• enquête thématique régionale, canal latéral à la Garonne
  • enquête thématique régionale, canaux d'Occitanie
  • enquête thématique régionale, canal des Deux-Mers
écluse numéro 7 de l'Hers
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Inventaire général Région Occitanie

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Haute-Garonne - Castelginest
  • Hydrographies canal latéral à la Garonne
  • Commune Castelnau-d'Estrétefonds
  • Cadastre 2021 0A non cadastré domaine public fluvial
  • Dénominations
    écluse
  • Appellations
    numéro 7 de l'Hers
  • Dossier dont ce dossier est partie constituante

L’écluse numéro 7 de l’Hers et sa dérivation située rive gauche sont construites par l’entreprise Garros frères et réceptionnées par l’administration du canal le 31 décembre 1844. Ses portes en bois remplacées en 1932 par des portes en fer, l’écluse est allongée en 1973 dans sa partie d’aval et modernisée dès la fin 1990.

L'écluse simple numéro 7 de l'Hers et sa dérivation située rive gauche, sont construites par les frères Garros et réceptionnées par l'administration du canal le 31 décembre 1844. Elles sont 'en tout conforme à l'écluse 5 de Bordeneuve', comme il est porté dans l'état descriptif de 1864. Les portes d'écluses, en bois, sont remplacées, en 1932, par des portes en fer. L'écluse passe de 30,50 m de long à 40 m, allongée en 1973 dans sa partie aval, lors de la mise au gabarit Freycinet. Ses estacades de guidage situées en aval sont alors raccourcies, les structures en béton supportant les portes à vantelles, équipées d'escaliers, édifiées ainsi que le ponceau de la dérivation, refait en béton, situé rive gauche dans la partie inférieure du chemin de halage. Les berges de la dérivation sont ensuite bétonnées ainsi que celles en amont entre le pont-canal et l'écluse et sont créées deux aires de retournement ou de croisement. A la fin des années 1990, Voies navigables de France s'engage dans un programme de modernisation des écluses, les crics étant manœuvrés par des moteurs électriques. De nos jours, le capitaine du bateau, en manipulant une perche du milieu du canal, avant l'écluse, commande lui-même l'ouverture des portes automatisées et peut engager son bateau dans le sas au signal vert. La borne automatique située à droite du sas finalise les manœuvres.

L'écluse simple numéro 7 de l'Hers, située sur la commune de Castelnau-d'Estrétefonds, est à 19,076 km du point 0 de l'écluse de descente en Garonne (Toulouse) avec un bief de 0,827 km et une chute d'eau de 2,56 m. Elle est équipée de deux portes en fer, amont et aval, busquées et à vantelles, manipulées électriquement. Les bajoyers en briques rouges couronnées de pierres taillées sont équipés d'échelles indispensables à l'accès au radier ou aux secours et de barres verticales - tiges directrices - servant aux plaisanciers pour amarrer et guider leurs bateaux lors de mouvements ascendants ou descendant dans le sas. Les plateaux situés de part et d'autre, sont partiellement recouverts de calades et équipés des bollards (deux types) nécessaires à l'amarrage des bateaux et, rive droite, une borne de commande est installée. Rive gauche, une bouée de secours est dans un coffret en plastique rouge. En amont et en aval de l'écluse, deux feux tricolores permettent son accès et des rainures à batardeaux donnent la possibilité de fermer le bief. Dans la partie amont de l'écluse, une échelle d'eau, proche de rainures à batardeaux, sert au contrôle du niveau de l'eau du canal.

L'écluse a été allongée dans la partie aval par deux massifs en béton équipés d'escaliers qui donnent accès aux passages situés en aval. L'allongement de la partie aval de l'écluse s'est fait au détriment des estacades aujourd'hui absentes. Les fers dans les pierres de couronnement de cette partie sont les vestiges des supports des portes avant leur déplacement. La partie d'origine de l'écluse est en briques sur les bajoyers, couronnées de pierres taillées. Les estacades de guidage sont composées, en amont, de galets couronnés de briques sur chant. En amont de l'écluse, rive gauche, une partie des eaux du canal passe sous le chemin de halage par un ponceau en briques à voûte segmentaire, les parapets en briques ayant été refaits, et rejoint la dérivation située rive gauche. Avant le ponceau, des rainures de batardeaux sont creusées dans deux massifs en pierre. Les eaux coulent entre deux rives bétonnées, se déversent, par la porte à vantelles fixée dans une structure en briques, dans la partie inférieure de la dérivation puis rejoignent le canal en passant sous un autre ponceau en béton avec parapets en briques rouges. Une rigole canalisée en béton, qui part du pont canal, court rive gauche de la dérivation et se déverse dans la partie aval de cette dérivation.

  • Murs
    • béton
    • pierre
    • brique
    • métal
  • Précision dimensions

    Dimensions non prises

  • Statut de la propriété
    propriété publique

Documents d'archives

  • Archives Voies Navigables de France : "plan du bornage, 1863".

    Archives Voies navigables de France
  • Archives Voies Navigables de France : "état descriptif des ouvrages d'art du Canal latéral, 1863".

    Archives Voies navigables de France
Date(s) d'enquête : 2012; Date(s) de rédaction : 2021
(c) Inventaire général Région Occitanie
(c) Voies Navigables de France
Articulation des dossiers
Dossier d’ensemble