Ce four de tuilerie est construit par Seyssac Philippe en 1870 (AD 31 3P 5603 section A parcelle 81), il est encore en activité en1886.D'après les matrices cadastrales, la tuilerie serait démolie à cette date (AD 31 3P 5604) ( ?) ( revoir)£Durant la période 1887-1901, la tuilerie n'est plus signalée. Quand celle-ci reprend en 1902, Sayssac (lequel) est dit briquetier et non plus tuilier. Il paraît vraisemblable que le four est abandonné pendant plusieurs années (cf. relevé annuaires de la Haute-Garonne) mais n'est pas pour autant complètement détruit comme c'est souvent le cas pour ces grosses structures maçonnées en partie conservées car solidaires des bâtiments environnants ; la hauteur inhabituelle du laboratoire (5 m) pour un si petit four permet d'avancer l'hypothèse d'une reprise des maçonneries existantes : surélévation et consolidation par deux contreforts et un arc de décharge au-dessus de l'alandier, ce qui pourrait correspondre à la reprise d'activité située d'après les annuaires en 1902, cette fois centrée sur la production de briques.
Deux sources concordantes confirment l'arrêt définitif de la briqueterie : en 1926 l'annuaire de la Haute-Garonne mentionne pour la dernière fois la briqueterie et en 1928, dans les matrices cadastrales, elle n'apparaît plus comme imposable (AD 31 3P 5605).
C'est grâce au réaménagement de l'ancienne habitation du tuilier, effectué entre 2006 et 2012, que la partie du laboratoire comblée jusqu'au niveau de la porte d'enfournement sur une hauteur de 1, 40 m est mise à jour en totalité.
Cette structure de cuisson représente un rare exemple de four à un alandier en bon état de conservation et atypique par ses dimensions qu'il sera par la suite intéressant de comparer à d'autres fours traditionnels.