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maisons de la bastide
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Dossier non géolocalisé

  • Dénominations
    maison
  • Aires d'études
    Haute-Garonne
  • Adresse
    • Commune : Saint-Sulpice-sur-Lèze

Maisons à un ou deux étages, mitoyennes et alignées le long des rues et des places.

Bien que le parcellaire d'origine de la bastide soit conservé en de nombreux endroits, il ne subsiste aucun vestige bâti visible de la seconde moitié du 13e siècle. Les éléments les plus anciens observés peuvent être attribués à la fin du 15e siècle ou au début du 16e siècle : certains poteaux en bois des couverts (dont celui sculpté d'une fleur de lys), deux portes à accolades en bois, certaines façades en pan-de-bois à trois registres superposés de croix de Saint-André et vestiges de croisées sculptées.

Les éléments des Temps modernes sont plus nombreux sur l'architecture civile. Quelques-uns remontent à la deuxième moitié du 16e siècle, comme les fenêtres à meneaux et certaines portes de l'hôtel particulier dit de Segla par exemple. À partir de cette période, et surtout aux 17e et 18e siècles, plusieurs maisons anciennes de la bastide sont réunies et reconstruites pour y aménager d'imposants hôtels particuliers, comme l'hôtel dit de Bataille notamment. Ces constructions sont entièrement en brique.

La construction d'hôtels particuliers se poursuit dans les premières années du 19e siècle avec principalement l'hôtel dit de Boutaud (actuelle mairie). Tout au long du 19e siècle, les constructions ou reconstructions de maisons sont nombreuses dans toute la bastide, mais aussi et surtout au-delà, dans les différents faubourgs qui se développent le long des principales routes et autour de l'esplanade André Maurette. Ces constructions sont majoritairement bâties en brique, mais aussi en appareil mixte de briques et galets ou briques et adobes.

Plus récemment, à partir de la seconde moitié du 20e siècle, l'habitat s'est étendu au nord-ouest de la bastide avec la construction de maisons individuelles entourées de jardin, quand l'habitat antérieur restait majoritairement mitoyen et aligné sur les voies, avec des jardins à l'arrière lorsque cela était possible. Deux nouveaux lotissements ont vu le jour au sud de la bastide. La démarche est différente en essayant de conserver l'esprit constructif de la bastide, avec des maisons mitoyennes, même si la part accordée au végétal est beaucoup plus importante que dans la bastide intramuros.

  • Période(s)
    • Principale : limite 15e siècle 16e siècle
    • Principale : Temps modernes
    • Principale : 19e siècle

Les maisons de la partie ancienne de la bastide comprennent généralement un rez-de-chaussée, et un ou deux étages. Les maisons à deux étages sont majoritairement aux abords de la place et de la rue principale, près de la place. Les maisons à un étage, avec ou sans comble à surcroît, se retrouvent partout ailleurs. Il n’y a presque pas de maison en rez-de-chaussée. Beaucoup de maisons du centre ancien ont des couverts en rez-de-chaussée.£Les matériaux de construction employés sont très divers. Lorsqu’il s’agit de brique, elle est généralement laissée apparente et quelques éléments de décor peuvent agrémenter les façades (pilastres, cordons, entablements, corniches). On trouve aussi l’emploi récurrent d’appareil mixte de briques avec des briques crues ou des galets. L’usage de la pierre est quasiment inexistant. Les toits, à longs pans le plus souvent, sont généralement couverts de tuiles creuses.

  • Toits
    tuile creuse
  • Murs
    • brique
    • enduit
    • pan de bois
    • appareil mixte
  • Décompte des œuvres
    • repérées 16
    • étudiées 16

Documents d'archives

  • Extrait du plan cadastral dit napoléonien, 1839.

    AD Haute-Garonne : 3 P 4661
  • AD Haute-Garonne, 3 P 8432, Etat de section, cadastre dit napoléonien, 1840

    AD Haute-Garonne : 3 P 8432
Date(s) d'enquête : 2020; Date(s) de rédaction : 2020
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