Dans le compoix de 1578 sont mentionnés plusieurs types de moulins. Il y a alors quatre moulins à vent, un au lieu-dit Samatan, un à Montauset et deux non localisés. S'y ajoutent deux moulins à eau sur la Lèze. Le premier est dit de dessous et appartient à un certain Guillaume Payrastre. Le second est dit de dessus. Il est déclaré par le meunier, Jean Boys, comme étant possédé ensemble avec M. d'Assézat, conseiller en la cour.

Enfin, il y a alors sur le territoire communal six moulins pasteliers, probablement à traction animale car ils ne se trouvent ni sur la Lèze ni sur les coteaux venteux. Deux sont mentionnés au faubourg d’Auterive, à l'est de la bastide, et deux au faubourg Saint-Jean, au sud. Un autre se trouve au Claret et le dernier à Camboulives. Tous appartiennent à de riches propriétaires de la bastide, sauf un qui appartient à un prêtre qui ne déclare rien d'autre à Saint-Sulpice que ce moulin associé à une maison et un pré. Aucun vestige de ces moulins pasteliers n'a été repéré dans le cadre de l'inventaire préliminaire mais il faudrait poursuivre l'étude.

Le moulin à eau de dessous a été acheté par la communauté en 1718, puis démoli quelques années plus tard car sa chaussée provoquait des crues importantes. Il ne subsiste plus alors que le moulin de dessus qui est probablement celui représenté sur la carte de Cassini dressée au 18e siècle. Si l'on en croit cette carte, il se trouvait à proximité de l'actuel pont sur la Lèze. Il n'en subsiste aucun vestige visible.

Le moulin à eau des Bures n'est pas représenté sur la carte de Cassini, mais sur le plan cadastral de 1839. Pour ses parties les plus anciennes, il date donc de la limite 18e siècle 19e siècle. Il a été agrandi vers l'est au milieu du 19e siècle. Le moulin à vent de Pesquiès date aussi probablement de la fin du 18e siècle et a été remanié au cours de la seconde moitié du 19e siècle. Ce sont les deux seuls moulins toujours en élévation dans la commune. Le moulin des Bures n'a pas été étudié dans le cadre de l'inventaire préliminaire mené en 2020 car il n'est pas visible depuis la voie publique.