Maison bâtie en partie au 16e siècle contre l'enceinte de la ville, remaniée à de nombreuses reprises au cours des siècles suivants.
- inventaire préliminaire
- (c) Inventaire général Région Occitanie
Dossier non géolocalisé
-
Aire d'étude et canton
Haute-Garonne
-
Commune
Saint-Sulpice-sur-Lèze
-
Adresse
2 place Hôtel de ville
-
Cadastre
1839
D
134
;
2020
0D
281
-
Dénominationsmaison, siège d'association ou d'organisation
-
AppellationsBuchère
Dans le compoix de 1578, cette maison est l'une des possessions de Jacques Ayrail, marchand, qui figure parmi les plus riches habitants de la bastide. Il possède alors trois maisons donnant sur la place, dont deux qui confrontent à l'est le mur d'enceinte (« murailhes de la ville ») et une qui confronte aussi au sud la « boucherie et place publique ». Il possède en outre une maison rue du Four (actuelle rue du 11 novembre 1918) et un jardin au faubourg de la porte dessous qui confronte au sud les fossés de la ville. Enfin, il détient un métairie avec tuilerie et pigeonnier à Lauga, près de la Lèze, et une maison avec moulin pastelier et pigeonnier au faubourg d'Auterive.
De l'édifice du 16e siècle ne subsistent que les vestiges d'une demi-croisée au rez-de-chaussée de la façade sud, sous les couverts. Le mur oriental de l'édifice pourrait corresponde à une portion du mur d'enceinte de la bastide, mais il est entièrement enduit, ne permettant aucune étude précise des parements.
L'ensemble de la maison a connu de nombreuses transformations au fil des siècles. Les deux fenêtres couvertes d'arcs segmentaires du premier étage du mur oriental pourraient dater du 18e siècle. Le reste de l'édifice paraît avoir été entièrement remanié vers le milieu du 19e siècle. La maison appartient alors à la famille Sicard, puis par mariage à la famille Dehoey. Elle est acquise par la mairie en 1933, en même temps que l'hôtel de Boutaud voisin. De nouveaux travaux d'ampleur sont intervenus vers la fin du 20e siècle (date portée sur l'arcade ouest : 1996). Le bâtiment accueille aujourd'hui des locaux publics où sont installées différentes associations.
-
Période(s)
- Principale : 16e siècle
- Principale : 18e siècle
- Principale : milieu 19e siècle
- Secondaire : 4e quart 20e siècle
-
Dates
- 1996, date portée
-
Auteur(s)
- Personnalité : commanditaire attribué par travaux historiques
La maison est située en retrait de la place de l'Hôtel de Ville, au nord-est, et en bordure sud-ouest du parc de Puybusque. Elle comprend un rez-de-chaussée et deux étages. Elle paraît bâtie majoritairement en brique mais les élévations sont enduites. Le toit à longs pans est couvert de tuiles creuses.
La façade sud possède un portique en rez-de-chaussée, seulement sur la partie centrale de la façade. Il est ouvert au sud par deux larges arcades en plein cintre en brique dont le pilier central est en pierre de taille. Sous ce portique se trouvent les vestiges d'une demi croisée en pierre de taille sculptée, dont il est impossible de savoir si elle est en place compte tenu de l'enduit au ciment couvrant la majorité de l'encadrement. Les deux niveaux supérieurs contiennent quatre travées percées de grandes fenêtres au premier étage et de fenêtres plus étroites au second. Les encadrements sont en brique, seuls les appuis et les pierres gaffonières sont en pierre de taille. Les fenêtres sont couvertes de plates-bandes. Des cordons régnants en brique soulignent la façade entre chaque niveau et au niveau de l'appui des fenêtres du deuxième étage. La façade est couronnée d'une corniche à modillons en brique.
L'élévation orientale est percée de nombreuses fenêtres contemporaines en béton disséminées. Deux fenêtres du premier étage font figure d'exception. Leur encadrement est en brique apparente. Elles sont couvertes d'arcs segmentaires.
L'élévation nord comprend un portique porté par trois arcades en rez-de-chaussée et quatre fenêtres à l'étage. Elle est couronnée d'une simple corniche en brique, sans modillons.
L'élévation occidentale est percée d'une arcade contemporaine en brique au rez-de-chaussée, couverte en plein cintre. Au premier étage se trouvent deux fenêtres couvertes d'arcs brisés dont seule celle de droite a un encadrement en brique apparente, tout comme la fenêtre couverte d'une plate-bande du deuxième étage.
-
Murs
- brique
- enduit
-
Toitstuile creuse
-
Étagesrez-de-chaussée, 2 étages carrés
-
Couvertures
- toit à longs pans
-
Statut de la propriétépropriété de la commune
-
Protectionsinscrit MH, 1950/04/11
-
Précisions sur la protection
Façades avec couverts : inscription par arrêté du 11 avril 1950
-
Référence MH
- (c) Inventaire général Région Occitanie
- (c) Inventaire général Région Occitanie
- (c) Inventaire général Région Occitanie
- (c) Inventaire général Région Occitanie
- (c) Inventaire général Région Occitanie
- (c) Inventaire général Région Occitanie
- (c) Inventaire général Région Occitanie
- (c) Inventaire général Région Occitanie
Documents d'archives
-
Extrait du plan cadastral dit napoléonien, 1839.
-
AD Haute-Garonne, 3 P 8436, Matrice des propriétés bâties, 1911-1952.
-
AD Haute-Garonne, 3 P 8432, Etat de section, cadastre dit napoléonien, 1840
-
AM Saint-Sulpice-sur-Lèze, 1 G 7, Matrice des propriétés foncières, 1840-1914.
AM Saint-Sulpice-sur-Lèze, Dossiers concernant les édifices patrimoniaux de la commune, 20e siècle.