Le site d'écluse numéro 7, de l'Hers, est situé sur le canal latéral de Garonne, au nord de Toulouse, à environ 19 km de l'écluse de descente en Garonne aujourd'hui disparue. Il est suivi d'un bief de 0,827 km et présente une chute d'eau de 2,56 m. Les entrepreneurs Garros frères, qui ont également construit le pont-canal sur L'Hers et l'écluse numéro 8, remettent l'écluse numéro 7 et le pont-canal en amont, le 31 décembre 1844, à l'administration du canal. Le site d'écluse est alors composé, d'après l'état descriptif du canal latéral de Garonne, daté du 29 avril 1863, de "écluse n°7 de L'Hers sans pont comprenant : Ecluse, Maison et Dérivation". Il est également précisé que ce site est "en tout conforme à l'écluse 5 de Bordeneuve". Le plan de bornage dressé le 1er mai 1864 indique le site d'écluse avec un contre fossé rive droite à une dizaine de mètres du canal, qui amène les eaux de la partie d'aval de l'écluse dans la rivière l'Hers.

L'administration du canal a posé en 1875 une conduite en siphon le long du pont canal qui prend les eaux en amont et les envoie dans la rigole, aux berges bétonnées en 1949-1950, qui court rive gauche de la dérivation et les déverse dans sa partie inférieure, après la porte à vantelles. L'écluse reçoit de nombreuses améliorations, portes d'écluses en bois changées début XXe siècle par celles en fer. En 1973, elle est allongée dans sa partie d'aval, passant de 30,50 m de long à 40 m, le ponceau aval de la dérivation est détruit et reconstruit en béton, la rive droite amont de l'écluse est confortée en béton et, l'année suivante, en 1974, est créée la zone de retournement, en aval de l'écluse qui est modernisée à la fin des années 1990, les crics étant manœuvrés par des moteurs électriques. De nos jours, le capitaine du bateau en manipulant une perche, du milieu du canal, avant l'écluse, commande lui-même l'ouverture des portes automatisées. Enfin, la maison éclusière reçoit, dans les années 1960, l'extension sur sa gauche.