs en plein-cintre. Deux corbeaux insérés à la base de l’arc extérieur forment une sorte d’imposte. Le couloir est voûté en berceau brisé. Le passage n’était protégé que par de simples vantaux. Les niveaux supérieurs ne conservent qu’une seule ouverture visible, une porte au premier étage sur la face interne. Il n’y a aucun dispositif de défense.£La tour-porte est bâtie en moyen appareil de calcaire et de grès, l’appareil de la face externe est bien assisé mais les assises ne sont pas de dimensions homogènes contrairement à ce qui est visible sur les murs latéraux du couloir et dans une moindre mesure sur la face interne. Le toit à longs pans et croupes est couvert de tuiles creuses.

  • Murs
    • grès
    • calcaire
    • moyen appareil
  • Toits
    tuile creuse
  • Plans
    plan rectangulaire régulier
  • Étages
    2 étages carrés
  • Couvrements
    • voûte en berceau brisé
  • Couvertures
    • toit à longs pans
    • croupe

Présentation succincte

  • NOTSUC Tour-porte la plus ancienne du département du Gers, probablement édifiée au 12e siècle.

Champs annexes au dossier - Architecture

  • NOTB_G ARDILEY, Georges, Les communautés de la Gascogne gersoise et la chevauchée du Prince Noir de 1355, mémoire de master 2 sous la direction de Jean-Loup Abbé, UTM, 2013.£BOQUIEN, Bertrand, Les portes fortifiées du Moyen Age dans les villes et villages du Gers, maîtrise sous la direction de Michèle Pradalier, UTM, Toulouse, 1994.£BOQUIEN, Bertrand, Les enceintes urbaines et villageoises du Moyen Age dans la Gascogne médiévale, DEA sous la direction de Michèle Pradalier, UTM, 1998.£CURSENTE, Benoît, Les castelnaux de la Gascogne médiévale, Gascogne gersoise, CNRS, Bordeaux, 1980.£CURSENTE, Benoît, Des maisons et des hommes, La Gascogne médiévale (11e-15e siècle), PUM, Toulouse, 1998, p. 209, 246, 267.£ESTIBAL, Maryse et COUZINET, Jacques, "Montesquiou", Communes du département du Gers, tome 3 : l'arrondissement de Mirande, SAHG, Auch, 2005, p. 276-282.£GUINAUDEAU Nicolas, Fortifications seigneuriales et résidences aristocratiques gasconnes dans l'ancien comté d'Astarac entre le Xe et le XVIe siècle, thèse sous la direction de Philippe Araguas, Université de Bordeaux III, 2012.£LAPLAGNE-BARRIS, Gabriel, "Monographie de la commune de Montesquiou-sur-l'Osse, Présentation du cadre et étude historique", BSAG, SAHG, 1971, p.106-140 et 267-282.£LAPLAGNE-BARRIS, Gabriel, "Une petite ville gasconne de la fin du 15e au début du 16e s. : Montesquiou-d'Armagnac", Revue de Comminges, 1981, p. 177-181 ; 1983, p. 163-188.
  • NOTB_S Sources publiées :£CARSALADE DU PONT, Jean de (éd.), "Les places fortes de la Gascogne en 1626-1627", Revue de Gascogne, t. 40, 1899, p. 467.£MONLEZUN Jean-Justin, Histoire de la Gascogne des temps les plus reculés jusqu'à nos jours, Auch, 1846, t. 6, p. 123-132, Coutumes de Montesquiou.£Sources écrites :£Archives diocésaines d’Auch, Fonds Loubès, cartons "Montesquiou", "notariat Mirande", "notariat varia".£Source planimétrique :£AD Gers, 3 P Montesquiou/11, plan cadastral, 1813.
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  • WCOM
  • IMP 20230710_R_01
  • Statut de la propriété
    propriété publique
Date(s) d'enquête : 2013; Date(s) de rédaction : 2016
(c) Conseil départemental du Gers
(c) Inventaire général Région Occitanie
Articulation des dossiers
Dossier d’ensemble