Le chantier de Saint-Ferréol imposait un entretien constant. De nombreuses opérations se succédaient : colmatage des brèches du grand mur, entretien des galeries, manoeuvrage des vannes, désensablage du bassin et bien d'autres réparations. Elles nécessitaient tout un outillage et des fournitures, comme de simples clous, qu'il devenait onéreux de faire venir de la plaine. Une forge était indispensable pour fabriquer, entretenir et réparer tout ce matériel.
Probablement très ancienne sur le site, la forge de Saint-Ferréol est rééquipée, en 1755, avec un gros soufflet, une enclume, des tenailles et des marteaux. Sur les relevés aquarellés des années 1770, elle occupe un petit bâti carré, couvert en appentis, appuyé au mur de Vauban, juste en face du grand logement et des logements ouvriers. Elle est, en réalité, à proximité des voûtes où se déroulent l'essentiel des opérations de maintenance. Bien avant la tuilerie, elle tombera en désuétude au début du XIXe siècle.