Hôtel particulier le plus ancien de la bastide, édifiée entre le milieu du 16e siècle et le début du 17e siècle.
- inventaire préliminaire
- (c) Inventaire général Région Occitanie
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Haute-Garonne
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Commune
Saint-Sulpice-sur-Lèze
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Adresse
13, 15 place de l' Hôtel de ville
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Cadastre
1839
D
129
;
2020
0D
296
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Dénominationshôtel
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Appellationsde Ségla
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Parties constituantes non étudiéesrestaurant
D'après le compoix de 1578, la parcelle où se trouvent aujourdhui l'hôtel de Segla et son vaste jardin est occupée par plusieurs édifices. On trouve au sud, à l'emplacement actuel du jardin, une grande maison et son jardin qui appartiennent à Me Bernard de Segla « conseiller notaire secrétaire du roi maison et couronne de France ». Elle confronte au nord la rue du Junqua (= impasse de la Commanderie) et à l'est les murailles de la ville. Il n'en subsiste plus aucune trace visible, mais c'est la maison la plus vaste qu'il possède dans la bastide et qui est allivrée au montant le plus élevé.
Au nord, entre la place et la rue du Junqua (= impasse de la Commanderie), il possède deux autres maisons ainsi qu'une « maison servant de boutique de pastel ». A cette période, le terme de boutique fait référence à un espace de stockage des coques de pastel, plutôt qu'à un espace de vente comme on l'entendrait aujourdhui. Une des maisons est située à l'est et donne sur la rue du Junqua au sud et les murailles de la ville à l'est. L'autre maison est plus à l'ouest et traversante entre la place, au nord, et la rue, au sud. Au milieu de ces trois bâtiments, qui ne forment pas encore un ensemble cohérent, se trouve une autre maison appartenant aux héritiers de Me Pierre Tilhol.
En 1578, l'hôtel particulier tel qu'on l'observe aujourdhui n'existait donc pas encore. Il est né du remaniement de plusieurs bâtiments mitoyens acquis au fil des ans par Bernard de Segla. Des traces de ces remaniements sont visibles, comme par exemple la reprise de maçonnerie au tiers oriental de la façade nord. Daprès la porte conservée en rez-de-chaussée, la partie ouest est antérieure à la partie est et peut être attribuée à la seconde moitié du 16e siècle. Elle correspond peut-être à la maison traversante.
La partie ouest est sans doute plus récente, mais assez rapprochée dans le temps car, malgré la reprise visible sur toute la hauteur de l'élévation, les arcades du rez-de-chaussée sont semblables sur toute la longueur de la façade. Le fait que les arcs soient chanfreinés et agrémentés de clés pendantes, contrairement à toutes les autres arcades observées dans la bastide, incite à proposer une datation haute de ces couverts, vers la seconde moitié du 16e siècle.
Les fenêtres à meneaux sculptés au deuxième étage de la façade nord, présentes sur les deux parties de l'édifice, datent probablement de la limite 16e siècle 17e siècle. A cette période, Bernard de Segla a probablement entrepris de réunir trois bâtiments qu'il possédait au sud de la place, en un seul grand hôtel particulier. Il a sans doute alors acquis la maison qui lui manquait au sud pour permettre ce regroupement. L'hôtel, tel qu'on le connaît aujourdhui, a donc sans doute été aménagé à la limite des 16e siècle 17e siècle, sur plusieurs édifices antérieurs.
En 1839, lhôtel de Segla appartient à Joseph Honoré Marie de Séverac, grand-père du compositeur Déodat de Séverac. Au cours du 20e siècle, le rez-de-chaussée a été en partie transformé en restaurant.
Seule la façade nord étant visible depuis la voie publique, l'analyse de l'histoire de l'édifice et de ses transformations au fil des siècles ne peut être poussée plus loin pour le moment. Seule une étude monographique complète de l'édifice pourrait permettre d'identifier précisément les différentes phases de travaux et les éléments les plus anciens conservés.
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Période(s)
- Principale : 2e moitié 16e siècle
- Principale : limite 16e siècle 17e siècle
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Auteur(s)
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Personnalité :
Segla (de) BernardcommanditaireSegla (de) BernardCliquez pour effectuer une recherche sur cette personne.
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Personnalité :
L'hôtel particulier est situé au sud-est de la place de l'Hôtel de Ville. Il s'agit d'un vaste édifice occupant la moitié orientale de l'îlot où il est implanté. Il donne au sud sur un très grand jardin qui na pas d'équivalent dans la partie intramuros de la bastide. Un accès direct au jardin est possible par le portail situé à l'extrémité orientale de l'impasse de la Commanderie.
L'hôtel particulier forme un quadrilatère d'environ 25 m de long (nord-sud) sur 20 m de large (est-ouest), constitué de quatre ailes s'organisant autour d'une cour centrale de 7 m de côté. Il compte un rez-de-chaussée et deux étages. Il est entièrement bâti en brique et les toits à longs pans sont couverts de tuiles creuses.
La façade nord possède des couverts en rez-de-chaussée portés par cinq arcades. Les trois arcades de droite sont homogènes et identiques à celle totalement à gauche. La deuxième est plus petite (plus basse et moins large). Toutes sont couvertes d'arcs en plein-cintre chanfreinés, à clé pendante, entièrement en brique, y compris les piliers. Au-dessus se développement deux étages entièrement bâtis en brique. Le premier étage, correspondant à l'étage « noble », est plus haut que le second. Il conserve trois grandes fenêtres qui pourraient occuper l'emplacement de trois grandes croisées disparues. Au deuxième étage se trouvent une petite fenêtre au centre et deux fenêtres à meneaux sculptés sur les côtés. Les appuis et les linteaux ou plates-bandes couvrant les différentes fenêtres sont en pierre de taille quand les piédroits sont entièrement en brique. Sous les arcades se trouvent plusieurs portes. La plus à l'ouest est la plus monumentale. Elle est couverte d'un arc en anse de panier mouluré et agrémenté d'une clé passante sculptée. La clé passante et les retombées de l'arc sont en pierre de taille, ainsi que les chapiteaux couronnant les piédroits. La porte de la partie orientale est plus simple. Elle est couverte d'un arc en anse de panier au chanfrein large et les piédroits sont arrondis. Elle est identique à la porte menant des couverts à la cour, à l'est.
L'élévation sud est très peu visible depuis la voie publique. Elle semble aussi posséder des couverts donnant sur le jardin. Contrairement à la façade nord dont le toit semble directement reposer sur le haut du mur, l'élévation sud est couronnée d'une génoise.
Les communs, implantés dans le prolongement est de l'hôtel particulier ne sont pas visibles depuis la voie publique. Ils séparent la cour, au nord, du jardin, au sud. Un accès direct à la cour est possible depuis la place de l'Hôtel de Ville, par un large portail et une petite porte piétonne sous les arcades.
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Murs
- brique
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Toitstuile creuse
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Étagesrez-de-chaussée, 2 étages carrés
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Couvertures
- toit à longs pans
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Techniques
- sculpture
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Représentations
- feuillage
- volute
- chute
- cartouche
- cuir découpé
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Précision représentations
Les meneaux des deux fenêtres nord sont sculptés de consoles feuillagées à volutes, terminées par des chutes de feuilles et couronnées de chapiteaux à feuilles d'eau.
La clé passante de la porte est ornée dun cartouche à cuir découpé couronné d'un petit décor floral.
Présentation succincte
- NOTSUC Hôtel particulier le plus ancien de la bastide, édifiée entre le milieu du 16e siècle et le début du 17e siècle.
Champs annexes au dossier - Architecture
- NOTB_G CASTER, Gilles, Le commerce du pastel et de l’épicerie à Toulouse 1450-1561, Privat, Toulouse, 1962.
- NOTB_S AD Haute-Garonne, 3 P 4661, Plan cadastral dit napoléonien, section D de la ville, 2e feuille, 1839.£AD Haute-Garonne, 3 P 8432, Etat de section, cadastre dit napoléonien, 1840.£CASTER, Gilles, Le commerce du pastel et de l’épicerie à Toulouse 1450-1561, Privat, Toulouse, 1962.
- APPA
- APRO
- ARCHEO
- AVIS
- CCOM
- CHARP
- CHARPP
- COORLB93
- COORMLB93
- COORMWGS84
- COORWGS84
- ENCA
- EPID
- ESSENT
- ETACT
- FEN
- FEN2
- FENP
- INTER
- MHPP
- NOPC
- OBSV
- PAVIS
- PETA_MA
- PLU
- PSAV_FA
- SAV_FA
- SELECT oeuvre sélectionnée
- TAILL
- TAILLP
- TOITU
- USER IVR76_ACOMET
- VALID accessible au grand public
- VISI
- VISIB
- VOIR_AUSSI
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Statut de la propriétépropriété privée
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Intérêt de l'œuvreà signaler
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Protectionsinscrit MH, 1950/04/11
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Précisions sur la protection
Façades et toitures : inscription par arrêté du 11 avril 1950
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Référence MH
- (c) Inventaire général Région Occitanie
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Documents d'archives
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Extrait du plan cadastral dit napoléonien, 1839.