Seul hôtel restaurant du 19e siècle encore en activité dans la bastide.
- inventaire préliminaire
- (c) Inventaire général Région Occitanie
Dossier non géolocalisé
-
Aire d'étude et canton
Haute-Garonne - Auterive
-
Commune
Saint-Sulpice-sur-Lèze
-
Cadastre
boulevard
du 8 mai 1945
1839 D 348 à 350 ;
2020 0D 1798, 1799
-
Dénominationshôtel de voyageurs, restaurant
-
Appellationsdu Commerce, de l'Esplanade
Une maison et un jardin figurent à cet emplacement sur le plan cadastral de 1839, mais le bâtiment est détruit en 1857 et entièrement reconstruit dans les années qui suivent pour Raymond Duperrin. L'hôtel du Commerce est probablement aménagé dès cette période, ainsi que les annexes immédiatement au sud, encore visibles sur les cartes postales du début du 20e siècle. Il occupe alors un emplacement stratégique entre le foirail au nord et la place où se trouve la bascule publique au sud.
En 1875, Louis Duperrin fait construire une salle de bal sur la parcelle située à l'angle de la rue du Presbytère au sud. Elle est aussi visible sur les cartes postales du début du 20e siècle.
La terrasse est aménagée vers le milieu du 20e siècle et la devanture en bois du café disparaît, laissant apparaître une simple arcade.
Au cours du 3e quart du 20e siècle, les annexes et la salle de bal au sud sont remplacés par un nouveau bâtiment très vaste accueillant au rez-de-chaussée une grande salle de restaurant pour les repas de groupe et probablement des chambres à l'étage.
-
Période(s)
- Principale : 3e quart 19e siècle
- Principale : 3e quart 20e siècle
-
Dates
- 1857, daté par source
-
Auteur(s)
- Personnalité : commanditaire attribué par travaux historiques
L'hôtel-restaurant est situé dans la partie ouest de la bastide, au sud de l'église. Il donne sur le boulevard du 8 mai 1945 et sur la place Elie Lacombe. Il est constitué de deux bâtiments accolés : l'hôtel au nord et l'extension au sud.
L'hôtel compte un rez-de-chaussée, un étage et un comble à surcroît. Une terrasse couverte et partiellement fermée par des claustras en terre cuite est aménagée devant le rez-de-chaussée de la façade orientale. L'hôtel est bâti en brique et les maçonneries sont enduites. Le toit à longs pans est couvert de tuiles creuses. La couverture légère de la terrasse est portée par des poteaux métalliques.
La façade orientale est composée de trois travées à droite, réunies dans un ensemble homogène par des pilastres en briques, et une quatrième travée rejetée à gauche, séparée du reste de la façade par le pilastre gauche.
La partie principale de la façade est symétrique. La travée centrale est traitée comme un avant-corps, entièrement en brique apparente avec des éléments de décor sur la partie supérieure. La porte d'entrée et la porte-fenêtre de l'étage sont couvertes d'arcs en plein-cintre. La porte d'entrée possède un encadrement particulièrement travaillé dont la monumentalité est accentuée par la peinture rouge de l'ensemble de l'arc et des piédroits. Elle est dotée d'une imposte en bois et vitrée. La porte d'origine est conservée en place. La porte-fenêtre de l'étage est protégée par un garde-corps en pierre ou en terre cuite blanche. Elle est malheureusement en partie cachée par une moustiquaire en plastique positionnée devant. L'imposte en bois et vitrée, rappelant celle de la porte d'entrée, est tout de même visible.
Au rez-de-chaussée, les encadrements des fenêtres de part et d'autre de l'entrée sont en brique, simplement décorées de crossettes dans les angles. Celles de l'étage sont couronnées d'entablements. Le mur d'appui de la fenêtre de gauche porte l'inscription peinte : « HÔTEL DU » et celui de droite : « COMMERCE ».
La travée rejetée à gauche comprend une arcade en anse-de-panier au rez-de-chaussée et une porte-fenêtre à l'étage, donnant sur un petit balcon protégé par un garde-corps en fer forgé. Cette porte-fenêtre est semblable aux autres fenêtres de l'étage et couronnée d'un entablement.
Sur toute la largeur de la façade, des cordons régnants marquent la limite entre les niveaux. Un cordon souligne aussi la façade au niveau de l'appui des fenêtres de l'étage. Une corniche en brique couronne la façade sur toute sa largeur.£Le comble à surcroît est éclairé par quatre oculi en façade et par des fenêtres percées tardivement sur le pignon sud.
L'extension bâtie au sud de l'hôtel est plus vaste que l'hôtel initial. Elle est construite en béton et les élévations sont enduites. Le toit à trois longs pans quasiment parallèles est couvert de tuiles creuses. Le rez-de-chaussée est largement ouvert sur l'extérieur, par deux grandes portes-fenêtres sur chacune des élévations sud et est, et par des fenêtres entre chacune de ces portes-fenêtres. Les baies de la façade orientale sont protégées, au rez-de-chaussée, par une casquette en béton. L'étage est éclairé par quatre fenêtres au sud et six fenêtres à l'est. Toutes les menuiseries sont peintes en rouge bordeaux identique à celui utilisé sur la partie ancienne de l'hôtel. Un cordon régnant en béton souligne l'appui des fenêtres du rez-de-chaussée. Un second cordon régnant en béton est situé un peu en-dessous de l'appui des fenêtres de l'étage, dans le prolongement de celui de la façade de la partie ancienne de l'hôtel.
-
Murs
- brique
- béton
- enduit
-
Toitstuile creuse
-
Étagesrez-de-chaussée, 1 étage carré, comble à surcroît
-
Élévations extérieuresélévation ordonnancée
-
Couvertures
- toit à longs pans
-
Statut de la propriétépropriété privée
- (c) Inventaire général Région Occitanie
- (c) Inventaire général Région Occitanie
- (c) Inventaire général Région Occitanie
- (c) Inventaire général Région Occitanie
- (c) Inventaire général Région Occitanie
- (c) Inventaire général Région Occitanie
- (c) Inventaire général Région Occitanie
- (c) Inventaire général Région Occitanie
- (c) Inventaire général Région Occitanie
- (c) Inventaire général Région Occitanie
- (c) Inventaire général Région Occitanie
Documents d'archives
-
Extrait du plan cadastral dit napoléonien, 1839.
-
AD Haute-Garonne, 3 P 8432, Etat de section, cadastre dit napoléonien, 1840
-
Folio 328
Documents figurés
-
AD Haute-Garonne, 1 NUM 61 7, Carte postale ancienne, « St-Sulpice-de-Lézat – Hôtel du Commerce », Cliché Pons, photographe, Phototypie Labouche frères, Toulouse, s.d. (début du 20e siècle). [Téléchargée sur le site internet de la mairie en novembre 2020 : www.stsulpicesurleze.fr].
-
AD Haute-Garonne, 1 NUM 61 21, Carte postale ancienne, « St-Sulpice (Hte-Gne) – Avenue de l’Esplanade », s.d. (début du 20e siècle). [Téléchargée sur le site internet de la mairie en novembre 2020 : www.stsulpicesurleze.fr].