Vaste château du début du 19e siècle bâti aux portes de la bastide.
- inventaire préliminaire
- (c) Inventaire général Région Occitanie
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Haute-Garonne - Auterive
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Commune
Saint-Sulpice-sur-Lèze
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Lieu-dit
rue)
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Adresse
rue Guynemer
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Cadastre
1839
D
5
;
2020 0D 670 à 672
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Dénominationschâteau
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AppellationsBataille
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Parties constituantes non étudiéesparc, orangerie
Le château a été bâti dans les années 1810-1830 par Léon Bataille puis son fils Volusien. Son monogramme « VB » se trouve sur le portail d'entrée surmonté d'une couronne. Quelques transformations sont apportées à la limite des 19e et 20e siècles avec l'ajout de deux orangeries en rez-de-chaussée devant les extrémités latérales des deux corps de bâtiment de communs accolés de part et d'autre du château à proprement parler. L'ensemble paraît être dans un bon état de conservation.
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Période(s)
- Principale : 1ère moitié 19e siècle
- Secondaire : limite 19e siècle 20e siècle
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Auteur(s)
- Personnalité : commanditaire attribué par travaux historiques
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Personnalité :
Bataille Volusiencommanditaire attribué par travaux historiquesBataille VolusienCliquez pour effectuer une recherche sur cette personne.
Le château est situé en marge de la bastide, au sud-ouest. Il est implanté au nord d'un grand parc arboré. L'édifice est composé du vaste logis de part et d'autre duquel se trouvent deux petites ailes de communs dans le prolongement. Un bâtiment constituant des dépendances probablement à vocation agricole se trouve au nord-ouest de l'édifice principal.
Le logis comprend un rez-de-chaussée surélevé et deux étages. Les travées latérales de chacune des façades sont légèrement plus hautes que les travées centrales et se terminent en pignon. Elles forment ainsi des sortes de pavillons à chacune des extrémités des façades sud et nord.
La façade sud comprend sept travées. Le rez-de-chaussée surélevé n'accueille que de simples fenêtres couvertes de plates-bandes et la porte d'entrée plus monumentale au centre. On accède à la porte par un degré en pierre de taille. La porte est couverte d'un arc en plein-cintre mouluré. Le rez-de-chaussée surélevé est couronné d'une frise à modillon qui semble être en pierre de taille. Aux étages, les cinq travées centrales sont en léger retrait, permettant l'aménagement d'un balcon filant au premier étage. À ce niveau, toutes les baies sont des portes-fenêtres couvertes en plein-cintre. Celles des travées latérales sont protégées par des balustres en terre cuite. Celles des travées centrales donnent sur le balcon protégé par un garde-corps métallique. Elles sont séparées par des pilastres. Le premier étage est couronné par deux cordons en brique, le premier au niveau des chapiteaux des pilastres et le second au niveau de l'appui des fenêtres du deuxième étage. Celles-ci sont des fenêtres en plein-cintre pour les travées latérales et de petites fenêtres carrées pour les travées centrales. La partie centrale de la façade est couronnée d'une corniche à modillons.
La façade nord contient sept travées, comme au sud, mais elle présente moins d'éléments de décor. Les fenêtres du rez-de-chaussée et du premier étage sont à plates-bandes et couronnées d'entablements. Seules celles des travées latérales du deuxième étage sont couvertes de linteaux en pierre moulurés au-dessus desquels sont aménagés des niches ou des impostes en plein-cintre rappelant les fenêtres de la façade sud.
Les élévations latérales ne comprennent qu'une fenêtre centrale de chaque côté.
Le logis est bâti entièrement en brique, laissée apparente sauf sur la façade nord exposée aux intempéries. Le toit à longs pans est couvert de tuiles creuses.
Les communs de part et d'autre du logis sont relativement semblables. Bâtis en rez-de-chaussée, ils ouvrent au sud avec des portes de remises et des fenêtres hautes. Les dispositions côté nord ne sont pas connues. Les orangeries ajoutées à l'avant de ces communs sont plus largement ouvertes de grandes portes-fenêtres. Des balustres en terre cuite installées au-devant des portes-fenêtres latérales rappellent celles qui surmontent les élévations et cachent ainsi le toit. Les communs sont probablement bâtis en brique mais les élévations sont enduites. Les orangeries sont en brique apparente. Les toits à longs pans sont couverts de tuiles creuses.
Les dépendances agricoles situées au nord-ouest présentent un plan allongé. Elles n'ont été observées que depuis le chemin qui les longe au nord. Elles sont bâties en appareil mixte de moellons et de briques. Le toit à longs pans est couvert de tuiles creuses.
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Murs
- brique
- enduit
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Toitstuile creuse
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Étagesrez-de-chaussée surélevé, 2 étages carrés, en rez-de-chaussée
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Élévations extérieuresélévation ordonnancée
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Couvertures
- toit à longs pans
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Statut de la propriétépropriété privée
- (c) Inventaire général Région Occitanie
- (c) Inventaire général Région Occitanie
- (c) Inventaire général Région Occitanie
- (c) Inventaire général Région Occitanie
- (c) Inventaire général Région Occitanie
- (c) Inventaire général Région Occitanie
- (c) Inventaire général Région Occitanie
- (c) Inventaire général Région Occitanie
- (c) Inventaire général Région Occitanie
- (c) Inventaire général Région Occitanie
- (c) Inventaire général Région Occitanie
- (c) Inventaire général Région Occitanie
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£.£AD Haute-Garonne, 2 FI 517, Carte postale ancienne, « St-Sulpice-sur-Lèze – Château de Bataille », Pons, photographe-éditeur à St-Sulpice, s.d. (début du 20e siècle). [Téléchargée sur le site internet de la mairie en novembre 2020 : www.stsulpicesurleze.fr].
Documents d'archives
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Extrait du plan cadastral dit napoléonien, 1839.
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Documentation conservée en mairie concernant la famille Bataille.
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AD Haute-Garonne, 3 P 4663, Plan cadastral dit napoléonien, section D de la ville, 4e feuille, 1839.
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AD Haute-Garonne, 3 P 8432, Etat de section, cadastre dit napoléonien, 1840
Documents figurés
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Collection privée, Photographie ancienne, s.d. (début du 20e siècle). [Téléchargée sur le site internet de la mairie en novembre 2020 : www.stsulpicesurleze.fr].