L’écluse numéro 8 de Castelnau et sa dérivation située rive gauche sont construites par l’entreprise Garros frères et réceptionnées par l’administration du canal le 20 mai 1845. L’écluse est allongée en 1973 dans sa partie d’aval et modernisée dès la fin 1990.
- enquête thématique régionale, canal latéral à la Garonne
- enquête thématique régionale, canaux d'Occitanie
- enquête thématique régionale, canal des Deux-Mers
- (c) Inventaire général Région Occitanie
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Haute-Garonne - Castelginest
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Hydrographies
canal latéral à la Garonne
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Commune
Castelnau-d'Estrétefonds
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Cadastre
2021
OA3
non cadastré
domaine public fluvial
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Dénominationsécluse
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Appellationsnuméro 8 de Castelnau
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Dossier dont ce dossier est partie constituante
L'écluse simple numéro 8 de Castelnau et sa dérivation située rive gauche du canal latéral de la Garonne, sont construites par les frères Garros et réceptionnées par l'administration du canal le 20 juin 1845. L'écluse située à environ 19 km de l'écluse de descente en Garonne aujourd'hui disparue, présente une chute d'eau de 2,56 m (2,60 m sur le plan de bornage datant de la même année). L'écluse, comme l'ensemble du site, est "conforme à l'écluse de Lacourtensourt" comme indiqué dans l'état descriptif de 1863 : seul changement alors, "les portes d'aval, d'abord en fer (système Borrel) ont été remplacées en 1860 par des portes en bois qui ont deux ventelles (sic) à chaque ventail". Ces portes d'écluses ont ensuite été changées, au début du XXe siècle par des portes en fer. L'écluse passe de 30,50 m de long à 40 m, allongée en 1973 dans sa partie amont, lors de la mise au gabarit Freycinet. Les fers visibles dans les couronnements de la partie amont de l'écluse sont les vestiges des supports des anciennes portes. Les estacades de guidage situées en amont ont disparu lors de cette opération. Puis, à la fin des années 1990, Voies navigables de France s'engage dans un programme de modernisation des écluses, les crics étant manœuvrés par des moteurs électriques. De nos jours, le capitaine du bateau, en manipulant une perche du milieu du canal, avant l'écluse, commande lui-même l'ouverture des portes automatisées et peut engager son bateau dans le sas au signal vert. La borne automatique située à droite du sas finalise les manœuvres. Enfin, dans la partie aval de la dérivation, sort rive droite des portes à vantelles, une rigole qui verse ses eaux dans cette partie.
Le déversoir de fond situé rive gauche de la partie supérieure de la dérivation, qui participait à la gestion des eaux du site d'écluse numéro 8, a disparu à une date indéterminée.
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Période(s)
- Principale : 2e quart 19e siècle
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Dates
- 1845, daté par travaux historiques
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Auteur(s)
- Auteur : entrepreneur attribué par travaux historiques
L'écluse simple numéro 8 de Castelnau, située sur la commune de Castelnau-d'Estrétefonds, au point kilométrique 19,903, d'une chute d'eau de 2,56 mètres est de plan rectangulaire. Elle est équipée de deux portes en fer, amont et aval, busquées et à vantelles, manipulées électriquement. Les bajoyers en briques rouges couronnées de pierres taillées sont équipés d'échelles en fer indispensables à l'accès au radier ou aux secours et de barres verticales - tiges directrices - servant aux plaisanciers pour amarrer et guider leurs bateaux lors de mouvements ascendants ou descendant dans le sas. Les plateaux situés de part et d'autre, sont partiellement recouverts de calades et équipés de bollards (deux types) nécessaires à l'amarrage des bateaux et, rive droite, une borne de commande est installée. Rive gauche, une bouée de secours est dans un coffret en plastique rouge. En amont et en aval de l'écluse, deux feux permettent son accès et des rainures à batardeaux permettent la fermeture de biefs. Dans la partie amont de l'écluse, une échelle d'eau, proche de rainures à batardeaux - ces rainures sont présentes également sur la partie d'aval de l'écluse -, sert à contrôler le niveau de l'eau du canal.
L'écluse a été allongée dans la partie amont, opération qui s'est faite au détriment des estacades de guidage des bateaux. Les fers dans les pierres de couronnement de cette partie sont les vestiges des supports de portes avant leur déplacement. La partie d'origine de l'écluse est en briques sur les bajoyers couronnés de pierres taillées. Les estacades de guidage sont composées, en aval, de galets couronnés de briques sur chant. En amont de l'écluse, rive gauche, une partie des eaux du canal passe sous le chemin de halage par un ponceau en briques à voûte segmentaire, les parapets en briques ayant été refaits, et rejoint la dérivation située rive gauche. Avant le ponceau, des rainures de batardeaux sont creusées dans deux massifs en pierre. Les eaux coulent dans la partie supérieure de la dérivation entre deux rives bétonnées, passent sous un pont en brique et se déversent par la porte à vantelles, fixée dans une structure en briques, dans la partie inférieure de la dérivation puis rejoignent le canal en passant sous un autre ponceau en béton avec parapets en briques rouges. Une rigole qui sort de terre en aval du pont canal, rive droite, verse ses eaux dans la partie aval de cette dérivation.
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Murs
- béton
- pierre
- brique
- métal
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Précision dimensions
Dimensions non prises
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Statut de la propriétépropriété publique
- (c) Inventaire général Région Occitanie
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Documents d'archives
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Archives Voies Navigables de France : "plan du bornage, 1863".
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Archives Voies Navigables de France : "état descriptif des ouvrages d'art du Canal latéral, 1863".