Dossier d’œuvre architecture IA31012631 | Réalisé par
  • inventaire préliminaire
château Mongazin puis colonie de vacances (vestiges)
Œuvre repérée
Copyright
  • (c) Inventaire général Région Occitanie

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Haute-Garonne - Auterive
  • Commune Saint-Sulpice-sur-Lèze
  • Lieu-dit Mongazin
  • Adresse parc du Château
  • Cadastre 1839 D13 481 à 485 ; 2020 0D 2199, 2211
  • Dénominations
    château, colonie de vacances
  • Appellations
    Mongazin
  • Parties constituantes non étudiées
    puits, pigeonnier

Rares vestiges des dépendances agricoles du château Mongazin.

Sur le plan cadastral dressé en 1839, ce secteur est occupé par un grand bâtiment et un vaste parc. L'ensemble est appelé « château Mongazin » et comprend le château avec cour, un jardin, un vivier, un verger et un parc. Il appartient à la veuve Montgazin, née de Gouzins, et passe ensuite rapidement entre les mains de Suarez d'Almeyda qui possède de nombreux biens dans les environs.

Trois nouveaux bâtiments sont construits au cours de la seconde moitié du 19e siècle au nord du château, dans le parc. Le premier est probablement une dépendance agricole, immédiatement au nord du château. Le deuxième est un puits au centre du parc. Le troisième est une autre dépendance agricole alignée, au nord sur la rue Georges Sand, et comprenant notamment un pigeonnier.

En 1947, le château est acheté par le comité d'entreprise de la Société nationale de construction aéronautique du sud-est (qui, par regroupement avec d'autres sociétés, donne naissance à Sud-Aviation en 1957). Le bâtiment est alors entièrement transformé et aménagé en colonie de vacances. Le nouvel édifice conserve son plan en U et il n'est pas impossible qu'il conserve alors des vestiges du château précédent. Il est connu grâce à quelques cartes postales de la seconde moitié du 20e siècle qui montrent une architecture des années 1950 aux citations de style Art Déco. La colonie a fonctionné jusqu'à la fin du 20e siècle.

En 2003, la commune rachète l'ensemble du site et le restructure complètement. La colonie, dans la partie sud, est détruite. Un lotissement est aménagé à cet emplacement entre 2004 et 2008 comprenant près d'une centaine de petites maisons individuelles dans une trame parcellaire dense rappelant l'implantation de l'habitat dans la bastide. La partie nord est aussi fortement impactée par cette campagne de travaux. La dépendance agricole ouest est démolie et remplacée par un bâtiment neuf accueillant une maison de retraite privée, bâtie entre 2007 et 2010. La dépendance agricole nord est quant à elle transformée en crèche à la même période.

La partie nord-ouest du parc est conservée comme jardin public, avec ses murs de clôture en brique et ses arbres majestueux. Des édifices anciens ne subsistent plus que le puits, au centre, et la dépendance agricole nord avec son pigeonnier, bien que très remaniée. Ces deux éléments remontent en partie à la seconde moitié du 19e siècle, bien que le pigeonnier semble avoir été remanié au milieu du 20e siècle (remplacement des planches d'envol par des trous circulaires dans la maçonnerie).

  • Période(s)
    • Principale : 2e moitié 19e siècle
    • Principale : milieu 20e siècle
    • Secondaire : 1er quart 21e siècle

L'ensemble est situé au sud de la bastide, près de la route menant à Foix.

Le puits est aujourd'hui compris dans l'un des jardins de la maison de retraite. De plan carré, il est surmonté d'un toit en pavillon à égout retroussé. Il est bâti en brique. Les chaines d'angle sont traitées en pilastres. Il ouvre, du côté sud-est, par une baie en plein-cintre bordée d'éléments de décor en brique. Le toit est couvert de tuiles plates en écaille.

L'ancienne dépendance agricole nord est constituée d'un bâtiment allongé qui devait être ouvert, côté sud, par de grandes arcades en brique. Le pigeonnier de type pied-de-mulet occupe l'angle sud-est. L'ensemble est couvert d'enduit ne laissant pas apparaître le matériau de construction. Le toit à longs pans et croupes est couvert de tuiles creuses mécaniques.

  • Murs
    • brique
    • enduit
  • Toits
    tuile creuse mécanique, tuile en écaille
  • Étages
    en rez-de-chaussée, rez-de-chaussée, 1 étage carré
  • Couvertures
    • toit en pavillon
    • toit à un pan
  • Statut de la propriété
    propriété privée
    propriété publique

Documents d'archives

  • Extrait du plan cadastral dit napoléonien, 1839.

    AD Haute-Garonne : 3 P 4661
  • AD Haute-Garonne, 3 P 8432, Etat de section, cadastre dit napoléonien, 1840

    AD Haute-Garonne : 3 P 8432
  • AD Haute-Garonne, 3 P 8436, Matrice des propriétés bâties, 1911-1952

    AD Haute-Garonne : 3 P 8436

Bibliographie

  • CAUE de la Haute-Garonne, Fiche réalisation, Extension urbaine, Domaine de Libre-Lèze, 2013. [En ligne : https://www.les-caue-occitanie.fr/fiche-realisation/extension-urbaine-domaine-de-libre-leze]

  • Toulier (Bernard), « Les colonies de vacances en France, quelle architecture ? », In Situ, 9, 2008, mis en ligne le 5 septembre 2013. [En ligne : https://doi.org/10.4000/insitu.4088]

Date(s) d'enquête : 2020; Date(s) de rédaction : 2020
(c) Inventaire général Région Occitanie
Articulation des dossiers