Vestiges de l'ancienne voie ferré dont le tracé est encore bien visible dans le parcellaire.
- inventaire préliminaire
- (c) Inventaire général Région Occitanie
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Haute-Garonne - Auterive
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Commune
Saint-Sulpice-sur-Lèze
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Adresse
2 rue Jean Jaurès
,
chemin du Tortillard
,
chemin des Burs
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Cadastre
2020 0D 445, 2586
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Dénominationsvoie ferrée
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Parties constituantes non étudiéesgare, pont
La ligne de chemin de fer entre Muret et Sabarat par la vallée de la Lèze, a été bâtie en plusieurs étapes. Un accord est trouvé entre les différentes communes et conseils généraux en 1899-1900 et les travaux débutent en 1902. Le premier tronçon de Muret à Saint-Sulpice-sur-Lèze est mis en service le 1er septembre 1905. Il est ensuite poursuivi jusqu'à Pailhès le 12 novembre 1910 puis Sabarat le 5 septembre 1911. Cette gare terminus permettait le raccordement de la ligne avec celle venant de Carbonne par le Volvestre et une autre menant au Mas d'Azil.
Les matrices cadastrales de Saint-Sulpice-sur-Lèze pour les années 1911-1952 permettent de se faire une idée des abords de la gare à cette période. En 1911, il y avait une gare de voyageurs, une halle pour les marchandises, une remise pour la locomotive associée au logement du mécanicien, un changement de voie simple, un gabarit, un pont bascule, une gare de chargement, une fosse à friquet et un château d'eau. La remise à locomotive avec le logement du mécanicien, le changement de voie et la fosse à friquet sont démolis dès 1913. Le gabarit est détruit en 1926.
Le trafic de voyageurs cesse sur la ligne en 1935, remplacé par des bus. Le transport de marchandises se poursuit quelques années au-delà de cette date. En 1950, les édifices qui subsistaient encore, liés à cette ligne de chemin de fer, sont vendus au Département de la Haute-Garonne. Ils sont progressivement désaffectés ou vendus.
Ne subsistent plus à Saint-Sulpice-sur-Lèze que le tracé bien visible de la ligne (chemin du Tortillard), un pont au nord-est et la gare au sud-est de la bastide. La gare a été transformée en habitation.£Seule la partie de la voie comprise sur la commune de Saint-Sulpice-sur-Lèze a été étudiée dans le cadre de l'inventaire préliminaire de la commune réalisé en 2020.
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Période(s)
- Principale : 1er quart 20e siècle
- Principale : 2e quart 20e siècle
La voie ferrée était une voie métrique. Elle était construite en accotement routier sur quasiment toute sa longueur. La traversée de Saint-Sulpice-sur-Lèze n'étant pas possible par le coeur de l'agglomération, elle connaissait ici une déviation par ce que l'on appelle aujourd'hui le chemin du Tortillard. Ce chemin forme une boucle à l'est de la bastide, entre la limite urbanisée du village et la Lèze. Une partie du tracé est repris et utilisé par une route (chemin des Burs puis chemin du Tortillard), jusqu'à quelques dizaines de mètres au nord de la gare. Le reste du tracé est en partie visible vers le sud, sous forme de chemins ou d'alignements d'arbres. Il rejoignait la route au sud de la bastide, au niveau de la Cote de la Jourdane.
La gare est située au sud-est de la bastide de Saint-Sulpice-sur-Lèze, dans un jardin entouré d'une épaisse haie ne permettant pas une étude complète depuis la voie publique. La gare est constituée de deux corps de bâtiment accolés. Celui qui est au nord comprend un étage et l'autre est en rez-de-chaussée. Le premier accueillait certainement la gare des voyageurs, les guichets et peut-être une salle d'attente au rez-de-chaussée. L'étage était occupé par un logement. La partie en rez-de-chaussée devait servir d'espace de stockage pour les bagages et/ou les marchandises. L'ensemble est probablement bâti en brique. Les murs sont couverts d'enduit, sauf les encadrements des baies et les chaines d'angle qui sont en brique apparente. Les toits à longs pans sont couverts de tuiles creuses.
Le pont est situé au nord-est de la bastide (chemin des Burs). Il permet le franchissement du ruisseau de Sabatouse marquant la limite communale nord avec Montaut. Il s'agit d'un simple pont à tablier plat peu visible lorsqu'on passe sur cette route. Les côtés sont protégés par des garde-corps métalliques.
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Murs
- brique
- enduit
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Toitstuile creuse
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Étagesrez-de-chaussée, 1 étage carré
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Couvertures
- toit à longs pans
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Statut de la propriétépropriété privée
propriété publique
- (c) Inventaire général Région Occitanie
- (c) Inventaire général Région Occitanie
- (c) Inventaire général Région Occitanie
- (c) Inventaire général Région Occitanie
- (c) Inventaire général Région Occitanie
Documents d'archives
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Archives nationales, F 14/15106, Chemins de fer, vœux des conseils municipaux et délibérations des conseils généraux, Concessions à la compagnie des chemins de fer du Sud-Ouest, 1901-1907 Non consulté
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AD Haute-Garonne, 3 P 8436, Matrice des propriétés bâties, 1911-1952
Bibliographie
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Suret-Canale (Jean), « Les chemins de fer de la région toulousaine », Revue géographique des Pyrénées et du Sud-Ouest, tome 13, fascicule 4, 1942,
p. 313-357 -
Randonnée ferroviaire, fiche itinéraire « Route du tacot de la Lèze » [En ligne : inventaires-ferroviaires.