Dossier d’œuvre architecture IA30003420 | Réalisé par
  • inventaire topographique, Nîmes
église Saint-François de Sales
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Inventaire général Région Occitanie

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Gard
  • Commune Nîmes
  • Adresse rue Thierry

Dès que l'église Sainte-Perpétue est consacrée, Mgr Plantier veut s’occuper du sort de ces paroissiens trop éloignés de l’église. Il achète une maison à Mme Anne Soussande, veuve Missol et fait dresser un plan à l'architecte P. Cordet, ce qui est fait le 1er septembre 1864.

Le 5 mai 1865, Mgr Plantier donne un périmètre paroissial à la nouvelle chapelle de secours des « quartiers éloignés des églises de Saint-Paul et de Sainte-Perpétue et qui comprendra la partie droite du chemin de Générac en s’étendant dans la campagne du même côté, et par la partie gauche des rues de la Porte de France, de l’hôtel Dieu, et au-delà du Cours neuf par la partie toujours à gauche de la rue Sainte Catherine, le chemin qui conduit à la campagne et comprenant aussi l’annexe de St Césaire. » Henri Barnouin en est nommé chapelain. Le culte peut commencer le 18 septembre 1865.

Le 25 août 1866, décret impérial érigeant la chapelle en succursale.

L’évêque écrit au Maire en février 1866 rappelant qu’en 1863 le diocèse s’était attaqué à la construction d’une chapelle indispensable, en achetant un local, mais que c’est à la ville d’en prendre la responsabilité. Il y a tout de même eu une aide de 6 000 francs de la ville en 1865, pour le mobilier. L’architecte Henri Durand est dépêché sur les lieux par la ville et établit son rapport le 27 avril 1866 : la chapelle est solide, peut contenir 800 à 900 personnes. Les plafonds sont à 8 mètres de hauteur. Sol et bâtiment sont estimés à 29 582 francs. La ville achète l'église au diocèse le 12 mars 1867.

Lors de l'inventaire de janvier 1906, L’église est décrite comme n’ayant « qu’une seule nef, sans chapelles latérales, bas-côtés ni transept ». Effectivement, le projet de la chapelle dédiée à Notre-Dame de Lourdes date seulement de mai 1919 et est établi par l'architecte nîmois A. Augière. Elle est aujourd'hui encadrée de deux autres chapelles, plus simples (construites en même temps ?).

Le plafond à caissons, qui simulait six travées, n'a été enlevé qu'en 2000, année de la rénovation complète des lieux. L'église a été bénie à nouveau le 1er octobre 2000.

Pas de vitraux, excepté les deux verrières identiques de la chapelle de Notre-Dame de Lourdes, signées Georges Juliard, 1921. Après la guerre, ce nîmois (1888-1975) qui avait étudié à l'école nationale des Beaux-Arts a créé l'entreprise Art et Construction.

Sources : Archives municipales, 2 M 23.2 et 2 M 10 ; archives départementales du Gard : V 530.

L'église est resté de plan strictement rectangulaire jusqu'en 1920. Une carte postale ancienne montre un espace scandé de six piliers supportant un plafond à caissons. Ensuite, trois chapelles accolées ont été ouvertes côté ouest. La façade est nord-est.

  • Statut de la propriété
    propriété de la commune
Date(s) d'enquête : 2023; Date(s) de rédaction : 2023
(c) Inventaire général Région Occitanie