Les ponts enjambant le canal latéral - établi sur la tête d'aval de l'écluse numéro 9 d'Embalens - et sa dérivation, sur les communes de Castelnau-d'Estrétefonds et de Saint-Rustice, ont été réalisés par l'entrepreneur Charles Joucla. Les travaux du site ont été réceptionnés le 25 juin 1845 par l'administration du canal. Les ponts apparaissent sur le plan de bornage de 1863 et sommairement décrit dans l'état descriptif de la même année. Dès l'origine, un escalier est accolé au parement d'aval, sur chaque rive et deux autres, en amont, relient le pont aux plateaux de l'écluse. Le pont sur la dérivation est équipé, en aval, d'une porte à crémaillère et, en amont, rive gauche, d'une prise d'eau.
- enquête thématique régionale, canal latéral à la Garonne
- enquête thématique régionale, canaux d'Occitanie
- enquête thématique régionale, canal des Deux-Mers
- (c) Inventaire général Région Occitanie
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Haute-Garonne - Castelginest
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Hydrographies
canal latéral à la Garonne
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Commune
Castelnau-d'Estrétefonds
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Cadastre
2021
B2
non cadastré
domaine public fluvial
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Commune
Saint-Rustice
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Cadastre
2021
A1
non cadastré
domaine public fluvial
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Dénominationspont
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Appellationsde l'écluse numéro 9 d'Embalens
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Dossier dont ce dossier est partie constituante
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Période(s)
- Principale : 2e quart 19e siècle
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Dates
- 1845, daté par travaux historiques
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Auteur(s)
- Auteur : entrepreneur attribué par travaux historiques
Le canal latéral de Garonne et sa dérivation sont enjambés par les ponts en briques et en pierres de l'écluse n°9 d'Embalens, dans le prolongement l'un de l'autre. Celui qui franchit le canal, est en briques avec des pierres situées aux angles et à la jonction de l'intrados de voûte en arc segmentaire et les culées. Sur le tablier du pont, la surface de roulement, recouverte de bitume, est encadrée par deux corniches en pierres finement bouchardées, qui servent également de trottoir, sur lesquelles sont fixés des garde-corps en fer. Le côté aval rive gauche comporte les vestiges qui servaient à supporter un rouleau vertical : il protégeait le garde-corps des cordes. Deux escaliers en aval, munis d'une rampe en fer et attenant au pont sont en briques comme les deux qui relient la route aux plateaux de l'écluse. Entre les deux ponts passe le chemin de halage, goudronné, qui redescend ensuite vers l'aval du canal par une rampe équipée d'un garde-corps en fer, probablement d'origine, sur le côté droit. Elle est fixée dans un mur en béton puis dans un mur de galets et de briques. Le pont qui enjambe la dérivation est en briques rouges, surmonté d'un parapet également en briques rouge. L'eau passe sous le pont par la voûte en arc segmentaire puis rejoint, après la porte à vantelles attenante au pont, s'écoulant entre deux murs en briques, la partie inférieure de la dérivation. Une prise d'eau avec porte à vantelle et égrilloir, située en amont du pont, rive gauche, amène les eaux vers le moulin proche qui les restituent dans la partie inférieure de la dérivation.
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Murs
- béton
- pierre
- brique
- métal
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Précision dimensions
Dimensions non prises
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Statut de la propriétépropriété publique
- (c) Inventaire général Région Occitanie
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- (c) Inventaire général Région Occitanie
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Documents d'archives
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Archives Voies Navigables de France : "plan du bornage, 1863".
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Archives Voies Navigables de France : "état descriptif des ouvrages d'art du Canal latéral, 1863".