• inventaire topographique
Immeuble à boutique
Œuvre recensée
Copyright
  • (c) Rodez agglomération
  • (c) Inventaire général Région Occitanie

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Rodez agglomération - AVEYRON
  • Commune Rodez
  • Lieu-dit îlot 20
  • Adresse 1 rue Louis-Oustry
  • Cadastre 1810 E 612  ; 2022 AC 122
  • Dénominations
    immeuble
  • Parties constituantes non étudiées
    boutique

L'immeuble a vraisemblablement été construit à la fin du 19e, début du 20e sur l’ancienne emprise des jardins du couvent des Dominicains/Jacobins. Il semble s'agir dès l'origine d'un immeuble à boutique et logements. La proposition de datation s'appuie sur la présence du pan coupé, des encadrements en pierre calcaire, des allèges des lucarnes en brique ainsi que de l'imposte en verre Guimard au dessus de la porte (vers 1900).

  • Période(s)
    • Principale : limite 19e siècle 20e siècle , (incertitude)

Il s'agit d'un immeuble de plan rectangulaire à boutique en rez-de-chaussée et trois étages d'habitation sur une parcelle faisant angle entre la rue Aristide-Briand et la rue Louis-Oustry. L'Immeuble se déploie sur cinq niveaux. L'élévation Ouest, sur la rue Louis-Oustry, comporte l'entrée principale et quatre travées régulières, deux de chaque côté d'une souche de cheminée surplombant la façade. La façade sur la rue Aristide-Briand est également régulière avec deux travées d'ouvertures. La porte d'entrée principale sur la rue Louis-Oustry a un simple encadrement de pierre calcaire et possède une imposte à deux carreaux de verre "Guimard" (début du 20e siècle). Un pan coupé abrite une travée avec des ouvertures plus hautes et un balcon à garde-corps au premier étage. Un balcon aujourd'hui disparu devait se trouver au deuxième étage. Probablement vers le milieu du 20e siècle, La boutique a reçu une corniche en casquette bétonnée ainsi qu'une haute ouverture à encadrement en béton mouluré arrondi et imitant la pierre de taille calcaire donnant accès à la boutique. La cage d'escalier a été placée contre le mur mitoyen sud afin de laisser un maximum de place à la boutique en rez-de-chaussée.

Les étages un et deux comportent des baies à encadrements visibles en pierre de taille calcaire. Le dernier niveau est un comble aménagé dont les lucarnes légèrement proéminentes possèdent des soubassements en briques apparentes et des frontons triangulaires moulurés. Une souche de cheminée rectangulaire surplombe chacune des deux façades sur rue. La présence de pierre d'attentes dans le prolongement est de la façade sur la rue Aristide-Briand laisse à penser qu'un autre édifice devait être construit à l'est. Cette hypothèse explique également l'absence d'ouverture sur cette élévation alors qu'elle n'est plus mitoyenne à partir du premier étage.

En rez-de-chaussée, la boutique possède sa propre cave avec un accès intérieur côté rue Aristide-Briand. Il y a à l'arrière de l'immeuble une cour en vis-à-vis des parcelles AC 123, AC130 et du service de l'eau. On accède aux caves des logements et à la boutique par le hall d'entrée. L'escalier tournant est en charpente et comporte trois volées avec seulement deux paliers et aucun repos. Les paliers sont très longs et mènent d'une fenêtre donnant sur la rue Louis-Oustry vers les portes d'accès aux logements placées environ à la moitié de la largeur totale de l'édifice.

Les trois étages sont aujourd'hui occupés chacun par un seul appartement. L'organisation intérieure se présente sous la forme d'un long couloir central desservant des pièces assez étroites de part et d'autre. Le logement du premier étage a été rénové mais conserve ses cheminées en marbre dans chaque pièce. Le logement du deuxième étage conserve les WC sur le palier. Le troisième étage était en cours de rénovation lors de la visite et la distribution déjà fortement remaniée.

Aux vues des dispositions les plus anciennes connues, l'édifice pourrait être un hôtel de voyageur (commerciaux), ou un immeuble de logement pour célibataires, professionnels ou à vocations militaires. Les petites chambres individuelles avec WC communs pourraient ainsi avoir été rassemblés par étage.

  • Murs
    • grès moellon enduit (incertitude)
  • Toits
    ardoise
  • Étages
    sous-sol, 2 étages carrés, étage de comble
  • Couvrements
  • Élévations extérieures
    élévation ordonnancée
  • Couvertures
    • toit à longs pans brisés croupe brisée
  • Escaliers
    • escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours avec jour en charpente
  • Typologies
  • État de conservation
    remanié
  • Techniques
    • miroiterie
  • Représentations
    • arabesque
  • Précision représentations

    Les verres imprimés de l’imposte de la porte d’entrée de l’immeuble présentent des motifs d’arabesques caractéristiques du style Art nouveau. Fabriqués par l’entreprise Saint-Gobain, ils ont été créés en 1900 par Hector Guimard et Louis Charles Marie Champigneulle pour orner les édicules de la première ligne du métro parisien. Ce verre se retrouve également au n° 35 rue de Bonald à Rodez (voir dossier n° IA12113010).

  • Statut de la propriété
    propriété d'une personne privée
  • Intérêt de l'œuvre
    à étudier
  • Sites de protection
    secteur sauvegardé
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Date(s) d'enquête : 2023; Date(s) de rédaction : 2023