• enquête thématique régionale, canal latéral à la Garonne
  • enquête thématique régionale, canaux d'Occitanie
  • enquête thématique régionale, canal des Deux-Mers
pont de l'écluse numéro 8 de Castelnau
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Inventaire général Région Occitanie

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Haute-Garonne - Villemur-sur-Tarn
  • Hydrographies canal latéral à la Garonne
  • Commune Castelnau-d'Estrétefonds
  • Cadastre 2021 0A3 non cadastré domaine public fluvial
  • Dénominations
    pont
  • Appellations
    écluse numéro 8 de Castelnau
  • Dossier dont ce dossier est partie constituante

Les ponts enjambant le canal et la dérivation, établis sur la tête d’aval de l’écluse numéro 8 de Castelnau ont été réalisé par l’entreprise Garros frères. Les travaux ont été réceptionnés le 20 mai 1845 par l’administration du canal.

Les ponts enjambant le canal et la dérivation, établis sur la tête d'aval de l'écluse numéro 8 de Castelnau, ont été réalisés par l'entreprise Garros frères. Les travaux ont été réceptionnés le 20 mai 1845 par l'administration du canal. Le "pont en pierre" qui est dessiné sur le plan de bornage de 1864, au niveau des chardonnets de la porte d'aval de l'écluse, présente deux escaliers accolés au parement d'aval, chacun sur chaque rive, et deux autres en amont permettant d'accéder de sa surface de roulement aux plateaux de l'écluse. Le pont sur la dérivation présente la porte à vantelle dans sa partie aval.

Le canal latéral à la Garonne et sa dérivation sont franchis par les ponts de l'écluse n°8 de Castelnau, dans le prolongement l'un de l'autre. Le premier, celui du canal, est en briques avec des pierres situées aux angles et à la jonction de l'intrados de voûte de l'arc segmentaire et les culées. Sur le tablier du pont, la surface de roulement, recouverte de bitume, est encadrée par une corniche en pierres finement bouchardées, qui sert également de trottoir, sur laquelle est fixé le garde-corps en fer. Le côté d'aval rive gauche du garde-corps comporte les vestiges qui servaient à supporter un rouleau vertical qui évitait aux cordes d'abîmer le garde-corps. Sur la face amont du pont, un repère de nivellement ne comportant aucune indication d'altitude est fixé contre la corniche. Deux escaliers en aval, munis d'une rampe en fer, et attenant au pont, sont en briques comme les deux qui relient la route aux plateaux de l'écluse. Des traces de cordages sont visibles sur les pierres d'angles des murs aval des culées. Entre les deux ponts passe le chemin de halage recouvert d'un enrobé qui redescend ensuite vers la partie d'aval du canal par une rampe équipée d'un garde-corps en fer, probablement d'origine, sur le côté droit. Le pont qui enjambe la dérivation est en briques rouges, surmonté d'un parapet également en briques rouges, avec un garde-corps en fer. La majeure partie des eaux passe alors sous le pont par la voûte en arc segmentaire puis rejoint, après la porte à vantelles attenante au pont, la partie inférieure de la dérivation. L'autre partie passe dans la structure en béton, en amont du pont, et est conduite par une canalisation souterraine, dans le bassin inférieur de la dérivation.

  • Murs
    • béton
    • pierre
    • brique
    • métal
  • Précision dimensions

    la = 4,40 m : largeur du pont sur le canal, avec ses trottoirs.

  • Statut de la propriété
    propriété publique

Documents d'archives

  • Archives Voies Navigables de France : "plan du bornage, 1863".

    Archives Voies navigables de France
  • Archives Voies Navigables de France : "état descriptif des ouvrages d'art du Canal latéral, 1863".

    Archives Voies navigables de France
Date(s) d'enquête : 2012; Date(s) de rédaction : 2021
(c) Inventaire général Région Occitanie
(c) Voies Navigables de France
Articulation des dossiers