Dossier d’œuvre architecture IA31012622 | Réalisé par
  • inventaire préliminaire
cimetière
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Inventaire général Région Occitanie

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Haute-Garonne - Auterive
  • Commune Saint-Sulpice-sur-Lèze
  • Adresse avenue du Cimetière
  • Cadastre 2020 0D 1114, 1125, 1127, 1128, 1664, 1665

Cimetière aménagé à partir des années 1840 en marge de l'agglomération.

Dans le compoix de 1578, deux cimetières sont mentionnés sur le territoire de la commune : celui de Sainte-Colombe, près de l'église du même nom, et le « cimetière vieux » au lieu-dit Saint-Jean. Ce dernier appartient alors au bassin (sorte de confrérie) du Purgatoire. L'église paroissiale n'apparaît jamais en confront dans ce document, mais seulement les fossés ou les grands fossés de l'église. Il est tout à fait probable qu'un cimetière se trouvait alors près de l'église paroissiale.

En 1839, le seul cimetière de la bastide était implanté au nord de l'église paroissiale. Dès 1842, il est question de le transférer plus loin des habitations. Un premier projet prévoit un transfert à l'ouest du foirail, là où sera finalement construite l'école. C'est finalement la localisation actuelle qui sera choisie en 1843, plus éloignée de la bastide, tout en restant facilement accessible depuis l'église. Les tombes et les caveaux les plus anciens observés datent du milieu du 19e siècle. Il n'y a alors peut-être pas de mur de clôture au cimetière. Seul le petit édifice implanté à l'entrée sud est élevé rapidement. La chapelle implantée à l'extérieur du cimetière, côté sud, date de la seconde moitié du 19e siècle. Il faut attendre 1898 pour que le mur de clôture soit construit. Il est en partie reconstruit entre 1905 et 1908 du côté du ruisseau du Régou.

Le monument aux morts de la guerre de 1914-1918 est érigé au coeur du cimetière en 1921. Le carré militaire, décidé la même année, est aménagé en 1922. Les noms des morts de la Seconde Guerre mondiale et de la guerre d'Algérie ont été ajoutés sur le monument aux morts au cours des années 1950 et 1960.

L'extension du cimetière vers l'ouest a débuté au début des années 1980, au-delà de l'ancien mur de clôture qui a dû être abattu de ce côté.

  • Période(s)
    • Principale : 2e quart 19e siècle
    • Principale : limite 19e siècle 20e siècle
    • Secondaire : 4e quart 20e siècle
  • Dates
    • 1843, daté par source
    • 1898, daté par travaux historiques

Le cimetière est implanté à l'ouest de la bastide, sur un terrain en légère pente du sud-ouest vers le nord-est. Il est bordé, au nord, par le ruisseau du Régou. L'accès principal se trouve au nord-est, au bout de l'avenue du Cimetière, mais il existe une porte secondaire au sud, accessible depuis un chemin enherbé. Le plan général du cimetière est polygonal. Il compte deux allées principales qui se croisent au niveau du monument aux morts. À cela s'ajoutent des allées le long des murs et cinq allées secondaires d'axe nord-sud parallèles à l'allée centrale. Le cimetière est assez peu arboré. Il comprend essentiellement des tombes et des caveaux plus ou moins monumentaux. Il n'y a pas de chapelle à l'intérieur du cimetière. Un monument à la Vierge, constitué d'une statue sur une haute base circulaire, se trouve dans la partie sud-est du cimetière, près de l'allée menant de l'entrée à la porte secondaire située au sud.

Les murs sont construits en panneaux de béton et briques, sur un soubassement en galet sur arcs de briques (au moins du côté est), compris entre des poteaux en brique. Deux piliers en brique à l'entrée nord soutiennent le portail qui est suffisamment large pour laisser passer les véhicules. Un petit édifice situé à l'entrée nord semble abriter le caveau communal. Il est bâti en brique et le toit à deux pans est couvert de tuiles creuses. Il était initialement ouvert au nord et au sud par des arcades en plein-cintre, mais celle du nord a été bouchée pour l'aménagement du caveau. Cette élévation est plus travaillée que l'autre avec le traitement du pignon en fronton surmonté d'une croix en pierre de taille.

La porte secondaire donne accès à une chapelle privée située à l'extérieur de l'enceinte du cimetière communal. Aucun nom ne figure sur l'extérieur de cette chapelle et il n'a pas été possible d'y pénétrer. Son identification reste donc inconnue en l'état actuel des recherches. La chapelle est comprise dans un espace clos d'environ 12 m de côté, fermé par un mur bahut en brique surmonté d'une grille. Le portail ouvre au nord, du côté du cimetière. La chapelle de plan rectangulaire est orientée sud-nord. La porte se trouve au nord. Elle est bâtie en appareil alterné de briques rouges et beiges. Les angles traités en pilastres et surmontés de pinacles sont en pierre de taille, tout comme la porte et la croix qui couronne la façade. Le toit à longs pans à forte pente est couvert d'ardoises. La chapelle est en rez-de-chaussée surélevé. Un soupirail sur l'élévation ouest suggère qu'elle possède un niveau de soubassement correspondant probablement au caveau. On accède à la porte par un degré de cinq marches en pierre de taille. La porte de style néo-gothique est couverte en arc brisé trilobé. L'encadrement est richement décoré. Deux petites fenêtres éclairent la chapelle sur les élévations latérales.

  • Murs
    • brique
    • enduit
  • Statut de la propriété
    propriété publique

Documents d'archives

  • AD Haute-Garonne, 3 P 4661, Plan cadastral dit napoléonien, section D de la ville, 2e feuille, 1839.

    AD Haute-Garonne : 3 P 4661
  • AD Haute-Garonne, 3 P 8432, Etat de section, cadastre dit napoléonien, 1840

    AD Haute-Garonne : 3 P 8432
  • AD Haute-Garonne, 2 O 1264, Plan de l’ancien et du nouveau cimetière, projet, Sarraute, géomètre, 1842 ; Projet d’acquisition d’un terrain pour le nouveau cimetière, 1843 ; Construction d’un mur de clôture au cimetière, Joseph Noillet, architecte, 1898 ; Reconstruction du mur de clôture du cimetière du côté du ruisseau du Régou, Delmas, architecte, 1905.

    AD Haute-Garonne : 2 O 1264
Date(s) d'enquête : 2020; Date(s) de rédaction : 2020
(c) Inventaire général Région Occitanie